À 20 ans, Cindy Fabre vient de transmettre sa couronne à la nouvelle Miss France, Alexandra Rosenfeld. Celle qui a vécu cet incroyable conte de fée pendant un an revient pour nous raconter sa belle expérience.
Savoir Maigrir : Qu’est-ce qui vous a donné envie de vous lancer dans l’aventure Miss France ?
Cindy Fabre :En mars 2004, ma mère m’a montré l’annonce d’une petite élection dans le journal local. Je me suis alors inscrite, juste pour voir un peu comment cela se déroulait. Et au final, j’ai été élue Miss Calvados. Dès que l’on a un titre, on est tout de suite qualifié pour l’élection régionale. J’ai participé à celle de Miss Normandie que j’ai également remportée au mois de septembre 2004. Et après je me suis lancée dans le mois de préparation de l’élection de Miss France où a commencé mon aventure.
S.M. : Était-ce un rêve pour vous de devenir l’ambassadrice de la France ?
C.F. : Non. Parce que quand je regardais l’élection à la télévision, je pensais que c’était inaccessible. Je me demandais toujours comment devenir Miss alors que c’est très facile. Il est vrai que le parcours s’est un peu ouvert à moi sans qu’aucun événement ne se soit opposé à mon élection au titre de Miss France. Tout est arrivé d’un seul coup !
S.M. : Comment a réagi votre entourage ?
C.F. : Il était déjà très heureux de m’avoir vue gagner les titres de Miss Calvados et de Miss Normandie. Il était d’autant plus fier pour le titre de Miss France ! Pendant toute cette année, j’ai eu régulièrement des contacts avec mes proches. Ce qui est toujours nécessairepour préserver un bon équilibre.
S.M. : Quels sont vos qualités et défauts principaux ?
C.F. : Ma qualité : je suis sociable. Mon défaut : je suis très indécise.
S.« Être Miss France est une belle expérience »M. : Quels ont été vos actions, missions et déplacements au quotidien tout au long de cette année ?
C.F. : J’ai fait de nombreux galas au côté de Geneviève de Fontenay. J’ai ainsi parcouru l’ensemble de la France pour élire les Miss régionales. Je suis aussi intervenue sur un certain nombre de plateaux de télévision ou de radio. Et j’ai également assisté à des représentations comme Miss Europe, Miss Univers et Miss Monde. Je garde un très beau souvenir de Miss Europe où j’ai terminé troisième Dauphine. Tout s’est à peu près déroulé dans les mêmes conditions que pour Miss France. Il est vrai que j’avais l’impression d’être un peu chez moi. Mais je n’étais pas privilégiée pour autant. (Rires). Ces expériences m’ont aidée à perfectionner mon anglais. Ces rencontres m’ont d’ailleurs vraiment beaucoup appris sur nos différents modes de vie et permettent d’élargir nos esprits et mentalités.
S.M. : Quel bilan tirez-vous de cette année passée en tant que Miss France ?
C.F. : Cela a été une très belle année où j’ai pu faire et vivre plein de choses qui m’ont enrichie. Je me souviens notamment de mon déplacement à Madagascar pour l’association Framadon où j’ai pu être sur le terrain au contact de la misère qui m’a beaucoup marquée. Cette association s’occupe des enfants des quartiers les plus défavorisés. Ses membres ont d’ailleurs créé une école. Et ils essaient de récolter des médicaments et de l’argent pour aider les enfants. Sachant que 2 euros font vivre une famille de dix personnes chaque jour. Tandis que 20 euros assurent la scolarité d’un enfant à l’année.