Le régime crétois, prometteur d'une meilleure santé ? Il semblerait que oui, aux dires d'éminents scientifiques spécialistes en nutrition venus débattre des bénéfices de l'alimentation méditerranéenne lors de la conférence internationale EGEA du 5 au 9 juin dernier. Savoir Maigrir revient sur les trésors culinaires de l'île crétoise, pour vous convaincre de suivre l'exemple...
La Crète à travers les années
L'île regorge d'un nombre incroyable d'herbes sauvages, de légumes mais aussi d'oliviers, dont la culture remonte à l'Âge de Bronze Récent, au troisième millénaire avant J.-C. A partir du 15ème siècle, nombre de professionnels d'horizons différents s'intéressent de très près à la flore crétoise. Il faut attendre les années 60 pour que se développe le concept d'alimentation méditerranéenne : l'étude des Sept Pays, menée par Ancel Keys, établit un lien entre le taux de mortalité par maladies cardio-vasculaires et les habitudes alimentaires de différents pays, tels que les USA, la Finlande, le Japon, et bien sûr la Crète. Il est ressorti de cette étude que le taux de mortalité cardio-vasculaire était de 3 % en Crète contre 97 % en Finlande. A partir de ces chiffres, l'alimentation crétoise a alors été mise en avant, comme un modèle de prévention à prendre en compte, et à adapter par rapport aux habitudes de chaque pays. A l'heure actuelle, lorsqu'on évoque la Crète, notre rêverie s'attarde sur sa chaleur, sa variété de paysages combinant plages et campagnes, ses habitants, ses oliviers qui sèment leur cortège de saveurs colorées et rappelant à tous les bienfaits d'une cuisine savoureuse et protectrice. Car en Crète, il est possible de bien manger sans pour autant prendre du poids.
La primeur sur les végétaux
L'île regorge d'un nombre incroyable d'herbes sauvages, de légumes mais aussi d'oliviers, dont la culture remonte à l'Âge de Bronze Récent, au troisième millénaire avant J.-C. A partir du 15ème siècle, nombre de professionnels d'horizons différents s'intéressent de très près à la flore crétoise. Il faut attendre les années 60 pour que se développe le concept d'alimentation méditerranéenne : l'étude des Sept Pays, menée par Ancel Keys, établit un lien entre le taux de mortalité par maladies cardio-vasculaires et les habitudes alimentaires de différents pays, tels que les USA, la Finlande, le Japon, et bien sûr la Crète. Il est ressorti de cette étude que le taux de mortalité cardio-vasculaire était de 3 % en Crète contre 97 % en Finlande. A partir de ces chiffres, l'alimentation crétoise a alors été mise en avant, comme un modèle de prévention à prendre en compte, et à adapter par rapport aux habitudes de chaque pays. A l'heure actuelle, lorsqu'on évoque la Crète, notre rêverie s'attarde sur sa chaleur, sa variété de paysages combinant plages et campagnes, ses habitants, ses oliviers qui sèment leur cortège de saveurs colorées et rappelant à tous les bienfaits d'une cuisine savoureuse et protectrice. Car en Crète, il est possible de bien manger sans pour autant prendre du poids.
La primeur sur les végétaux
La particularité de la cuisine crétoise réside dans l'utilisation permanente des légumes, des fruits, des herbes sauvages et de l'huile d'olive, au détriment de la viande, du poisson, et des laitages dont la consommation reste modérée. Il est vrai que l'île a été influencée par une cuisine plus industrielle, en partie à cause de l'augmentation du tourisme. « L’alimentation crétoise est richement composée de légumes, de fruits et d’herbes sauvages »Même si la consommation de viande est plus fréquente dans les restaurants, la cuisine traditionnelle demeure intacte, aussi bien dans les villes que dans les coins plus reculés. L'abondance des légumes permet des préparations diverses : ils peuvent aussi bien être cuits que se présenter sous la forme de potages ou de crudités. Les fruits, tout aussi nombreux, se dégustent nature à la fin des repas ou en collation. Les fruits secs, sources de calcium, de potassium et de fibres, se mêlent aux plats, aux fruits confits et aux oléagineux (amande, noisette...). Céréales et légumineuses viennent compléter l'alimentation crétoise, en apportant leur énergie par le biais des protéines. Le poisson, également une grande source de protéines, est le plus souvent choisi gras. Sardines, maquereaux, anchois viennent agrémenter ici et là les plats, surtout dans les régions côtières. Riches en acides gras polyinsaturés de la série oméga 3, ils complètent les bienfaits de l'huile d'olive, tout en participant à une meilleure fluidité du sang. Les amateurs de fromages se régaleront essentiellement de fromages de brebis et de chèvre. Comme rafraîchissement, les citadins aiment la boisson des Dieux. Toujours consommés en quantité raisonnable, les vins rouges accompagnent la plupart des repas. En plus de jouer un rôle non négligeable dans la prévention des maladies cardio-vasculaires, car riches en polyphénols, ils ont également des effets antioxydants. Ce qu'il faut retenir : l'alimentation crétoise est simple, variée et savoureuse. Elle place l'alimentation animale en second plan, venant seulement compléter les plats de végétaux. L'apport en glucides et en fibres reste élevé, contrairement aux matières grasses, dont les lipides insaturés prédominent.