Le sommeil est essentiel à notre équilibre physique et psychologique, mais pas toujours réparateur. Indispensable au bon développement du cerveau, il permet de reprendre des forces tout en assurant des fonctions métaboliques. Cependant, même si nous y passons en moyenne près d'un tiers de notre vie, certains d'entre nous ne dorment pas assez et le manque de sommeil peut avoir de fâcheuses conséquences sur notre santé. Alors comment y remédier ?
Les différents troubles
Les différents troubles du sommeil se divisent en deux grandes catégories : les parasomnies, plus communément appelées "réveils nocturnes", qui ne perturbent pas énormément le sommeil. Sous cette appellation, on regroupe pêle-mêle des problèmes tels que le somnambulisme, les terreurs nocturnes ou encore l'incontinence urinaire au cours de la nuit, surtout chez les enfants. Cependant, malgré la gêne occasionnée, ces troubles ne modifient pas significativement la qualité du sommeil et n'altèrent pas la vigilance pendant la journée.
Les dyssomnies quant à elles, constituent un problème plus sérieux, même si elles regroupent une variété immense de troubles différents, du plus bénin au plus préoccupant. Concrètement, elles désignent à la fois la narcolepsie - des troubles entraînant des endormissements excessifs et incontrôlés pendant la journée - et les insomnies. On estime que ces dernières touchent près de 20 % de la population et qu'elles se manifestent de manière sévère pour environ une personne sur 10.
Les causes
Les insomnies peuvent être d'origine extrinsèque et causer un stress temporaire : changement d'activité professionnelle ou examen par exemple, qui sont des facteurs susceptibles d'entraîner des troubles passagers. De la même manière, la maladie ou le décès d'un proche, une rupture sentimentale, sont communément des vecteurs d'insécurité émotionnelle qui ne favorisent pas l'endormissement.
La modification de l'environnement peut aussi jouer un rôle dans une insomnie temporaire. Dormir à l'hôtel ou en altitude à la montagne peut causer des perturbations, dans ce dernier cas à cause de la raréfaction de l'oxygène dans l'air.« Les insomnies touchent près de 20 % de la population. »
Toutefois, quelle que soit la cause à laquelle ils sont liés, si les troubles du sommeil persistent plus de trois semaines, l'insomnie devient alors chronique et il peut s'avérer nécessaire de consulter un médecin.
Mais avant d'en arriver là, quelques changements dans votre hygiène de vie pourront peut-être vous aider à retrouver un sommeil de bébé.
Nos conseils pour vous éclairer sur de nouvelles pistes :
Le rôle de l’alimentation
Êtes-vous sûre d'avoir de bonnes habitudes alimentaires ? Car celles-ci ont une influence directe sur la qualité de notre sommeil. Raison pour laquelle au dîner, il est recommandé d'éviter deux extrêmes : ne rien manger du tout et s'adonner à des excès.
D'une part, en s'endormant à jeun on court le risque d'être réveillé par des crampes d'estomac, voire une fringale irrépressible. Pas terrible d'opérer une descente en règle dans le réfrigérateur au beau milieu de la nuit !
D'autre part, un bon sommeil exige une température de l'organisme relativement basse et la digestion l'augmente. Si vous avez joué les Pantagruel lors de votre repas du soir, vous risquez d'en ressentir les effets pervers. Pour la même raison, veillez également à vous coucher au moins une heure après la fin du dîner.
Pour bien dormir, mieux vaut aussi éviter certains types d'aliments le soir. Trop riches, bien sûr, comme les fritures, les feuilletés, les plats à base de fromage... mais aussi difficiles à digérer, comme les champignons ou le chou, entre autres.