Le stress affecte une grande majorité des femmes surtout en début de ménopause. Il se manifeste souvent pas des angoisses, de l’irritabilité et un sentiment général de mal-être. Des thérapies brèves peuvent être une option pour apprendre à mieux gérer ses émotions mais il faut savoir qu’elles s’intéressent surtout aux solutions et non aux causes. Les massages, des exercices de yoga ou de relaxation  sont à mettre au programme. Le bouleversement hormonal qu’est la ménopause peut aussi provoquer des troubles de l’humeur. Beaucoup de femmes se sentent à fleur de peau et leurs humeurs jouent les montagnes russes passant des crises d’angoisse aux crises de larmes sans raison apparente. L’explication est à chercher du côté de l’action sur le système nerveux qu’exercent également les hormones féminines. La progestérone ayant un effet calmant et anxiolytique, quand elle vient à manquer, notre résistance au stress a tendance à diminuer. Résultat : le temps que notre cerveau s'habitue à cette nouvelle donne, les contrariétés prennent parfois une importance exagérée. 

L'insomnie peut apparaître ou s'accentuer au cours de la ménopause.« Sachez que le métabolisme de base diminue d’environ 200 calories à la ménopause. » Cela est en partie dû à l'arrêt de sécrétion de la progestérone, hormone de la sédation. L'insomnie peut apparaître plutôt le matin. C'est souvent le cas pour les personnes à tendance dépressive. Des désagréments liés à l'installation de la ménopause, comme les bouffées de chaleur ou les sueurs nocturnes, entraînent en général une insomnie du milieu et de la fin de nuit. Il est important de réagir tôt. Les conseils à appliquer sont les mêmes qu’en cas d’insomnie classique : il faut d’abord veiller à bannir les excitants (café, tabac, alcool, etc.). En outre, la prise de somnifères peut être évitée en ayant recours à des méthodes naturelles qui ont vu leur efficacité reconnue, comme le yoga, les massages relaxants, l’homéopathie ou les plantes en tisane...