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Aimez-vous ! A bas les complexes !

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Elles ont sublimé leurs défauts !

Laurence, 43 ans, commerciale : Quand j’avais 13 ans, deux garçons m’ont croisée à la sortie d’un magasin. L’un a dit à l’autre " Houla ! Tu as vu son nez de boxer ? ". Ca m’a énormément choquée. J’ai commencé à développer une fixation sur mon nez. En grandissant, je me suis peu à peu détachée de ce complexe en le prenant avec humour. Maintenant, je n’y fais plus attention, j’ai réalisé que plus personne depuis ces deux crétins ne m’en avait jamais reparlé.

Natacha, 28 ans, libraire : J’étais complexée par mes cuisses que je trouvais trop rondouillardes, alors je ne me mettais jamais en jupe. Il y a un an, je me suis inscrite dans une salle de gym pour tenter de remédier à ce problème et un prof m’a conseillée de travailler mes abdominaux. Mon ventre, qui était déjà plat, s’est affiné encore plus, ce qui a mis mes cuisses en valeur. Cela ne m’empêche pas de continuer à regarder les cuisses des autres filles, sauf qu’aujourd’hui j’assume bien mieux les miennes !

Paola, 32 ans, esthéticienne : Depuis toute jeune, j’ai toujours eu une grosse poitrine. À l’époque, Samantha Fox passait sur les ondes et j’ai cru que ma poitrine allait être un atout, mais non : on a commencé à se moquer de moi. Au collège, on m’appelait bêtement Sabrina ou Samantha. En cours d’athlétisme, j’étais le point de mire des garçons qui regardaient mes seins ballotter. A cette époque, les soutiens-gorge au delà du bonnet B étaient immondes, le genre de modèles qu’aurait porté une grand-mère. Heureusement mon premier petit ami, en me montrant qu’il aimait ma poitrine, m’a permis d’avoir confiance en moi. Et puis aujourd’hui la lingerie à grands bonnets est devenue vraiment jolie.

Marie-Michèle, 63 ans, coiffeuse : J’ai arrêté l’école très tôt, et j’ai entamé des études de coiffure, métier qui était ma passion. Quand j’ai rencontré mon mari, ma belle-mère a tenté de nous séparer car pour elle, son fils qui avait fait de hautes études ne devait pas se compromettre avec une petite coiffeuse provinciale sans éducation. J’aurais pu en tirer des complexes, mais à la place je me suis battue. Des années plus tard, la petite coiffeuse sans éducation est devenue la coiffeuse préférée des stars de l’époque.

Sacha, 38 ans, hôtesse de l’air : Comme je suis d’origine hindoue par ma mère, je suis brune de chez brunissime, avec tous les gênes de ma brunitude concentrés dans une particula-rité : ma pilosité. Quand j’étais petite, les gamines venaient me demander pourquoi j’avais de la moustache ! “Heu… demandez à mes parents ? C’est eux les responsables !”. Que les enfants peuvent être bêtes... et comme j’étais moi aussi une enfant, un jour j’ai attrapé le rasoir de mon papa pour en finir avec cette moustache ! Ma mère m’a arrêtée juste avant que je n’attaque le deuxième côté de ma lèvre supérieure. Un jour, ma vie a changé : j’ai découvert à quoi servait la cire et comment on utilisait le rasoir… sur les jambes ! J’ai découvert aussi que toutes les femmes autour de moi, blondes y compris, s’épilaient, et ça franchement ça soulage !