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Dessous de bras relâchés : que faire ?

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Les techniques chirurgicales
 
La lipoaspiration permet d'aspirer les cellules graisseuses récalcitrantes, de manière définitive. La technique consiste à introduire une canule sous la peau qui, par un effet d'aspiration, va retirer la graisse et retendre la peau. Certaines graisses profondes sont extrêmement difficiles à déloger, auquel cas la liposuccion des bras est la solution idéale. Cette intervention permet de traiter la face postérieure, intérieure et externe du bras. Cependant, ces trois zones ne se traitent pas de la même manière : la face interne des bras se caractérise par une peau plus fine et moins élastique que les deux autres. Il est donc important de ne pas trop aspirer la graisse à cet endroit, au risque d'avoir un aspect irrégulier, des « vagues », ou une mauvaise rétraction de la peau. Par ailleurs, il est important que la peau soit très tonique. C’est la condition pour que la peau se redrape bien après l’intervention. L’intervention se pratique au bloc sous anesthésie locale et en ambulatoire. Il s'agit d’une intervention chirurgicale peu douloureuse. Seules quelques courbatures postopératoires sont à craindre. La rétraction de la peau des bras est lente. Les résultats sont donc appréciables 3 mois après l'intervention et définitifs seulement dans les 12 mois suivants. Une lipoaspiration des bras doit respecter l’harmonie des muscles du bras (biceps et triceps) et de l’avant-bras. Le chirurgien qui pratique une lipoaspiration des bras doit alors effectuer une véritable « sculpture » du bras (on parle parfois de « liposculpture »). Une kinésithérapie de drainage et de physiothérapie débutée dans les jours qui suivent l’intervention peut s’avérer utile pour limiter ces risques, favoriser une récupération plus rapide et plus confortable.
Lorsque le volume de graisse aspirée est important, on constate un relâchement cutané inesthétique. Cet excès de peau ne peut pas entièrement se rétracter, il faut donc le supprimer grâce à une brachioplastie ou « lifting des bras ». Cette opération est pratiquée seulement 3 mois après la liposuccion, lorsque la peau s'est rétractée au maximum.

Le lifting des bras (brachioplastie) est la seule intervention chirurgicale qui permet de retirer l’excès de peau et de tissu adipeux (graisses) des bras afin d'améliorer la forme de vos bras. Pour rappel : la partie supérieure brachiale (qui va de l'épaule au coude) porte du tissu graisseux supplémentaire qui donne à ces deux membres cette apparence ondulante et agitée. Si vous avez la peau qui pend dans leur partie supérieure, tonifier cette zone supérieure est la meilleure façon de maigrir des bras. Toutefois, si vous y avez une peau lâche et pas serrée provoquée par une perte de poids excessive ou une lutte contre la peau flasque à cause du vieillissement, un lifting brachial (ou brachioplastie) est une meilleure option.
Après avoir tracé les lignes d’incisions dans les parties internes des bras,  le chirurgien décolle et redrape l'excès de peau. Le surplus de peau est par la suite retiré. La dernière étape de la chirurgie consiste à réajuster et fixer la peau dans sa nouvelle position.« La cryolipolyse donne de très bons résultats sur l’intérieur des bras. » L’inconvénient de taille de cette intervention, c’est de laisser des cicatrices permanentes et visibles sur le long des bras internes. « C’est donnant-donnant. Un peu de peau en moins contre une cicatrice », déclare le Dr David Reath, membre de l’American Society of Plastic Surgeons. Et comme on l’a vu, de plus en plus de femmes aux Etats-Unis sont prêtes à tenter ce deal.
En cas de relâchement cutané léger, on procède à un lifting axillaire (aisselle) du tiers supérieur de la face interne du bras. Le chirurgien lisse la peau en diminuant l’excédent cutané dans le sens transversal, puis il fixe le bord cutané inférieur dans le creux axillaire. La cicatrice est dissimulée dans le creux, sous l’aisselle. Dans certains cas, elle dessine un T et se prolonge de quatre ou cinq centimètres sur la face interne du bras. Ce lifting des bras partiel s’effectue généralement à partir de 45/50 ans. Il peut se pratiquer sous anesthésie locale, mais toujours au bloc.
En cas de relâchement cutané important, on fait un lifting longitudinal. Le chirurgien redonne du galbe au bras en redrapant la peau, après avoir supprimé l’excédent de peau. L’incision est pratiquée à la limite externe de la face interne du bras et la cicatrice descend alors de l’aisselle au coude. L’incision est très fine en largeur (1 à 2 mm). Verticale, elle s’étend de l’aisselle jusqu’au coude, sur l’intérieur du bras. En général, cette cicatrice blanchit et s’estompe avec le temps. Il peut y avoir un œdème et des bleus, mais ce n’est pas systématique. La brachioplastie demande généralement 1 nuit d'hospitalisation, se pratique sous anesthésie générale. Vous ressentirez une gêne au niveau de la zone opérée pendant 2 semaines après cette opération pour perdre la graisse brachiale, mais pouvez continuer à travailler (en ne portant pas de lourdes charges). En revanche, vous ne pourrez pas faire de sport pendant au moins 4 semaines. Au bout de 3 semaines, le chirurgien enlèvera les fils de la cicatrice. Si vous exposez vos membres supérieurs au soleil après un lifting, vous devrez mettre une crème anti-UV très puissante, cela pendant au moins 1 année. Le lifting des bras est réservé aux femmes ayant un excès de peau disgracieux, avec ou sans excès de graisse. La brachioplastie peut être accompagnée d'une liposuccion pour éliminer le tissu graisseux dans la zone latérale du thorax.
                       
La lipolyse laser utilise un laser spécifique endograisseux, qui, amené au contact du tissu graisseurs, va induire à la fois une réduction des volumes en détruisant les adipocytes et un relissage cutané grâce à la stimulation de la production de collagène. La lipolyse laser permet également d’obtenir un effet « skin tightening » (tenseur) au niveau de la zone traitée. La lipolyse laser se réalise sans hospitalisation, sans anesthésie générale et sans cicatrice. Les suites opératoires sont minimes. En France, la lipolyse laser seule n’est plus autorisée. Considérée comme une technique chirurgicale depuis 2011, elle ne peut être effectuée que couplée avec une lipoaspiration chirurgicale.