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Thyroïde : mieux réguler les variations de poids

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  • Les déformations de la thyroïde

D’autres affections de la thyroïde sont en rapport avec sa taille et / ou sa forme. Elles s’observent par la palpation du cou ou par les techniques d’imagerie médicale. Une grosse thyroïde est appelée goitre. En vieillissant, une thyroïde peut être transformée par des petites boules appelées nodules. Ces différentes affections de la thyroïde sont parfois mêlées mais peuvent revêtir un caractère grave. 

Vos besoins en iode
L’iode est un oligo-élément qui provient exclusivement de l’alimentation, constitue les hormones thyroïdiennes et participe à la régulation de leur volume et de leur fonction. Les besoins de l’organisme en iode varient en fonction de votre âge et de votre état physiologique comme lors de situation particulière telle que la grossesse. Comme une partie des Européens (Belges, Allemands, Danois, Grecs et Italiens), les Français sont modérément carencés en iode. D’après l’étude SU.VI.MAX, ils souffrent d’un léger déficit en iode avec un risque croissant de carence de l’ouest vers l’est de la France. Près de 16,8 % des hommes et près du quart des femmes entre 45 et 60 ans sont atteints d’une carence en iode. De 55 à 60 ans, ce chiffre atteint près de 35 % pour les deux catégories de la population.
Les femmes enceintes et les mères allaitant sont notamment très exposées à un risque notoire de carence en iode. « Les hypothyroïdies nécessitent un apport en iode », souligne le DocteurPierre Nys. L’alimentation fournit une source naturelle de cet oligo-élément. Parmi les aliments susceptibles de répondre à ces besoins nutritifs, vous pouvez consommer des fruits de mer : huîtres, coquillages, poissons. Sachant que les poissons marins fournissent 20 à 30 fois plus d’iode que les poissons d’eau douce. Privilégiez la cuisson en papillote qui préserve mieux l’iode. « Sinon, vous pouvez éventuellement prendre des compléments alimentaires à base d’algues, ajoute notre endocrinologue. Mangez des produits laitiers maintenant enrichis en iode ». Veillez bien à prendre soin de vos apports. Dans le commerce, préférez les sels de table enrichis en iode (jusqu’à aujourd’hui entre 12 et 15 g d’iode par kilo de sel, taux récemment porté à 15-20 g / kg) que vous conserverez dans des emballages hermétiques. Car le sel, notamment d’origine marine, est volatile et perd rapidement son iode. Mais comme la consommation de sel de table est limitée, on envisage la possibilité d’enrichir également le sel des boulangers en iode et par conséquent le pain. « En revanche, il n’y a pas de diététique particulière pour les hyperthyroïdies, explique notre spécialiste. Car le dérèglement thyroïdien est en relation avec d’autres facteurs qui ne sont pas d’origine alimentaire ou alors rarement. On peut nuancer le propos en ce qui concerne les hypothyroïdies avec des consommations, notamment dans certaines régions, de manioc, antithyroïdien naturel. Ce produit diminue la synthèse des hormones thyroïdiennes par la glande thyroïde. Dans les régions où la consommation de manioc est très fréquente et abondante, il peut effectivement être responsable de dérèglement thyroïdien. Sinon, il n’y a pas de régime particulier ».
 

Vos besoins en iode :

  • 70 à 150 microgrammes par jour pour un enfant entre 1 et 14 ans
  • 150 microgrammes pour un adulte
  • 200 microgrammes lors de la grossesse et l’allaitement