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La chirurgie au secours des fesses

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Entretien avec le Dr Raùl Gonzalez, diplômé de chirurgie plastique et reconstructrice 
 
Savoir Maigrir : En quoi votre technique est-elle novatrice ?
Dr Raùl Gonzalez : Jusqu'ici, les prothèses fessières étaient posées en "sous-cutané" : le chirurgien plaçait l'implant sur le muscle des fesses. Lorsque la patiente avait le syndrome de la "fesse triste", elle se retrouvait souvent avec 4 fesses : les siennes et 2 autres "ballons" au-dessus. Avec ma technique, la prothèse est logée sous les muscles et je pratique simultanément un remodelage de la région fessière pour un résultat harmonieux et naturel. Ma technique me permet de placer les prothèses de manière idéale, en fonction de l'anatomie de la patiente. Et je garantis qu’elles ne bougent pas. Le point positif est également le temps de récupération, très court. Alors qu’il faut des semaines aux patientes opérées avec d’autres techniques pour s’asseoir, conduire ou simplement marcher, mes patientes s’assoient le lendemain. C’est même une indication puisque la station assise permet le placement naturel et définitif de la prothèse. Je pratique cela depuis plus de 10 ans, j'ai à mon actif plus de 1000 cas opérés et une foule de patientes ravies de leur nouveau sex appeal !
 
S.M : Quelle est le profil idéal pour un implant glutéal ?
Dr R.G : Incontestablement, les fesses plates. La pose de prothèses donne alors un galbe au postérieur. Mais une partie de mes patientes sont des femmes approchant la cinquantaine. Elles veulent donner un coup de jeune à leurs fesses "tombantes". Dans ce cas, je réalise simultanément un lifting fessier pour gommer l'aspect "peau détendue" et aussi une liposculture de la culotte de cheval. Je pratique également de la chirurgie reconstructive pour les patients atteints de poliomyélite ou du Sida. Je couple alors l’augmentation fessière avec la pose d’implant de mollet par exemple, selon les cas.  
 
S.M : Ce type d'intervention comporte-t-il des risques ?
Dr R.G : Pas plus que la pose d'un implant mammaire ou que toute autre intervention du même type. Il faut être sûr de l’état psychique de la patiente avant l’opération. Elle doit prendre conscience de son acte et aussi des risques naturels qui y sont liés, même s’ils sont très limités.
 
S.M : Quelles sont les étapes pour obtenir de nouvelles fesses ?
Dr R.G : Je reçois d'abord la patiente pour m'assurer de sa motivation, bien comprendre ses attentes et faire mon diagnostic. Il est souvent nécessaire de coupler l'implant à une autre intervention de type lifting fessier ou lipoaspiration. Il s'agit ensuite de se mettre d'accord sur la taille de la prothèse, en fonction des désirs mais aussi de la morphologie de la patiente.
Je conseille parallèlement de muscler le fessier. Il faut être clair : la glutéoplastie ne remplacera jamais le sport. La prothèse étant placée sous le muscle, l'aspect "mou" perdurera si aucun effort sportif n'est consenti. Le résultat sera d'autant plus réussi si la zone est tonique. Enfin, après l'intervention chirurgicale, il faut compter 2 jours d'hospitalisation et 10 jours de récupération avant de reprendre une activité normale. La douleur est présente le premier jour mais s'estompe rapidement. Le lendemain de l'opération, la patiente doit pouvoir déjà s'asseoir.
 
S.M : Quels sont vos tarifs pour une glutéoplastie ?
Dr R.G : Entre 8 000 et 9 000 dollars au Brésil.
 
Spécialiste du « Body contour », Raùl Gonzalez s’attache également à remodeler la silhouette en même temps que la pose des prothèses. Chaque glutéoplastie est donc adaptée à la morphologie de la patiente. Pour la pose de prothèses glutéales, la meilleure indication est la fesse plate. Mais plusieurs cas de figure sont possibles, tels que le grand fessier tombant et plat qui nécessite en complément de la pose de prothèse, un lifting fessier ; la silhouette gynoïde qui requiert une lipoaspiration, un lifting et une liposculpture…