Stress, tabac, alimentation déséquilibrée : les modes de vie et les comportements sont différents selon les individus et leur histoire. Mais parfois, les mauvaises habitudes peuvent nous jouer des tours. Comment y remédier, comment prévenir la prise de poids et les situations à risque, pour mieux protéger notre santé ?
Arrêt du tabac et prise de poids : une peur de grossir pas vraiment justifiée
Lors de l'intervention de Dr Jean-Michel Oppert, du Service Nutrition à l'hôtel Dieu à Paris, et du Dr Sébastien Czernichow de l’Hôpital Paul Brousse à Villejuif, il a été expliqué qu'en France, environ 40 % de la population adulte fume régulièrement. Tuant 60 000 personnes tous les ans, le tabagisme est responsable d'un tiers des cancers et constitue un facteur de risque dans la diminution de l'espérance de vie. Malgré ces chiffres alarmants, la crainte de prendre du poids lors de l'arrêt du tabac est un obstacle majeur au sevrage, surtout chez la femme. Pourtant, l'arrêt du tabac n'entraîne qu'une prise de poids modérée, d'environ 3 à 5 kg. Seuls 10 à 15 % des sujets grossissent de plus de 13 kg, et ce risque de grossir ne concerne principalement que les moins de 55 ans, les sédentaires, les personnes fumant plus de 25 cigarettes par jour, et ceux étant de faible corpulence. La prise de poids lors de l'arrêt du tabagisme est due à une augmentation des apports énergétiques d'environ 200 à 300 kcal/j. Voilà pourquoi il arrive que certains fumeurs qui arrêtent de fumer décident de se mettre au régime par peur de grossir. Pourtant, deux essais ont suggéré qu'un programme structuré, associant régime et activité physique, pouvait n'avoir aucun effet sur la prise de poids chez les personnes soumises à la contrainte du sevrage. Il est même conseillé de ne pas entamer un régime strict pendant le début du sevrage mais de suivre des conseils diététiques lorsque le sevrage est effectif, pour une meilleure efficacité. Cela ne remet pas en cause l’importance d’une alimentation équilibrée à adopter quotidiennement, y compris au début du traitement. Concernant l’activité physique, si elle est vivement recommandée dans la vie de tous les jours, son rôle dans la prévention d’une prise de poids reste à définir : en effet, lors d’un essai, la prise de poids était inférieure dans un groupe suivant un programme d’activité physique intense. Pourtant, un an après ce programme, il n’apparaissait plus aucune différence de poids entre les groupes.
Lors de l'intervention de Dr Jean-Michel Oppert, du Service Nutrition à l'hôtel Dieu à Paris, et du Dr Sébastien Czernichow de l’Hôpital Paul Brousse à Villejuif, il a été expliqué qu'en France, environ 40 % de la population adulte fume régulièrement. Tuant 60 000 personnes tous les ans, le tabagisme est responsable d'un tiers des cancers et constitue un facteur de risque dans la diminution de l'espérance de vie. Malgré ces chiffres alarmants, la crainte de prendre du poids lors de l'arrêt du tabac est un obstacle majeur au sevrage, surtout chez la femme. Pourtant, l'arrêt du tabac n'entraîne qu'une prise de poids modérée, d'environ 3 à 5 kg. Seuls 10 à 15 % des sujets grossissent de plus de 13 kg, et ce risque de grossir ne concerne principalement que les moins de 55 ans, les sédentaires, les personnes fumant plus de 25 cigarettes par jour, et ceux étant de faible corpulence. La prise de poids lors de l'arrêt du tabagisme est due à une augmentation des apports énergétiques d'environ 200 à 300 kcal/j. Voilà pourquoi il arrive que certains fumeurs qui arrêtent de fumer décident de se mettre au régime par peur de grossir. Pourtant, deux essais ont suggéré qu'un programme structuré, associant régime et activité physique, pouvait n'avoir aucun effet sur la prise de poids chez les personnes soumises à la contrainte du sevrage. Il est même conseillé de ne pas entamer un régime strict pendant le début du sevrage mais de suivre des conseils diététiques lorsque le sevrage est effectif, pour une meilleure efficacité. Cela ne remet pas en cause l’importance d’une alimentation équilibrée à adopter quotidiennement, y compris au début du traitement. Concernant l’activité physique, si elle est vivement recommandée dans la vie de tous les jours, son rôle dans la prévention d’une prise de poids reste à définir : en effet, lors d’un essai, la prise de poids était inférieure dans un groupe suivant un programme d’activité physique intense. Pourtant, un an après ce programme, il n’apparaissait plus aucune différence de poids entre les groupes.