L’anxiété consiste à anticiper une situation imprévue comme un danger et donc à la vivre à l'avance de façon désagréable. Pour faire court, on ne sait pas exactement ce qui nous attend, mais on est sûr que cela ne sera rien de bon. L'anxiété peut se transformer en peur, lorsque le danger devient bien identifié. Alors que l’angoisse rend en général impossible la continuation de ses activités, l’anxiété reste compatible avec la vie quotidienne. Autre différence notable, si la sensation d’angoisse s'accompagne directement de manifestations somatiques, physiologiques, il est fréquent que la personne anxieuse ne soit pas clairement consciente de sa propre anxiété ; celle-ci peut ne se manifester que de manière indirecte : irritabilité, fatigue, tensions musculaires, réactions de sursaut…
La peur est liée à un objet, une situation précise. C'est donc l'objet, la situation qui déclenche l'état de peur alors qu'anxiété et angoisse restent bien plus diffuses. "J'ai peur des chiens, ou des mouvements de foule", ici, c'est très clair : on sait exactement de quoi on a peur. Sachant l'origine de cette peur, on peut s'arranger pour éviter l'objet déclencheur. On retrouve la peur et ses composantes dans la névrose phobique, la phobie étant une forme pathologique de la peur, au niveau du sentiment de panique qu'elle engendre.
Comment éliminer l’angoisse ?
Comment expliquer que je sois angoissée quasi sans arrêt depuis longtemps ? La réponse : c'est que je repousse depuis longtemps un sujet important qui me tracasse. Mon organisme m'envoie alors un signal constant pour m'informer du danger que j'encours à négliger ainsi des sujets importants de ma vie. Je suis donc, perpétuellement angoissée et je le resterai tant que je ne ferai pas face à la préoccupation. La vie est remplie de problèmes à régler. Les regarder en face n’est pas toujours facile car je peux manquer de confiance dans ma capacité de les résoudre ou si encore, les émotions qu'ils suscitent sont intenses et déplaisantes. Mais la politique de l’autruche n’est pas toujours sans conséquence. L'intensité de mon angoisse sera d’autant plus forte que l'importance du sujet repoussé est plus grande et donc qu'il est plus urgent encore de l'aborder. C'est le fait de régler le problème et non d'éliminer l'angoisse qui me donnera le bien-être recherché. L'anxiété et l'angoisse ne sont pas des émotions à proprement parler. Elles ne sont pas porteuses d'information comme le sont les émotions (la tristesse, la colère, par exemple).
La peur est liée à un objet, une situation précise. C'est donc l'objet, la situation qui déclenche l'état de peur alors qu'anxiété et angoisse restent bien plus diffuses. "J'ai peur des chiens, ou des mouvements de foule", ici, c'est très clair : on sait exactement de quoi on a peur. Sachant l'origine de cette peur, on peut s'arranger pour éviter l'objet déclencheur. On retrouve la peur et ses composantes dans la névrose phobique, la phobie étant une forme pathologique de la peur, au niveau du sentiment de panique qu'elle engendre.
Comment éliminer l’angoisse ?
Comment expliquer que je sois angoissée quasi sans arrêt depuis longtemps ? La réponse : c'est que je repousse depuis longtemps un sujet important qui me tracasse. Mon organisme m'envoie alors un signal constant pour m'informer du danger que j'encours à négliger ainsi des sujets importants de ma vie. Je suis donc, perpétuellement angoissée et je le resterai tant que je ne ferai pas face à la préoccupation. La vie est remplie de problèmes à régler. Les regarder en face n’est pas toujours facile car je peux manquer de confiance dans ma capacité de les résoudre ou si encore, les émotions qu'ils suscitent sont intenses et déplaisantes. Mais la politique de l’autruche n’est pas toujours sans conséquence. L'intensité de mon angoisse sera d’autant plus forte que l'importance du sujet repoussé est plus grande et donc qu'il est plus urgent encore de l'aborder. C'est le fait de régler le problème et non d'éliminer l'angoisse qui me donnera le bien-être recherché. L'anxiété et l'angoisse ne sont pas des émotions à proprement parler. Elles ne sont pas porteuses d'information comme le sont les émotions (la tristesse, la colère, par exemple).