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Dessous de bras relâchés : que faire ?

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La carboxythérapie est une technique thérapeutique innovante, indolore, sûre et non chirurgicale basée sur l'injection de dioxyde de carbone (CO2), substance naturellement produite par le corps humain et donc très bien tolérée par l'organisme. Ces injections de CO2  sont destinées à oxygéner les cellules, donc à les doper. La carboxythérapie est utilisée pour traiter le relâchement cutané, la cellulite, réduire les amas graisseux, les vergetures et les cicatrices. Elle est également utilisée en chirurgie esthétique suite à une liposuccion pour traiter les irrégularités de la peau, empêcher la fibrose et ainsi, en améliorer les résultats. Le gaz CO2 est administré par voie sous-cutanée provoque une dilatation vasculaire entraînant de fait une augmentation de la circulation sanguine dans la région injectée, ce qui signifie plus d'oxygène et aide à l'élimination du liquide entre les cellules. Cet apport d'oxygène augmente le collagène et les fibroblastes (responsables de l'élasticité de la peau). La peau plus devient plus ferme, la cellulite se réduit. Cette technique est particulièrement indiquée pour le relâchement cutané du visage, du cou, du décolleté et des bras. Elle est un peu douloureuse.
 
 
Les méthodes agissant sur les surcharges graisseuses modérées et localisées
 
La lipocavitation par ultrasons consiste à éliminer les excédents de graisse par des ultrasons. Lors d’un « massage », l’appareil délivre des vagues d’ultrasons à basses fréquences (40 kHz) dans le sens de la couche sous-cutanée (couche de graisse) de la peau, en ciblant les cellules graisseuses (adipocytes) afin de les détruire. Ce traitement non invasif est parfaitement adapté pour traiter les dépôts de graisse localisés. La lipocavitation est idéale pour ceux qui ont essayé d’éliminer des surcharges graisseuses de leur corps par des régimes et/ou des exercices physiques, et qui visent à obtenir une silhouette gracile et équilibrée sans passer par la liposuccion. Le traitement doit se terminer par un drainage lymphatique spécifique visant à soulager les organes qui seront les plus « stressés » par la quantité massive de graisse à éliminer.
 
La cryolipolyse est la dernière des trois principales techniques utilisées pour réduire l’épaisseur du tissu adipeux.  Les deux autres étant la lipolyse transcutanée, qui est une forme de liposuccion, et les ultra-sons focalisés. Le terme vient de « cryo » pour froid et « lipo » pour destruction.  La cryolipolyse consiste donc à détruire la graisse par le froid.
Cette technique venue d’outre-Atlantique constitue la première méthode non-invasive (pas de chirurgie, pas d’aiguille, pas d’effraction cutanée). On doit sa découverte à deux médecins américains : Rox Anderson et Dieter Manstein. Le premier a démarré ses recherches à partir d’observations mentionnées dans des publications scientifiques. La plus ancienne, bien connue des dermatologues, montrait que les femmes pratiquant l’équitation de façon régulière par grand froid  présentaient une perte de graisse à l’intérieur des cuisses.« Pour celles qui veulent se muscler sans faire trop d’efforts, il y a l’électrostimulation. » La seconde observation concernait les jeunes Américains suçant en excès des glaces à l’eau « popsicles »  qui présentaient apparemment plus de fossettes au niveau des joues que les autres enfants et chez lesquels, on observait une certaine fonte graisseuse de cette partie du visage. On sait depuis longtemps que les cellules graisseuses - les adipocytes - sont, plus que les autres cellules de l’organisme, sensibles au froid, bien qu’elles sont censées nous en protéger ! Le gras gèle plus facilement que les tissus environnants. Les deux médecins, en concentrant leurs recherches sur l’adipocyte ont mis au point une technique permettant de déclencher une réaction ciblée : la cryolipolyse qui s’appuie sur un mécanisme naturel de l’organisme. Sous l’action du froid, la paroi de la cellule (l’adipocyte en l’occurrence) va s’invaginer sans se rompre. Les macrophages (nettoyeurs de l’organisme) vont digérer cet adipocyte dont les déchets sont ensuite ramenés via le système lymphatique jusqu’au foie où s’achèvera le processus d’élimination. 
La cryolipolyse donne de très bons résultats sur le ventre, les flans (poignets d’amour), le dos, l’intérieur des cuisses, la culotte de cheval mais aussi sur l’intérieur des bras. La technique se pratique en une seule séance, sans anesthésie, ni scalpel, sans la moindre effraction cutanée et sans éviction sociale. Ce traitement concerne essentiellement les patients sans excès de poids mais qui présentent une ou plusieurs zones graisseuses localisées résistantes le plus souvent aux efforts de régime.
 
 
 
Autre technique moins connue, le remaillage des bras est une intervention esthétique utilisant des fils d’or pour raffermir et affiner la zone qui n’est pas sollicitée sur le plan musculaire : la face postérieure du triceps. Le muscle est souvent hypotrophié, et la peau a tendance à se relâcher et à pendre. Il s’agit de pratiquer un véritable quadrillage sous-cutané de la zone afin d’obtenir un meilleur soutien si les conditions le permettent (graisse modérée). En effet, cette technique vise les personnes dont la peau est distendue, fine et dont la surcharge graisseuse n’est pas trop importante. Le chirurgien dessine le tracé du maillage sur la peau nettoyée et préparée comme pour une intervention chirurgicale. Après une anesthésie locale du bras, il introduit un fil d’or de 0,1 mm de diamètre sous la peau, via une aiguille, et suit le dessin. En réaction à l’introduction du fil d’or perçu par la peau comme un corps étranger, celle-ci produit du collagène, protéine efficace contre le relâchement des tissus. La  cicatrice se situe sous le bras le long du maillage, elle disparaît généralement après quelques jours et le résultat est censé être durable pendant au moins 5 ans. Les fils d’or sont éliminés naturellement. C’est une excellente alternative à la chirurgie pour celles qui ne souhaitent pas faire d’intervention.