Les causes de l’obésité
Premier coupable ? La nourriture industrielle. Beaucoup pointent du doigt sa responsabilité dans la survenue du cancer, du diabète et de l’obésité. Moins onéreuse à l’achat, elle est malheureusement la plus pauvre d’un point de vue nutritionnel. Autre coupable, l’huile de palme que l’on met à toutes les sauces industrielles. Devenue notre première source de lipides – ces matières grasses indispensables à notre alimentation – elle est aussi particulièrement riche en graisses saturées que l’on sait très mauvaises pour la santé. Pourquoi ? Parce que la plus productive et la moins chère du monde. C’est tout bénéf pour l’industrie alimentaire mais pas pour l’’avenir de notre santé.
Cela dit, le changement de notre mode alimentaire n’explique tout. Il y a bien sûr le manque d’activités physiques que l’on peut observer sur toutes les tranches d’âge. Mais des études, de plus en plus nombreuses pointent la responsabilité des perturbateurs endocriniens, tels que le bisphénol A (que l’on retrouve dans de nombreux contenants alimentaires) ou encore les polluants organiques persistants (POP), comme le DDT, qui n’est plus commercialisé mais qui sévit toujours. En effet, le tissu graisseux n’est pas qu’un simple organe de stockage mais il est en fait hormonal. Si bien qu’étant qu’interlocuteur privilégié du cerveau, il est particulièrement sensible aux perturbateurs endocriniens. Des chercheurs affirment que l’exposition du fœtus à certaines substances pourrait avoir un effet sur le développement de certaines maladies à l’âge adulte, et notamment l’obésité. On en est encore aux prémisses concernant la recherche dans ce domaine.
Parmi les autres causes de l’obésité, mentionnons : les perturbations du sommeil, la prise de certains médicaments et la présence de certaines bactéries qui composent la flore intestinale.
Quant aux prédispositions génétiques, il est maintenant bien établi que le surplus pondéral et les différentes formes d’obésité sont des conditions qui ont tendance à se concentrer dans les familles. Le risque d’obésité est environ deux à huit fois plus élevé chez un individu présentant des antécédents familiaux comparativement à un individu sans histoire familiale d’obésité, le risque le plus élevé étant observé dans les cas d’obésité massive. Chez les enfants, des études ont récemment apporté la démonstration que le fait d’avoir des parents obèses augmente leur risque d’obésité.« La nourriture, qui est un anxiolytique extrêmement puissant, est utilisée comme un calmant. » Ou encore que si la mère prend plus de sept kilogrammes au cours des vingt premières semaines de sa grossesse le risque d'obésité chez son enfant sera statistiquement augmenté. Et ce risque est encore plus grand chez l’enfant s’il existe une obésité maternelle avant la grossesse. Il faut aussi ajouter un fait trop méconnu : l'obésité paternelle avant la grossesse est autant en cause que la maternelle pour ce qui est de l'obésité de l’enfant à l'adolescence. Concrètement, le risque est maximal quand chacun des deux parents a un IMC supérieur à 25.
Avec de tels chiffres, peut-on affirmer qu’il existe un gène de l’obésité parfaitement identifiable. ? Pas vraiment. Des études récentes ont identifié 70 gènes de l’obésité dite commune mais leur impact est faible et n’explique qu’une petite partie du risque génétique. Une piste nouvelle vient de s’ouvrir concernant la qualité de la salive. Une salive pauvre en une enzyme, l’amylase, qui sert à digérer des sucres complexes que l'on trouve dans les pâtes et le riz, favoriserait la propension à devenir obèse. Plus largement, on estime qu’environ 5% des personnes très obèses sont porteuses d'une mutation d'un des gènes contrôlant l'appétit qui est suffisante pour les rendre obèses. C’est dire qu’on est loin d’avoir fait le tour de la question. Toutes études concordent à dire que si, à l'échelle des populations, le mode de vie joue un rôle moteur dans l'épidémie actuelle d'obésité, ce sont bien nos susceptibilités individuelles – génétiques ou épigénétiques – qui déterminent notre destin pondéral et métabolique. Certains troubles hormonaux, le sevrage tabagique, la puberté, les grossesses, la ménopause peuvent aussi être des facteurs favorisant la prise de poids.
Premier coupable ? La nourriture industrielle. Beaucoup pointent du doigt sa responsabilité dans la survenue du cancer, du diabète et de l’obésité. Moins onéreuse à l’achat, elle est malheureusement la plus pauvre d’un point de vue nutritionnel. Autre coupable, l’huile de palme que l’on met à toutes les sauces industrielles. Devenue notre première source de lipides – ces matières grasses indispensables à notre alimentation – elle est aussi particulièrement riche en graisses saturées que l’on sait très mauvaises pour la santé. Pourquoi ? Parce que la plus productive et la moins chère du monde. C’est tout bénéf pour l’industrie alimentaire mais pas pour l’’avenir de notre santé.
