Témoignages

« À la base, je suis quelqu’un de très émotif, et ce depuis mon plus jeune âge. Je rougis pour un rien, il m’arrive de verser quelques larmes lorsque je suis en conflit avec quelqu’un. Et après, j’ai honte de m’être comportée ainsi. Pendant longtemps, mon émotivité m’a rendue malheureuse parce que je n’arrivais pas à la contrôler. Et puis un jour, j’ai décidé de me ressaisir. J’avais eu un conflit avec ma supérieure et je ne contrôlais plus la situation. Plutôt que de m’affirmer et d’expliquer calmement mon point de vue, je perdais tous mes moyens en bafouillant, en cherchant mes mots. Après chaque entretien, j’étais rouge comme une tomate. J’ai tellement mal vécu cette période que j’ai fini par développer un ulcère. Quand mon médecin m’a dit qu’il fallait que j’apprenne à me calmer si je ne voulais pas nuire à ma santé, j’ai eu un déclic. J’ai entrepris des séances avec psy qui m’ont libérée ! Aujourd’hui, je vis bien avec mes émotions, je les accepte, je les écoute et je prends du recul. Bref, je m’assume et je suis bien mieux dans ma peau ».
Sofia, 41 ans.
 
« Ma famille m’a toujours trouvée trop sensible. Pour un rien, je pouvais soit m’emporter soit pleurer. En grandissant, j’ai réussi à canaliser mon hypersensibilité, même s’il m’arrive parfois de bouillir intérieurement. C’est vrai que je ressens tout très fort, à l’intérieur de moi. Tout me touche. Alors j’ai appris à m’en servir, dans mes fresques. Je suis peintre et j’ai commencé à vivre de mon art le jour où j’ai compris que je devais laisser s’exprimer mes émotions dans les peintures. J’ai ressenti ça comme un immense soulagement lorsque j’ai réussi à m’exprimer ainsi et je dois dire qu’à présent, je suis totalement épanouie et en phase avec mes émotions ! »
Clara, 36 ans.