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Les facteurs influant sur la prise de poids

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Que faut-il faire pour ne pas prendre de poids lors de l’arrêt du tabac ?

Il est important de se rassurer et de bien comprendre qu’en arrêtant de fumer, la prise de poids, souvent de 3-4 kg, reste modérée. Ne vaut-il pas mieux prendre un peu de poids plutôt que de mettre sa santé en danger, par le biais de la cigarette ? Il faut continuer ou entreprendre une activité physique régulière, ne surtout pas diminuer de façon trop importante les apports alimentaires, l’alimentation devant rester équilibrée, et ne pas hésiter à demander de l’aide auprès des professionnels (médecins, psychologues ou diététiciens) si le sevrage est trop pénible à surmonter et les problèmes de poids invivables. Prise de poids et stress Le Pr Bernard Guy-Grand du Service Nutrition à l’Hôtel Dieu à Paris explique bien que pour certaines personnes, le stress est souvent tenu pour responsable de la prise de poids. Les stress de la vie, variant d’un sujet à un autre, sont accusés de déséquilibrer le comportement alimentaire en augmentant la prise d’aliments.

 
Qu’est-ce que le stress ?
Le stress est une réponse physiologique à une agression destinée à mobiliser les moyens de défense de l’organisme pour rétablir un équilibre menacé. Le système nerveux sympatique s’active pour donner naissance à une décharge d’adrénaline, ainsi que le système hypothalamo-hypophyso-surrénalien si l’agression devient trop grande. Cela entraîne la sécrétion de cortisol, une hormone hyperglycémiante. Il s’agit alors du Syndrome Général d’Adaptation. Les défenses stimulées de façon permanente et prolongée peuvent entraîner des lésions organiques ou un grand épuisement. La réaction de stress a un impact différent selon les prédispositions génétiques de chacun, son histoire et son vécu.


Stress et prise d’aliments

Les sensations de faim, de satiété et du rassasiement assurent un contrôle adéquat du volume et de l’intervalle des repas. Cet équilibre peut être interrompu ou fragilisé si une fonction affective ou autre prend le dessus sur les nécessités biologiques. Manger représente alors toujours plus que se nourrir. Un individu, sous la pression de son stress et de ses émotions, pourra très bien combler un vide ou s’apaiser avec de la nourriture, sans avoir faim et en ignorant les signaux de satiété. Grignotages, compulsions alimentaires ou crises boulimiques sont décrits comme des troubles du comportement alimentaire mais ne sont pas uniquement réservés aux personnes souffrant d’une prise de poids. Cette prise alimentaire d’une intensité plus ou moins forte survient lorsqu’il est difficile d’affronter des situations délicates, lorsque le contexte conflictuel est transitoire et ponctuel : lutte anti-dépressive, luttes contre l’anxiété, un vide, un manque. Il s’agit de la manifestation d’une réponse à une situation psychologiquement difficile. Mais ces troubles du comportement peuvent également devenir une réponse systématique face à toute situation de mal-être et ainsi perturber le comportement organisé autour de la conduite alimentaire.