La sédentarité tue. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) l’a même classée parmi les 10 premières causes de mortalité dans le monde. La sédentarité est en effet responsable de nombreux problèmes de santé (obésité, maladies cardiaques, diabète, cancer,…) - et elle réduit la durée de vie. Chaque année, plus de 5 millions de personnes dans le monde meurent prématurément d’un excès de sédentarité. Une grande étude de la revue médicale The Lancet en juillet 2012 a ainsi montré que cela concernait un décès sur 10 et qu’elle entraînait autant de morts que le tabac.
Des chiffres terrifiants qui donnent la mesure de la menace invisible que fait peser la sédentarité sur notre santé. Ses conséquences sanitaires et économiques deviennent, en effet, préoccupantes car choisir la sédentarité ampute notre capital santé et va, à terme, nous coûter très cher en durée mais surtout en qualité de vie. En France, si les 37 millions, estimés, de sédentaires se mettaient à bouger, l’économie réalisée serait de 10 milliards d’euros et de 500 millions d’euros si seulement 5% d’entre eux changeaient leur mode de vie. À ces dépenses de santé s’ajoute le coût des effets négatifs de la sédentarité sur le rendement scolaire et la productivité des travailleurs.
Des chiffres qui font réfléchir
Dans le monde, l’inactivité physique serait responsable de 7% des cas de diabète de type 2, de 6% des insuffisances coronaire, de 10% des cas de cancer du sein et de 10 % des cas du cancer du colon et qu’elle serait également à l’origine des 9% des cas de décès prématurés.
Dans le monde, l’inactivité physique serait responsable de 7% des cas de diabète de type 2, de 6% des insuffisances coronaire, de 10% des cas de cancer du sein et de 10 % des cas du cancer du colon et qu’elle serait également à l’origine des 9% des cas de décès prématurés.
Dans ces données, il faut signaler que les femmes seraient plus inactives que les hommes. Cette donnée s’expliquerait par le temps qu’elles consacrent à leurs obligations familiales et professionnelles.
Comment sortir de ce tableau plutôt sombre ? En prenant soi-même des habitudes de vie simples. L’essentiel du message est simple à retenir : quand vous pouvez marchez au lieu de rester immobile, marchez. Quand vous pouvez être debout au lieu d’être assis, levez-vous.
L’activité physique fait partie de notre quotidien. Il n’y a pas de déplacement sans effort physique. Il faut bouger mais bouger ne veut pas dire faire du sport. L’activité physique n’est pas l’exercice physique ou le sport. Pour prévenir la sédentarité, il faut pratiquer de l’activité physique et non du sport même si la pratique sportive n’est pas interdite à ceux qui le désirent. Plus que de sédentarité, il faudrait parler de comportements sédentaires qui se caractérisent par des activités au cours desquelles le corps bouge peu et ne dépense donc pas d’énergie. Ainsi, on peut pratiquer un sport une ou deux fois par semaine (pour se donner bonne conscience ?) et avoir un comportement sédentaire le reste du temps.
D’ailleurs, qu’entend-on par activité physique ? Selon l’OMS, on peut ainsi définir « tout mouvement corporel produit par les muscles squelettiques entraînant une dépense d’énergie supérieure à celle du repos ».« La sédentarité est responsable de nombreux problèmes de santé et réduit la durée de vie. » Cette définition a conduit l’OMS à classer comme physiquement inactives les personnes qui réalisent moins de 30 minutes par jour, éventuellement fractionnées (3 fois 10 mn) d’activité physique modérée (on verra plus loin ce qu’on entend par modérée).
Pour donner un exemple concret : aller chercher son pain à pied est une activité physique. Voilà déjà un bon point de départ, non ? La marche, c’est presque la solution miracle, à la portée de tous. Or, nous marchons de moins en moins pour accomplir les trajets quotidiens. Beaucoup d’entre nous sont loin des 10 000 pas minimum que nous devrions faire par jour (ce qui correspond aux fameuses 30 minutes d’activité physique régulière par jour). Et pourtant un quart de nos déplacements font moins d’un km et parcourir tranquillement 500 m à pied ne prend que 8 mn. Mais la course au temps nous fait souvent choisir la solution de facilité. On devient de plus en plus paresseux et on culpabilise. C’est le cercle vicieux.
Tout déplacement nous fait consommer de l’énergie. À quoi sert cette énergie ? Elle permet à notre cœur de battre, à notre cerveau de réfléchir et aux cellules des autres organes de notre corps de fonctionner harmonieusement. Cette dépense énergétique augmente dès que nous bougeons pour pouvoir contracter les muscles sollicités.
