Que ce soit en fanion, en chauve-souris ou en écureuil, les bras mous et flapis n’ont jamais eu bonne presse. Cette tendance est aujourd’hui plus accentuée que jamais depuis que les femmes se sont prises d’engouement pour les bras athlétiques de Michelle Obama. Près d’une Américaine sur trois aimeraient en posséder d’aussi toniques et fuselés. Résultat, les chirurgiens se frottent les mains puisque les interventions esthétiques sur les membres supérieures, qu'il s'agisse de liposuccion ou d'un lifting, ont fait un boom aux Etats-Unis de + 4378% en une dizaine d’années avec 15 000 femmes opérées l'an dernier. Sans aller jusqu’à recourir tout de suite à ces solutions extrêmes, il faut reconnaître que les bras ont une importance capitale dans la silhouette féminine et qu’’il convient de les entretenir. Toutefois, ce n’est pas facile de lutter contre la tendance naturelle des dessous des bras à devenir flasques après une prise de poids, un régime amincissant ou tout simplement avec l’âge. Heureusement, aujourd’hui, vieillir des bras n’est plus une fatalité. Des solutions existent et nous avons de moins en moins d’excuses pour rester les bras ballants devant cette situation.
Conseils pour lutter contre le relâchement des dessus de bras
Avant de passer en revue les bonnes solutions à appliquer pour lutter contre le manque de tonus qui nous touche plus que les hommes (eh oui !), voici un petit récapitulatif de cette partie de notre structure musculaire. La musculature des membres supérieurs comprend les muscles du bras et de l’avant-bras qui se séparent eux-mêmes en deux groupes : antérieur et postérieur. Le groupe antérieur inclut les muscles brachial, coraco-brachial et biceps, le postérieur – le triceps et le muscle anconé. On dénombre en tout dans un bras plus de vingt muscles différents, notamment ceux de l’avant-bras.
L’ensemble constitue la région anatomique la plus fragile chez les femmes. La peau de la face interne de bras est très « sollicitée » dans les mouvements et les amaigrissements à répétition et c’est dans la zone des muscles triceps que se fixe plus facilement la graisse. Pourquoi ? Pour une raison ancestrale : nous sommes génétiquement programmées pour stocker la graisse dans certaines zones et celle-là en fait partie. Par ailleurs, le vieillissement naturel de la peau, très favorisé par les expositions prolongées et répétées au soleil, associé à une réduction du rôle de contention des muscles biceps et triceps aboutit à un relâchement progressif des tissus et à l’aspect de flaccidité (les bras mous et flétris) qui est le plus souvent visible surtout de l’épaule jusqu’au coude où la zone n’est plus du tout dessinée. Sans parler de la cellulite qui apparaît et de la peau qui devient plus rugueuse en raison de sa finesse particulière. Avec un tel constat, le tableau semble sombre et pourtant, il est possible de passer à l’attaque en adoptant des gestes de prévention, d’entretien voire des solutions chirurgicales.
Deux points à savoir avant de passer à l’action.« L’alimentation représenterait 70% d’un amaigrissement réussi. » Le premier : contrairement aux idées reçues, ce n’est pas le gras qui est responsable de la prise de masse graisseuse mais les sucres : leur consommation entraîne une sécrétion d’insuline, l’hormone à l’origine de l’entrée du sucre dans les cellules adipeuses, sa transformation en glycérol combiné aux acides gras pour former des triglycérides, des réserves de gras. Le second point concerne le fait qu’il est impossible de maigrir uniquement des bras. Pour perdre du gras sur les bras, vous allez devoir maigrir globalement – sur le corps tout entier. La graisse étant répartie sur l’ensemble du corps.
Voici quelques conseils applicables au quotidien :
- Réduisez vos quantités d’aliments tout au long de la journée, surtout le pain et les féculents le soir. En effet, l’enrobage graisseux des bras est principalement dû au fait qu’on mange trop souvent, en trop grande quantité, et particulièrement des sucres lents le soir. Tous ces sucres absorbés dans la journée et non dépensés se transforment en graisses, surtout durant la nuit. Et se stockent préférentiellement dans cette région du corps. Suivre les principes de la chrononutrition peut s’avérer utile. L’organisme ayant des besoins différents suivant les moments de la journée, il est recommandé de manger des aliments gras plutôt le matin car c’est là qu’ils sont le plus utiles. Ce qu’il faut, c’est éviter au maximum de perdre puis de reprendre trop de poids : l’effet yoyo.
- Faites un massage quotidien d’au moins cinq minutes. L’effet mécanique des pressions est le geste de soin le plus stimulant pour prévenir le relâchement et restaurer la fermeté des tissus en boostant les cellules du derme (fibroblastes). On conseille de pincer la peau en profondeur entre le pouce et l’index, puis de tourner légèrement sans tirer vers le haut pour relancer l’activité cellulaire et maintenir une bonne sangle musculaire.