Les méthodes médicales
Si aucun des médicaments existants ne peut soigner cette maladie, un grand nombre d’eux peuvent améliorer sa prise en charge. Ils sont généralement prescrits par un médecin aux personnes obèses ayant un IMC supérieur à 30 ou à 27 pour celles présentant des facteurs de risques importants (hypertension artérielle, diabète, impuissance, hypercholestérolémie…). Ces médicaments provoquent une perte de poids modeste (de 2,6 kg à 4,8 kg). Leur efficacité est cependant modérée, et souvent ils s’accompagnent d'efets secondaires sévères. On doit continuer à les prendre pour que l’effet demeure. De plus, ils doivent être associés à un régime strict et comportent plusieurs contre-indications. Pour résumer, ces médicaments sont loin de représenter une solution miraculeuse aux problèmes de surpoids.
Avec le Xenical®, les matières grasses non digérées sont excrétées dans les selles. Il doit être accompagné d’un régime faible en gras pour éviter ou réduire les effets indésirables (flatulences, douleurs abdominales, diarrhées). Le médicament Alli®, la plus connue des pilules anti-obésité, s’adresse lui aussi aux personnes en surpoids. Version moins dosée que le Xenical®, il est susceptible de provoquer les mêmes types d’effets indésirables et doit aussi être accompagné d’un régime faible en gras. Fortement déconseillé pour les personnes ayant une IMC normal, il a de nombreuses contre-indications. Quelques pilules ont fait une brève apparition sur le marché avant d’être retirées, en raison de leurs effets secondaires catastrophiques. C’est le cas des coupe-faim contenant de la sibutramine ou du rimonabant, interdits à la vente par les autorités de santé car ils accroissaient le risque d’infarctus du myocarde et d’accidents vasculaires cérébraux chez certaines personnes. Il semblerait qu’en France, les laboratoires ont pour le moment mis la pédale douce sur les médicaments anti-obésité, sans doute en partie refroidis par le scandale du médiator. Même si, le fait de découvrir d’autres fonctions dans certains médicaments n’est pas nocif en soi et peut faire évoluer la recherche. « La chirurgie bariatrique est le seul traitement pour l’obésité importante. »Sur le front des nouveautés, c’est le cas du Viagra. Jusqu’à présent, on le savait utile contre les troubles de l’érection et l’hypertension artérielle pulmonaire. Il semblerait qu’il éviterait d’une part le stockage des graisses et la prise de poids, et limiterait d’autre part les risques d’apparition de pathologies consécutives à l’obésité. Pas de précipitation, cette recherche n’en est qu’à un stade très préliminaire.
« La tendance au surpoids et l’obésité sont des problèmes à considérer sur la durée. Le médicament idéal serait donc celui qu’on pourrait prendre la vie entière. Il faut pour cela qu’il soit totalement dénué de toxicité. La recherche continue… » Extrait du site www.gros.org. On constate que grand nombre de produits s’avèrent beaucoup moins efficaces que ce qui avait été annoncé et présentent des effets secondaires pouvant les rendre même dangereux. Toucher aux centres de régulation de la prise alimentaire et du poids s’avère plus complexe que prévu.
Si aucun des médicaments existants ne peut soigner cette maladie, un grand nombre d’eux peuvent améliorer sa prise en charge. Ils sont généralement prescrits par un médecin aux personnes obèses ayant un IMC supérieur à 30 ou à 27 pour celles présentant des facteurs de risques importants (hypertension artérielle, diabète, impuissance, hypercholestérolémie…). Ces médicaments provoquent une perte de poids modeste (de 2,6 kg à 4,8 kg). Leur efficacité est cependant modérée, et souvent ils s’accompagnent d'efets secondaires sévères. On doit continuer à les prendre pour que l’effet demeure. De plus, ils doivent être associés à un régime strict et comportent plusieurs contre-indications. Pour résumer, ces médicaments sont loin de représenter une solution miraculeuse aux problèmes de surpoids.
