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La chirurgie au secours des fesses

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Qui n’a jamais rêvé d’une paire de fesses fermes et rebondies ? Sans nul doute, pas loin de 100 % d’entre nous ! Principal problème : la région du fessier est très difficile à muscler. Seule une pratique prolongée et régulière de la gymnastique parvient à donner aux plus courageuses, des fesses toniques et galbées. Les désespérées de la poitrine avaient leur solution : les implants mammaires. De là à proposer des implants fessiers, il n’y avait qu’un pas que le Dr Raùl Gonzalez a franchi en 1986 ! Normal : il est Brésilien. Et le Brésil est connu pour accueillir les plus beaux derrières de la planète et être le numéro 3 mondial des pays les plus consommateurs de chirurgie esthétique. Aujourd’hui, à l’heure du string et du tanga, les Françaises comptent bien profiter de cette découverte pour améliorer le côté pile de leur silhouette.

Remodeler le contour postérieur du corps
 
Le nom un peu barbare de « glutéoplastie » vient du terme scientifique « gluteus maximus » qui désigne le muscle du grand fessier et du grec « plastie » qui signifie corriger, remodeler. La glutéoplastie est donc la chirurgie modifiant la région fessière. Au cours des années, elle a connu au Brésil des changements radicaux. Tant du côté des implants, dont la forme, la matière et la densité ont été améliorées pour se rapprocher au plus près de l’aspect d’une vraie fesse, que du côté des techniques opératoires elles-mêmes.
 
La pose des premiers implants fessiers réalisée en sous-cutanée dès les années 1970 a connu des résultats médiocres : les prothèses, placées à fleur de peau, étaient trop visibles et des complications telles que le déplacement des implants ou les coques (durcissement excessif de la zone) pouvaient survenir. La technique intramusculaire s’est généralisée dans les années 1990 avec comme principal inconvénient, une pose difficile et souvent aléatoire de l’implant.
 
Le Dr Raùl Gonzalez, spécialisé en chirurgie plastique et reconstructrice, a amélioré significativement la technique. Au milieu des années 1990, il développe un mode opératoire novateur qui permet de placer idéalement la prothèse sous les muscles et d’obtenir un résultat naturel. Il utilise notamment les os pelviens comme point de repère pour la pose des implants. Grâce à des instruments qu’il a dessinés spécialement pour cette intervention, Raùl Gonzalez écarte les muscles sans les léser pour créer une niche qui recevra les prothèses. Ce procédé est aujourd’hui le plus utilisé au Brésil.

 

La France, élève du Brésil

En France, les quelques essais de glutéoplastie tentés récemment ont été des échecs, principalement à cause de la technique utilisée et des implants mal adaptés. Les chirurgiens français qui s’y sont risqués ont opté pour la pose sous-cutanée de prothèses avec des résultats disgracieux et surtout, de fortes douleurs post-opératoires et un rétablissement difficile. Même si la demande d’augmentation fessière n’est pas encore forte, les professionnels de l’esthétique se posent déjà la question de leur formation.

Dans cette optique, et parallèlement au lancement de leur nouvelle prothèse glutéale dédiée exclusivement à la région des fesses, les laboratoires Sebbin ont organisé le 11 janvier dernier un atelier de formation supervisé par le Dr Gonzalez. Le chirurgien brésilien a ainsi opéré une patiente française devant un parterre de chirurgiens venus du monde entier. Un workshop qui devrait être le premier d’une longue série.

 
 

Fiche technique
les implants glutéaux 
 
Indication : Prothèse conçue spécialement pour les fesses
Matière : Gel de silicone de très haute cohésion (non liquide)
Formes : Rondes et ovales
Volumes : De 200 à 270 ml
Non allergène
Durée de vie : À renouveler tous les 20 à 25 ans
Contre-indications : Pathologies perturbant la coagulation sanguine et les défenses immunitaires, inadéquation tissulaire…