728 x 90

La cellulite : les méthodes pour s'en débarrasser

img

La cellulite peut être définie comme un amas graisseux sous la peau. On la retrouve souvent autour des hanches ou sur les fesses et les cuisses. La cellulite touche 90% des femmes, y compris celles qui n’ont pas de problème de poids.

En temps normal, dans le corps,vaisseaux sanguins et lymphatiques drainent les déchets et les excès d’eau et vascularisent les cellules graisseuses (ou adipocytes). L’adipocyte, une cellule de l’hypoderme, réservoir de graisses aux capacités de stockage quasiment illimitées : sa taille peut-être multipliée par 60 ! Les adipocytes sont regroupés en petites vésicules séparées par des cloisons inextensibles. En augmentant de volume, ils entraînent un étirement des cloisons. Lorsque l’on a de la cellulite, ces adipocytes sont gorgés de graisse et grossissent, ils sont hypertrophiés et compriment les vaisseaux sanguins et lymphatiques. La microcirculation et les échanges cellulaires sont alors perturbés ce qui favorise la rétention d’eau dans les tissus. La circulation, freinée, ne permet plus aux adipocytes de libérer le gras accumulé. Il se forme des dépressions visibles à la surface de la peau qui devient matelassée: c’est la peau d’orange.  La cellulite est donc une augmentation du volume du tissu graisseux associé àun phénomène de rétention d’eau. En terme médical on parle de « lipodystrophie superficielle ».
Bien que constituée de cellules adipeuses, la cellulite se distingue de la graisse corporelle par le fait que, contrairement à cette dernière, elle ne joue ni le rôle d’isolant contre les variations de température ni celui de protecteur des organes, nerfs et muscles. En outre, elle ne se forme qu’à certains endroits du corps, habituellement à l’arrière des cuisses, sur les fesses, sur le ventre, sur la nuque, en haut des bras, ou sur la face interne des genoux.
 

Comment se forme-t-elle ?
 
La cellulite implique un changement dans la structure du gras situé en surface, sous la peau, dans des régions du corps bien précises. Le gras installé plus en profondeur - celui qui est parfois retiré par liposuccion - n’a pas d’effet sur l’apparence de la peau. Les cellules qui servent de réserve au gras sont logées à l’intérieur de petites « chambres » délimitées par des « murs » de tissus conjonctifs élastiques. La peau forme le « plafond » de ces chambres. « La cellulite a différentes causes, isolées ou combinées : génétiques, hormonales, vasculaires ou encore liées une mauvaise hygiène de vie. »En présence de cellulite, on constaterait une augmentation à la fois du nombre de cellules adipeuses et de la rétention d’eau. Les chambres se gonfleraient, les murs deviendraient bombés et par conséquent, tireraient sur la peau, lui donnant un aspect matelassé.
La cellulite touche presque exclusivement les femmes, chez qui les médecins la considèrent comme un phénomène physiologique normal. Près de 9 femmes sur 10 en sont touchées à un moment ou l’autre de leur vie, pour 1 homme sur 50. En effet, les hormones féminines, les œstrogènes et la prolactine (durant la grossesse), contribueraient à la cellulite. La puberté, la grossesse, l’allaitement, les menstruations et un traitement aux œstrogènes en sont souvent des éléments déclencheurs. Ces hormones stimulent l’accumulation des graisses et rendent le tissu conjonctif moins souple.
Par ailleurs, le corps de la femme est plus sensible à la cellulite, parce qu’il contient 2 fois plus de cellules adipeuses que l’organisme masculin. La graisse est répartie différemment dans le corps selon le sexe. Chez les femmes, elle est plus épaisse sur les hanches; comme, en outre, elles ont la peau plus mince, la graisse ressort nettement plus. La peau des hommes est plus épaisse et que leurs cellules graisseuses sont plus petites et plus serrées.
Bien que la cellulite pose essentiellement un problème esthétique, elle peut susciter une certaine gêne physique et même des douleurs. Avec le temps, la cellulite tend à se densifier, ce qui provoque une pression accrue sur les terminaisons nerveuses, une sensation de constriction et de lourdeur dans les régions atteintes et une hypersensibilité de la zone affectée. Chez certaines femmes, la palpation, le toucher, voire un simple frôlement de leurs zones de cellulite, produisent une sensation parfois assez douloureuse. De plus, une « vieille » cellulite peut entraver la circulation locale du liquide lymphatique. Ces accumulations des cellules lipides peuvent aussi gêner les mouvements de la personne dans ses activités quotidiennes.