Le traitement de l’obésité
Comment traiter cette maladie endocrine qui présente une inflammation du tissu adipeux ? Il n’existe pas de médicaments anti-obésité ; le principal objectif du traitement est d’adopter de meilleures habitudes de vie pour améliorer sa santé présente et future et de ne pas se polariser sur la perte de poids. La meilleure prise en charge est une approche thérapeutique multidisciplinaire personnalisée. Le problème est-il hormonal, psychologique, diététique, anxieux ? La prise en charge se fera en fonction de ce premier diagnostic. Médecin nutritionniste, endocrinologue, diététicien, kinésithérapeute, psychologue ou psychiatre mais aussi chirurgien spécialisé, le parcours médical du patient obèse est un long parcours. Un médecin généraliste, un médecin nutritionniste ou un diététicien qui ne considèrent l'obésité que sous son aspect diététique vont envisager le problème dans une optique à court terme avec des résultats à court terme. Les personnes en difficulté avec leur poids et leur alimentation ont souvent besoin d'une aide psychologique, mais celle-ci ne suffit pas à ce que le comportement alimentaire se modifie et le psychologue ou le psychiatre qui ne considèrent que cette dimension psychologique n'apporteront eux aussi qu'une aide partielle. Un thérapeute (voire deux) qui envisage le problème à la fois dans ses dimensions alimentaires et psychologiques, sera souvent plus efficace.
La première étape incontournable concerne l’alimentation qu’il convient de modifier en profondeur. Tout de suite, la plupart d’entre nous pensent régime. C’est un mauvais réflexe. Pour tous les spécialistes, les régimes amaigrissants sans suivi médical causent plus de dégâts qu’ils n’offrent d’avantages. Méfions-nous des pertes de poids trop rapides car cela déclenche des modifications hormonales qui incitent l’organisme à restocker le poids perdu, voire davantage. C’est le fameux «effet yo-yo» qui fait que dans la plupart des cas, on reprend au bout de 2 à 5 ans les kilos perdus et quelques-uns de plus au passage. Pour l’éviter, il ne faudrait pas consommer moins de 1400 calories par jour et ne pas perdre plus d’un kilo et demi par mois, estiment-ils. Cela dit, des études contredisent cette recommandation et affirment que la vitesse à laquelle le poids est perdu n’affecte pas la vitesse à laquelle il est repris. En clair, on peut perdre de grandes quantités et ne pas les reprendre systématiquement car en fait, ce qui est important dans les régimes, c’est le maintien de cette perte du poids. Pas facile de se retrouver dans cette jungle de conseils parfois contradictoires.
Ce qui est sûr, c’est qu’il est faux de penser qu’une fois qu’aura mincie, on pourra remanger les bonnes choses qui nous étaient interdites.« Les groupes de paroles, la danse thérapie, l’art-thérapie peuvent représenter une très grande aide. » Consommer des produits amaigrissants et se soumettre à des régimes sévères sans rien changer à nos habitudes alimentaires n’est vraiment pas une bonne solution. On le sait, pour être saine et variée, l’alimentation doit inclure des fruits et des légumes frais. Mais le plus difficile reste à réintroduire la notion de plaisir quand nos habitudes et nos goûts ont été profondément chamboulés. Partir du bon pied est la meilleure façon de ne pas passer toute sa vie à lutter contre des tabous alimentaires. Beaucoup de spécialistes répètent que la prévention de l’obésité commence dès que l’on commence à s’alimenter, c’est-à-dire dès le plus jeune âge. Si vous mangez bien, il sera plus facile d’inciter vos enfants à le faire. Pour que le traitement soit efficace, il faut également y associer une activité physique régulière.
L’activité physique, qu’il s’agisse de sport, de marche, de la pratique du vélo, de jardinage ou d’activités ménagères, joue un rôle non négligeable dans la prévention du surpoids et de l’obésité mais c’est une erreur pour une personne obèse de se lancer dans une pratique intensive car il s’exposerait à des risques rhumatologiques et cardio-vasculaires importants. Plus simplement, on recommande la marche. Marcher une demi-heure par jour (ou l’équivalent en vélo ou en natation), sans changer son alimentation, permet de perdre entre 5 et 10 kg en un an. Et une perte de 5 à 10 kg représente 30% de risques de mortalité en moins sur 10 ans. On le dit, on le répète et pourtant nous avons toujours du mal à adopter le pas. Difficile de lutter contre les habitudes de facilité. Mais pour les obèses sévères, l’amaigrissement par le sport est plus aisé à dire qu’à faire. Dans ce cas, on préconise l’accumulation de mouvements et de petits déplacements au cours de la journée. Pour être bénéfique, il est nécessaire de bien récupérer en veillant à sa qualité de sommeil. Pour les plus jeunes, on recommande la pratique d’un sport collectif, particulièrement bénéfique pour réduire de façon notable la prévalence de l’obésité. Quoiqu’il en soit, le sport ne doit pas devenir pour les personnes obèses un nouveau moyen de martyriser leur corps. L’important de la démarche est de pouvoir se réapproprier leur corps, d’apprendre à être à son écoute, à savoir diminuer leur stress. C’est là que réside le véritable intérêt de l’activité physique.
