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Sophie Davant

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Sophie Davant nous enchante à l’antenne depuis plus de quinze ans. Nous lui avons demandé quels étaient les secrets de sa vitalité et de sa bonne humeur. La rédaction de SAVOIR MAIGRIR, est tombée sous le charme de cette jeune femme aussi belle de corps que d’esprit. Vous pouvez la retrouver tous les jours à partir de 9h30 dans « c’est au programme » sur France 2. Interview d’une femme tout simplement bien dans sa peau.

SAVOIR MAIGRIR : Sophie Davant, vous êtes à l’écran depuis plusieurs années, vous avez eu entre temps deux enfants, une vie professionnelle débordante, et vous avez malgré tout réussi à conserver une allure jeune et dynamique, avez-vous un secret ? sophie davant : (Rires) Eh bien non. Vous savez, quand on mène tout de front, on doit avoir une certaine hygiène de vie. Dans mon cas, je me lève tôt donc je ne me couche pas tard. Je ne peux pas vous dire que je fais spécialement attention à ce que je mange, bien que j’essaie de limiter les excès. Je pense aussi que j’ai un organisme qui brûle les graisses. Cela doit être lié au stress et au fait que je travaille en direct. Cela me permet de garder la ligne. S.M. : Etes-vous gourmande ? S.D. : Oui, je suis très gourmande. Je suis originaire du sud-ouest, j’ai été élevée à la graisse de canard, au foie gras et au confit. J’ai gardé le goût pour tout cela, mais comme je suis souvent amenée à traiter des thèmes Santé sur l’hygiène, sur la forme et sur le bien-être, j’ai donc appris à savoir manger, à savoir associer les aliments. Et de temps en temps, je fais un petit peu attention. S.M. : Vous ne vous privez donc jamais ? SD. : Cela m’est arrivé après la naissance de mon fils et de ma fille. J’étais allée voir une diététicienne qui m’avait conseillée un régime à base de protéines. L’avantage de ce genre de régime est qu’on ne se prive pas. On privilégie certains aliments mais on n’a pas ce sentiment de ne pas manger à sa faim. C’est donc ce qui me convient, car j’aurai du mal à devoir me priver. S.M. : En dehors de vos accouchements vous n’avez donc jamais fait de régime ? S.D. : Non, je n’ai pas vraiment subi de régime. En fait j’ai un poids assez stable qui doit varier de un à deux kilos. J’arrive à les perdre en surveillant mon alimentation de temps en temps, en évitant l’alcool, en évitant de prendre des sucreries... Il suffit donc que je limite légèrement mon alimentation pour que je perde facilement du poids.
photo Sophie Davant
C’est vrai aussi que j’ai une vie très active, que je fais du sport régulièrement et ça me permet de garder un corps assez tonique. S.M . : Vous gagnez régulièrement le tournoi de tennis des célébrités. A quel rythme vous entraînez-vous ? S.D .: Je ne m’entraîne pas vraiment en fait, mais j’ai la chance d’avoir un mari sportif donc ils nous arrivent fréquemment de jouer au tennis ensemble le week-end. L’hiver je vais au ski, on part en vacance à la mer où je fais pas mal de natation. Cela m’a aidé à garder un corps assez sportif. C’est vrai aussi que quand j’étais plus jeune, la pratique du basket, du tennis, de l’athlétisme et de la natation m’a aidée à avoir un corps assez musclé. S.M. : Pour réussir à assurer toutes ces journées, mangez-vous quelque chose de particulier le matin ? S.D. : Encore une fois, j’ai un mari parfait qui se lève avant moi et qui me prépare un petit déjeuner tous les matins. En général ,je mange un oeuf dur, je bois une boisson à base de fruits, un café et quelque toasts beurrés, mais rien de plus. S.M. : Dans c’est au programme, l’émission que vous présentez le matin sur France 2, on vous a souvent entendu traiter le thème des médecines douces, quel est votre avis sur le sujet ? S.D. : Je pense que c’est quelque chose à ne pas négliger. Ce sont des approches totalement complémentaires de la médecine traditionnelle. Je trouve que ce sont des traitements qui peuvent s’associer facilement à des traitements plus durs comme dans les cas de cancers. Il y a d’ailleurs maintenant dans les hôpitaux de médecine douce des services qui traitent des maladies graves. Il n’est pas question de substituer la médecine douce à la médecine traditionnelle. Mais en complément, je trouve que c’est une approche vraiment intéressante, non seulement pour soulager la douleur, mais aussi en amont des maladies. Il m’arrive de temps en temps de faire de l’acupuncture pour rétablir les énergies dans le corps, c’est quelque chose que je prends très au sérieux. S.M. : Auriez-vous des conseils de beauté à donner à nos lectrices ? S.D. : Tous les jours, je prends un cocktail de vitamines pour la peau, auquel je veux croire. En général c’est un cocktail à base de sélénium, et d’huiles pour garder une peau bien hydratée. Il m’arrive aussi de prendre des gélules solaires pour avoir bonne mine et pour limiter les effets néfastes du soleil. Je prends aussi des compléments en zinc, en magnésium, en vitamine C, en oligo-éléments. Mais je suis assez hédoniste. Je pars du principe qu’il faut se faire plaisir dans la vie et que le bien-être psychologique est souvent la base d’un bien être corporel. Le rire, par exemple, est primordial. J’ai la chance d’être entourée d’une équipe avec laquelle je ris beaucoup. Pour moi, c’est essentiel. Et puis, il faut se faire plaisir, faire de bons repas. C’est vrai qu’en vieillissant, j’ai tendance à faire attention. Je préfère faire de bons déjeuners et moins manger le soir. Le sommeil est aussi très important. On ne le répétera jamais assez mais quand on dort mal on vieillit plus vite. L’autre secret c’est de partir à la campagne. J’ai la chance d’avoir acquis une maison en Normandie. Tous les week-end, je pars me ressourcer au grand air. J’en profite pour faire du sport et surtout pour me reposer. S.M. : Qu’évoque pour vous le mot « régime » ? S.D. : Surtout de la frustration. Je pense qu’il vaut mieux apprendre à avoir une alimentation équilibrée, apprendre à associer des aliments et à bien comprendre comment cela fonctionne. C’est pour cela que j’ai été voir une diététicienne. Je dois dire qu’elle m’a tout simplement appris à manger, à ne pas faire n’importe quoi. Je trouve qu’il vaut mieux s’astreindre à une bonne hygiène alimentaire tout au long de l’année plutôt que de faire des régimes draconiens sur de courtes périodes. S.M. : Que pensez-vous de l’image de la femme aux formes sans reproche renvoyée par les médias ? S.D. : C’est dur. Je trouve que c’est véhiculer une image idéale qui ne correspond pas à la majorité des françaises. C’est quelque chose qui nous est imposé. Mais avec l’expérience et en vieillissant, je me rends compte que la séduction repose sur autre chose que ces corps maigrichons. D’abord parce que les hommes aiment bien les rondeurs et parce qu’ensuite la séduction repose aussi sur autre chose : le charme, l’intelligence, la pétillance...