Cela dit, le changement de notre mode alimentaire n’explique tout. Il y a bien sûr le manque d’activités physiques que l’on peut observer sur toutes les tranches d’âge. Mais des études, de plus en plus nombreuses pointent la responsabilité des perturbateurs endocriniens, tels que le bisphénol A (que l’on retrouve dans de nombreux contenants alimentaires) ou encore les polluants organiques persistants (POP), comme le DDT, qui n’est plus commercialisé mais qui sévit toujours. En effet, le tissu graisseux n’est pas qu’un simple organe de stockage mais il est en fait hormonal. Si bien qu’étant qu’interlocuteur privilégié du cerveau, il est particulièrement sensible aux perturbateurs endocriniens. Des chercheurs affirment que l’exposition du fœtus à certaines substances pourrait avoir un effet sur le développement de certaines maladies à l’âge adulte, et notamment l’obésité. On en est encore aux prémisses concernant la recherche dans ce domaine.
Parmi les autres causes de l’obésité, mentionnons : les perturbations du sommeil, la prise de certains médicaments et la présence de certaines bactéries qui composent la flore intestinale.
Quant aux prédispositions génétiques, il est maintenant bien établi que le surplus pondéral et les différentes formes d’obésité sont des conditions qui ont tendance à se concentrer dans les familles. Le risque d’obésité est environ deux à huit fois plus élevé chez un individu présentant des antécédents familiaux comparativement à un individu sans histoire familiale d’obésité, le risque le plus élevé étant observé dans les cas d’obésité massive. Chez les enfants, des études ont récemment apporté la démonstration que le fait d’avoir des parents obèses augmente leur risque d’obésité.« La nourriture, qui est un anxiolytique extrêmement puissant, est utilisée comme un calmant. » Ou encore que si la mère prend plus de sept kilogrammes au cours des vingt premières semaines de sa grossesse le risque d'obésité chez son enfant sera statistiquement augmenté. Et ce risque est encore plus grand chez l’enfant s’il existe une obésité maternelle avant la grossesse. Il faut aussi ajouter un fait trop méconnu : l'obésité paternelle avant la grossesse est autant en cause que la maternelle pour ce qui est de l'obésité de l’enfant à l'adolescence. Concrètement, le risque est maximal quand chacun des deux parents a un IMC supérieur à 25.
Avec de tels chiffres, peut-on affirmer qu’il existe un gène de l’obésité parfaitement identifiable. ? Pas vraiment. Des études récentes ont identifié 70 gènes de l’obésité dite commune mais leur impact est faible et n’explique qu’une petite partie du risque génétique. Une piste nouvelle vient de s’ouvrir concernant la qualité de la salive. Une salive pauvre en une enzyme, l’amylase, qui sert à digérer des sucres complexes que l'on trouve dans les pâtes et le riz, favoriserait la propension à devenir obèse. Plus largement, on estime qu’environ 5% des personnes très obèses sont porteuses d'une mutation d'un des gènes contrôlant l'appétit qui est suffisante pour les rendre obèses. C’est dire qu’on est loin d’avoir fait le tour de la question. Toutes études concordent à dire que si, à l'échelle des populations, le mode de vie joue un rôle moteur dans l'épidémie actuelle d'obésité, ce sont bien nos susceptibilités individuelles – génétiques ou épigénétiques – qui déterminent notre destin pondéral et métabolique. Certains troubles hormonaux, le sevrage tabagique, la puberté, les grossesses, la ménopause peuvent aussi être des facteurs favorisant la prise de poids.
Témoignage
Samantha, 35 ans. « Je suis avec mon ami depuis presque 4 ans et au jour d'aujourd'hui, notre relation est platonique, je l'aime avec mon cœur et ma tête mais mon corps ne suit plus. Il est tellement patient et amoureux que, paradoxalement, c'est encore plus douloureux pour moi. J'ai un fort désir d'enfant que je me refuse à satisfaire, non pas par peur de prendre encore du poids mais je ne veux pas mettre une vie en danger...
Samantha, 35 ans. « Je suis avec mon ami depuis presque 4 ans et au jour d'aujourd'hui, notre relation est platonique, je l'aime avec mon cœur et ma tête mais mon corps ne suit plus. Il est tellement patient et amoureux que, paradoxalement, c'est encore plus douloureux pour moi. J'ai un fort désir d'enfant que je me refuse à satisfaire, non pas par peur de prendre encore du poids mais je ne veux pas mettre une vie en danger...