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La chirurgie au secours des fesses

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15 heures.
Carole reprend ses esprits. Elle est fatiguée et ses fesses sont douloureuses. « Alors, elles sont bien ? » demande-t-elle, une pointe d’anxiété dans la voix, aux infirmières qui viennent lui apporter des soins. Leur réaction enthousiaste la rassure. On lui administre des antalgiques, des antibiotiques et un léger sédatif pour qu’elle se repose.
 
Lundi, 9 heures.
« La nuit n’a pas été si terrible que je me l’étais imaginé », résume Carole. Au lendemain de l’opération, elle est groggy mais plutôt en forme(s)... « Cela fait mal, mais la douleur est supportable. J’ai l’impression d’avoir couru des centaines de kilomètres. Le plus pénible, c’est de rester sur le ventre et sur le côté : à force, mes reins deviennent douloureux. » Mais c’est l’enthousiasme qui prédomine. « Je n’ai pas encore vu moi-même le résultat, j’ai seulement vu une photo. Je ne me reconnais pas ! Je n’ai qu’une envie, enfiler mon jean pour juger du résultat ! » De son côté, le Dr Sillam affiche le même contentement. Selon lui, l’opération est une réussite : « le résultat est top. Il n’y a rien à redire. Il n’y a pratiquement pas de pansement, la cicatrice est invisible et la pose est idéale. Il nous reste à avoir le recul suffisant. Avec de la pratique, cette technique d’implants fessiers promet d’être encore plus forte que celle des implants mammaires ! ». D’ailleurs, la plus grande hâte de Carole, c’est de voir son petit ami. « Il n’est pas au courant de l’intervention. Je n’avais pas envie d’en parler. Mais maintenant, je suis curieuse de voir sa tête. Il sera surpris, mais je parie qu’il va adorer…»
 

 

Le témoignage de Carole
21 ans, Prépa d'infirmière 

Savoir Maigrir : Quand vous est venue l'idée de vous faire augmenter les fesses ?
Carole : J'y pense depuis toujours. Ou du moins, depuis que j'ai pris conscience de mon corps. J'ai toujours été complexée par mes fesses très plates. A 13 ans, je rembourrais mon caleçon pour donner du volume à mon derrière ! On ne parlait pas encore de glutéoplastie, mais mon envie d'avoir de jolies fesses rebondies n'en était pas moins présente. Je suis d'origine guyanaise et pour moi, une black sans fesse, c'est un comble ! Je regardais toutes les émissions sur la chirurgie plastique, notamment tout ce qui concernait les fesses. J'ai contacté un chirurgien esthétique pour lui parler de mon complexe. Quand il m'a proposé l'opération avec le Dr Gonzalez, j'ai foncé !

S.M : Votre entourage était-il d'accord avec votre décision ?
Carole : Dans la communauté guyanaise, la chirurgie esthétique est un peu taboue. On n'en parle pas parce qu'on doit rester telle que la nature nous a faite. Ma famille était contre cette opération. Ma mère s’inquiétait beaucoup pour moi, surtout après les émissions qui montraient des fesses horribles et les douleurs insoutenables des patientes. Ma sœur a même rencontré le Dr Baraf pour se rassurer. Il lui a expliqué le déroulement de l’opération et les mesures de sécurité qui étaient prises. Mais l’idée de se faire modifier une partie de soi est toujours choquante pour les gens. Tout le monde me répétait que j’étais très bien comme ça. Personne ne s’occupait de ce que je pouvais ressentir. Pourtant, ça fait 21 ans que je ne m’accepte pas. L'important, c'est de se trouver belle, non ? Je ne voulais pas de grosses fesses, simplement de belles fesses rondes. Je voulais que mon corps rime avec ma personnalité et mes origines. Et cela passait par la chirurgie et la pose de fesses dignes de ce nom !
 
S.M : Au lendemain de l'opération, que ressentez-vous ?
Carole : Un mélange d'émotion. Je suis fatiguée mais je suis heureuse d'avoir fait ce que j'ai toujours voulu. Ma première nuit avec mes nouvelles fesses s'est plutôt bien passée. J'ai réussi à dormir sur le ventre. Mes fesses sont douloureuses mais cela reste supportable. C'est une sensation de tiraillement à l'intérieur. Il faut que je m'habitue aux implants : j’ai l’impression de les sentir. Et je ne peux pas rester assise très longtemps. Mais au lendemain de l’opération, c’est un peu normal. Le plus pénible, c’est de passer sa journée sur le ventre avec pour vis-à-vis, le mur de la chambre ! Mais je pense à ma nouvelle silhouette et je revis. D’ailleurs, j’ai envoyé un sms au Dr Baraf pour le remercier d’avoir mis du soleil dans ma vie. A force, j’en avais marre de la pluie !
 
S.M : Et si c'était à refaire ?
Carole : Oui, sans hésiter ! Je n'ai qu'une hâte, aller faire du shopping dès que je serai sur pied. Au programme, lingerie fine et pantalons taille basse ! Je sais que tous ces vêtements seront enfin mis en valeur…

 
J + 22 : des nouvelles de Carole
"Je me suis complètement remise de l'opération. Je peux marcher et m'asseoir sans problème. J'ai encore un peu de mal à courir mais c'est normal : mon corps doit prendre le temps de se remettre. Mes fesses sont superbes. Une semaine après l'opération, elles étaient congestionnées et un peu dures à mon goût. Aujourd'hui elles ont retrouvé leur souplesse et font très naturelles. Je suis ravie"