10 heures.
Carole arrive à la Clinique. C’est une jeune femme d’origine guyanaise, étudiante en école d’infirmière. Elle a été choisie pour son indication parfaite : sa quasi-absence de fesses. « De profil, c’est terrible, je suis désespérément plate… », s’excuse-t-elle dans un sourire. Elle semble sereine : « j’en rêve depuis tellement longtemps. Je ne suis pas vraiment anxieuse, plutôt impatiente. » Et le fait d’être regardée par 25 paires d’yeux durant l’intervention ? « Ce sont les règles du jeu. Je les accepte. Si ces chirurgiens font à l’avenir des fesses réussies à leurs patientes, ce sera un peu grâce à moi ! » C’est en marchant qu’elle rejoint le bloc opératoire installé au sous-sol. Au même moment, au 2e étage, le Dr Gonzalez termine un exposé de présentation destiné à ses confrères.
11 heures.
La salle de projection de la clinique est bondée mais silencieuse. L’écran géant retransmet en temps réel le travail de Raùl Gonzalez, assisté du Dr Patrick Baraf. Il dessine d’abord sur les fesses de Carole quelques points de repère. Après examen, la pose des implants sera couplée à une petite lipoaspiration des poignées d’amour. Ce remodelage du fessier permettra ainsi à la prothèse d’être intégrée harmonieusement à la silhouette de la patiente. Carole est placée sous anesthésie générale.
12 heures.
L’opération commence. Le Dr Gonzalez commente chacun de ses gestes. Des questions précises sont posées sur la position du nerf sciatique ou la manière de repérer la position idéale de l’implant. Ce qui semble intéresser les médecins présents, ce sont tous les moyens de repérer le bon emplacement pour la prothèse et de disséquer le coup de main du professeur pour écarter les muscles sans les endommager. Le Dr Gonzalez détaille donc précisément sa technique : la position de l’incision, la rotation de ses instruments pour créer une niche entre l’os et le muscle adaptée à la taille de l’implant, les repères anatomiques… Après une heure trente de chirurgie minutieuse, Carole a de nouvelles fesses. Les chirurgiens se regroupent pour échanger leurs impressions. « C’était une excellente idée de proposer cette opération en live ! », se réjouit une assistante de chirurgie. « Sur le plan technique, c’est une opération de haut vol. Jusqu’à présent, on n’avait pas de vraie réponse à la demande de pose d’implants fessiers. Aujourd’hui, on l’a. L’opération n’est pas compliquée à reproduire, il faut juste des instruments chirurgicaux spéciaux fabriqués au Brésil. A n’en pas douter, les disciples français de Gonzalez devraient bientôt proposer à leurs patientes ce type d’intervention avec toutes les garanties de sécurité nécessaires. » commente le Dr Patrick Baraf, remonté du bloc opératoire. Un autre workshop avec le Dr Gonzalez devrait d’ailleurs avoir lieu le 6 mars prochain à l’hôpital Henri Mondor de Créteil.
« Il y a quelques années, j'ai participé à une émission de télévision sur la glutéoplastie où l’on me demandait mon avis sur la technique du Dr Gonzalez. A l'époque, j’étais resté très prudent puisque je n'avais assisté à aucune de ses opérations, ni n'avais pu constater de visu les résultats de sa technique. Aujourd'hui, c'est chose faite. Le résultat est époustouflant, les fesses sont magnifiques. Quant à la technique, elle est parfaitement au point. Raùl Gonzalez nous offre une technique pensée, aboutie, facile à reproduire et pleine de petites astuces pour placer idéalement les prothèses. Je pense sincèrement qu’il a changé la fesse du monde. A nous, chirurgiens français, de continuer sur sa lancée ! »