728 x 90

La ménopause, vivre sereinement cette étape

img
La prise de poids à la ménopause, c’est le lot commun pour un grand nombre d’entre nous. Statistiquement, on constate souvent un gain de 3 kg ou plus à cette période de la vie. La répartition de la graisse se modifie et les bourrelets ont tendance à s’installer autour du ventre. Ce qui dénote aussi une augmentation de la résistance à l’insuline. C’est le moment de tordre le coup aux idées préconçues. Premier conseil, apprenez à résister à la tentation de faire un régime draconien car pendant cette période, le risque de carences doit absolument être évité. Il est conseillé de perdre les kilos pris au début de la ménopause car l'excès de poids aggrave les bouffées de chaleur. Le poids est une donnée « programmée » dans l'organisme, et les régimes sévères perturbent ce programme, rendant l'atteinte du poids santé de plus en plus difficile. Sachez que le métabolisme de base (énergie dépensée au repos) diminue, en moyenne, d’environ 200 calories à la ménopause. Vous avez donc besoin de moins manger pour combler vos besoins en calories, tout en évitant de sauter des repas. En effet, le déclin de la production hormonale amène une baisse de la sérotonine, un neurotransmetteur qui régularise l’appétit. Votre métabolisme étant abaissé, votre organisme vous enverra des signaux de faim et de satiété en fonction de cette baisse. Soyez à l’écoute de votre corps et de votre faim.  Les portions habituellement consommées ne seront désormais plus les mêmes. Il vous faut également miser sur une alimentation saine et équilibrée, riche en fruits et légumes, qui apportent à l’organisme des fibres solubles, en isoflavones que l’on peut trouver dans le soja et en Omégas-3. Méfiez-vous des allégés et, bien sûr, bouger régulièrement. C’est bon pour la ligne et pour le moral !

Une baisse de la libido apparaît souvent lors de la ménopause. Sexuellement, vous vous sentez moins au top. Vous qui étiez toujours partante pour un câlin, voilà maintenant que vous trainez un peu des pieds, qu’il vous faut beaucoup plus de temps pour atteindre l’orgasme et que les rapports sont parfois devenus douloureux. Tout ne se passe pas que dans votre tête. Le désir sexuel féminin est lié à la présence d’estrogènes et d’androgènes, des taux qui chutent à la ménopause. De plus, l’absence de règles fait apparaître un assèchement des muqueuses vaginales chez certaines femmes diminuant ainsi la stimulation sexuelle. Stress, dépression, perte de confiance en soi peuvent aussi provoquer une perte de la libido. S’il est également possible d’avoir recours à des lubrifiants pour hydrater la muqueuse vaginale, la communication au sein du couple est certainement la solution clé pour contrer la baisse de libido. 
 
 
Un conseil : pratiquez une activité physique régulière
En effet, l’exercice physique est un excellent moyen naturel pour évacuer la tension nerveuse, limiter la prise de poids, mais également de diminuer les bouffées de chaleur et autres troubles du climatère. Une bonne façon d’augmenter son niveau d’activité physique ? La salle de sport n’est pas impérative. Il faut l’intégrer le plus possible à sa vie quotidienne : emprunter les escaliers plutôt que l’ascenseur, ne pas utiliser sa voiture ou la stationner moins près de sa destination, passer du temps avec une amie en faisant une marche avec elle plutôt qu’en prenant un café (la marche est peut-être l’exercice physique le plus fortement recommandé),  jardiner, ramasser des feuilles, ou encore profiter d’une émission de télé pour faire des étirements ou des exercices de musculation. Autant de gestes simples dont les bénéfices peuvent être considérables. À noter : il n’est pas nécessaire d’avoir une activité ininterrompue pour obtenir des bienfaits sur la santé ; trois périodes de 10 minutes dans la journée procurent autant de bénéfices qu’une période unique de 30 minutes. L’important, c’est la régularité (jusqu’à une heure par jour, et tout au long de l’année), la persévérance et une intensité adaptée, c’est-à-dire qui procure un bon essoufflement.