Avec le Xenical®, les matières grasses non digérées sont excrétées dans les selles. Il doit être accompagné d’un régime faible en gras pour éviter ou réduire les effets indésirables (flatulences, douleurs abdominales, diarrhées). Le médicament Alli®, la plus connue des pilules anti-obésité, s’adresse lui aussi aux personnes en surpoids. Version moins dosée que le Xenical®, il est susceptible de provoquer les mêmes types d’effets indésirables et doit aussi être accompagné d’un régime faible en gras. Fortement déconseillé pour les personnes ayant une IMC normal, il a de nombreuses contre-indications. Quelques pilules ont fait une brève apparition sur le marché avant d’être retirées, en raison de leurs effets secondaires catastrophiques. C’est le cas des coupe-faim contenant de la sibutramine ou du rimonabant, interdits à la vente par les autorités de santé car ils accroissaient le risque d’infarctus du myocarde et d’accidents vasculaires cérébraux chez certaines personnes. Il semblerait qu’en France, les laboratoires ont pour le moment mis la pédale douce sur les médicaments anti-obésité, sans doute en partie refroidis par le scandale du médiator. Même si, le fait de découvrir d’autres fonctions dans certains médicaments n’est pas nocif en soi et peut faire évoluer la recherche. « La chirurgie bariatrique est le seul traitement pour l’obésité importante. »Sur le front des nouveautés, c’est le cas du Viagra. Jusqu’à présent, on le savait utile contre les troubles de l’érection et l’hypertension artérielle pulmonaire. Il semblerait qu’il éviterait d’une part le stockage des graisses et la prise de poids, et limiterait d’autre part les risques d’apparition de pathologies consécutives à l’obésité. Pas de précipitation, cette recherche n’en est qu’à un stade très préliminaire.
« La tendance au surpoids et l’obésité sont des problèmes à considérer sur la durée. Le médicament idéal serait donc celui qu’on pourrait prendre la vie entière. Il faut pour cela qu’il soit totalement dénué de toxicité. La recherche continue… » Extrait du site www.gros.org. On constate que grand nombre de produits s’avèrent beaucoup moins efficaces que ce qui avait été annoncé et présentent des effets secondaires pouvant les rendre même dangereux. Toucher aux centres de régulation de la prise alimentaire et du poids s’avère plus complexe que prévu.
Témoignage
Claudine, 47 ans – une brune au visage avenant, légèrement enrobée - avale délicatement son jus de fruit avec une paille. « C’est une habitude que je n’arrive pas à perdre depuis la pose de mon By-Pass. J’ai passé de longs mois à m’alimenter uniquement ainsi, et quand j’ai recommencé à m’alimenter normalement, cela été une souffrance terrible. Si bien que maintenant je me nourris à la paille dès que je peux. Mon médecin me dit que cela ne devrait pas durer et que tout va se remettre en place progressivement. J’ai discuté avec d’autres opérées, j’ai le moral, il faut que je sois patiente. Quoiqu’il en soit, je suis tellement contente d’avoir fait cette opération même si les suites sont douloureuses et contraignantes que pour rien au monde je ne reviendrais en arrière. »
Claudine, 47 ans – une brune au visage avenant, légèrement enrobée - avale délicatement son jus de fruit avec une paille. « C’est une habitude que je n’arrive pas à perdre depuis la pose de mon By-Pass. J’ai passé de longs mois à m’alimenter uniquement ainsi, et quand j’ai recommencé à m’alimenter normalement, cela été une souffrance terrible. Si bien que maintenant je me nourris à la paille dès que je peux. Mon médecin me dit que cela ne devrait pas durer et que tout va se remettre en place progressivement. J’ai discuté avec d’autres opérées, j’ai le moral, il faut que je sois patiente. Quoiqu’il en soit, je suis tellement contente d’avoir fait cette opération même si les suites sont douloureuses et contraignantes que pour rien au monde je ne reviendrais en arrière. »