Comment traiter cette maladie endocrine qui présente une inflammation du tissu adipeux ? Il n’existe pas de médicaments anti-obésité ; le principal objectif du traitement est d’adopter de meilleures habitudes de vie pour améliorer sa santé présente et future et de ne pas se polariser sur la perte de poids. La meilleure prise en charge est une approche thérapeutique multidisciplinaire personnalisée. Le problème est-il hormonal, psychologique, diététique, anxieux ? La prise en charge se fera en fonction de ce premier diagnostic. Médecin nutritionniste, endocrinologue, diététicien, kinésithérapeute, psychologue ou psychiatre mais aussi chirurgien spécialisé, le parcours médical du patient obèse est un long parcours. Un médecin généraliste, un médecin nutritionniste ou un diététicien qui ne considèrent l'obésité que sous son aspect diététique vont envisager le problème dans une optique à court terme avec des résultats à court terme. Les personnes en difficulté avec leur poids et leur alimentation ont souvent besoin d'une aide psychologique, mais celle-ci ne suffit pas à ce que le comportement alimentaire se modifie et le psychologue ou le psychiatre qui ne considèrent que cette dimension psychologique n'apporteront eux aussi qu'une aide partielle. Un thérapeute (voire deux) qui envisage le problème à la fois dans ses dimensions alimentaires et psychologiques, sera souvent plus efficace.
La première étape incontournable concerne l’alimentation qu’il convient de modifier en profondeur. Tout de suite, la plupart d’entre nous pensent régime. C’est un mauvais réflexe. Pour tous les spécialistes, les régimes amaigrissants sans suivi médical causent plus de dégâts qu’ils n’offrent d’avantages. Méfions-nous des pertes de poids trop rapides car cela déclenche des modifications hormonales qui incitent l’organisme à restocker le poids perdu, voire davantage. C’est le fameux «effet yo-yo» qui fait que dans la plupart des cas, on reprend au bout de 2 à 5 ans les kilos perdus et quelques-uns de plus au passage. Pour l’éviter, il ne faudrait pas consommer moins de 1400 calories par jour et ne pas perdre plus d’un kilo et demi par mois, estiment-ils. Cela dit, des études contredisent cette recommandation et affirment que la vitesse à laquelle le poids est perdu n’affecte pas la vitesse à laquelle il est repris. En clair, on peut perdre de grandes quantités et ne pas les reprendre systématiquement car en fait, ce qui est important dans les régimes, c’est le maintien de cette perte du poids. Pas facile de se retrouver dans cette jungle de conseils parfois contradictoires.
Ce qui est sûr, c’est qu’il est faux de penser qu’une fois qu’aura mincie, on pourra remanger les bonnes choses qui nous étaient interdites.« Les groupes de paroles, la danse thérapie, l’art-thérapie peuvent représenter une très grande aide. » Consommer des produits amaigrissants et se soumettre à des régimes sévères sans rien changer à nos habitudes alimentaires n’est vraiment pas une bonne solution. On le sait, pour être saine et variée, l’alimentation doit inclure des fruits et des légumes frais. Mais le plus difficile reste à réintroduire la notion de plaisir quand nos habitudes et nos goûts ont été profondément chamboulés. Partir du bon pied est la meilleure façon de ne pas passer toute sa vie à lutter contre des tabous alimentaires. Beaucoup de spécialistes répètent que la prévention de l’obésité commence dès que l’on commence à s’alimenter, c’est-à-dire dès le plus jeune âge. Si vous mangez bien, il sera plus facile d’inciter vos enfants à le faire. Pour que le traitement soit efficace, il faut également y associer une activité physique régulière.
L’activité physique, qu’il s’agisse de sport, de marche, de la pratique du vélo, de jardinage ou d’activités ménagères, joue un rôle non négligeable dans la prévention du surpoids et de l’obésité mais c’est une erreur pour une personne obèse de se lancer dans une pratique intensive car il s’exposerait à des risques rhumatologiques et cardio-vasculaires importants. Plus simplement, on recommande la marche. Marcher une demi-heure par jour (ou l’équivalent en vélo ou en natation), sans changer son alimentation, permet de perdre entre 5 et 10 kg en un an. Et une perte de 5 à 10 kg représente 30% de risques de mortalité en moins sur 10 ans. On le dit, on le répète et pourtant nous avons toujours du mal à adopter le pas. Difficile de lutter contre les habitudes de facilité. Mais pour les obèses sévères, l’amaigrissement par le sport est plus aisé à dire qu’à faire. Dans ce cas, on préconise l’accumulation de mouvements et de petits déplacements au cours de la journée. Pour être bénéfique, il est nécessaire de bien récupérer en veillant à sa qualité de sommeil. Pour les plus jeunes, on recommande la pratique d’un sport collectif, particulièrement bénéfique pour réduire de façon notable la prévalence de l’obésité. Quoiqu’il en soit, le sport ne doit pas devenir pour les personnes obèses un nouveau moyen de martyriser leur corps. L’important de la démarche est de pouvoir se réapproprier leur corps, d’apprendre à être à son écoute, à savoir diminuer leur stress. C’est là que réside le véritable intérêt de l’activité physique.