Il existe différentes manières de calculer notre dépense énergétique. Pour faire court : l’énergie qui permet à nos cellules de fonctionnement provient de la combustion de calories apportées par l’alimentation. Pour brûler ces calories, nous utilisons de l’oxygène. Le calcul de l’oxygène utilisé permet de déterminer la dépense énergétique, dont l’unité, le MET (Metabolic Equivalent of Task). Ainsi en période de sommeil allongé, nous consommons 1 MET ; ce qui permet de brûler grosso modo un 1 kcal/h. Cette dépense est à peine plus élevée (1,5 MET) quand vous conduisez, lisez dans votre fauteuil, regardez la télé ou êtes devant votre ordinateur !
Le poids, bien sûr, entre en ligne de compte, dans la prise en compte des dangers de la sédentarité, surtout dans les pays occidentaux. Il faut savoir, qu’à poids égal, les sujets les plus sédentaires ont une espérance de vie plus courte. Ce poids dépend en grande partie du bilan énergétique de chaque organisme. Dès lors, si l’on veut que notre poids reste stable, les apports énergétiques représentés par l’alimentation devront être équilibrés par les sorties et donc essentiellement par le mouvement. Cependant, inutile de sauter un repas, privilégiez une alimentation équilibrée et restez moins assis pour brûler les calories ingérées.
Comment sortir de ce tableau plutôt sombre ? En prenant soi-même des habitudes de vie simples. L’essentiel du message est simple à retenir : quand vous pouvez marchez au lieu de rester immobile, marchez. Quand vous pouvez être debout au lieu d’être assis, levez-vous.
L’activité physique fait partie de notre quotidien. Il n’y a pas de déplacement sans effort physique. Il faut bouger mais bouger ne veut pas dire faire du sport. L’activité physique n’est pas l’exercice physique ou le sport. Pour prévenir la sédentarité, il faut pratiquer de l’activité physique et non du sport même si la pratique sportive n’est pas interdite à ceux qui le désirent. Plus que de sédentarité, il faudrait parler de comportements sédentaires qui se caractérisent par des activités au cours desquelles le corps bouge peu et ne dépense donc pas d’énergie. Ainsi, on peut pratiquer un sport une ou deux fois par semaine (pour se donner bonne conscience ?) et avoir un comportement sédentaire le reste du temps.
D’ailleurs, qu’entend-on par activité physique ? Selon l’OMS, on peut ainsi définir « tout mouvement corporel produit par les muscles squelettiques entraînant une dépense d’énergie supérieure à celle du repos ».« La sédentarité est responsable de nombreux problèmes de santé et réduit la durée de vie. » Cette définition a conduit l’OMS à classer comme physiquement inactives les personnes qui réalisent moins de 30 minutes par jour, éventuellement fractionnées (3 fois 10 mn) d’activité physique modérée (on verra plus loin ce qu’on entend par modérée).
Pour donner un exemple concret : aller chercher son pain à pied est une activité physique. Voilà déjà un bon point de départ, non ? La marche, c’est presque la solution miracle, à la portée de tous. Or, nous marchons de moins en moins pour accomplir les trajets quotidiens. Beaucoup d’entre nous sont loin des 10 000 pas minimum que nous devrions faire par jour (ce qui correspond aux fameuses 30 minutes d’activité physique régulière par jour). Et pourtant un quart de nos déplacements font moins d’un km et parcourir tranquillement 500 m à pied ne prend que 8 mn. Mais la course au temps nous fait souvent choisir la solution de facilité. On devient de plus en plus paresseux et on culpabilise. C’est le cercle vicieux.
Tout déplacement nous fait consommer de l’énergie. À quoi sert cette énergie ? Elle permet à notre cœur de battre, à notre cerveau de réfléchir et aux cellules des autres organes de notre corps de fonctionner harmonieusement. Cette dépense énergétique augmente dès que nous bougeons pour pouvoir contracter les muscles sollicités.
Il existe différentes manières de calculer notre dépense énergétique. Pour faire court : l’énergie qui permet à nos cellules de fonctionnement provient de la combustion de calories apportées par l’alimentation. Pour brûler ces calories, nous utilisons de l’oxygène. Le calcul de l’oxygène utilisé permet de déterminer la dépense énergétique, dont l’unité, le MET (Metabolic Equivalent of Task). Ainsi en période de sommeil allongé, nous consommons 1 MET ; ce qui permet de brûler grosso modo un 1 kcal/h. Cette dépense est à peine plus élevée (1,5 MET) quand vous conduisez, lisez dans votre fauteuil, regardez la télé ou êtes devant votre ordinateur !
Le poids, bien sûr, entre en ligne de compte, dans la prise en compte des dangers de la sédentarité, surtout dans les pays occidentaux. Il faut savoir, qu’à poids égal, les sujets les plus sédentaires ont une espérance de vie plus courte. Ce poids dépend en grande partie du bilan énergétique de chaque organisme. Dès lors, si l’on veut que notre poids reste stable, les apports énergétiques représentés par l’alimentation devront être équilibrés par les sorties et donc essentiellement par le mouvement. Cependant, inutile de sauter un repas, privilégiez une alimentation équilibrée et restez moins assis pour brûler les calories ingérées.