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3 / Je lâche prise pour me faire plaisir

Au lieu de vouloir tout maîtriser à tout prix, apprenez à lâcher prise. « Voici un petit exercice qui permet de se familiariser avec cette notion, indique Marie Borrel dans son livre intitulé Les clés du bien-être au quotidien pour être au top dans sa tête et dans son corps, aux Editions Solar. Imaginez la vie comme une rivière : elle coule, parfois paisible, parfois orageuse. Son parcours est parsemé d’embûches, mais aussi de plages… Il y a des gens qui restent sur la rive et la regardent couler. Certes, ils ne risquent pas de souffrir de sa froideur ni de sa violence, mais ils ne peuvent pas savourer non plus sa fraîcheur en été. D’autres ont accepté d’y plonger mais, n’osant se laisser aller, ils restent accrochés à la rive, subissant de plein fouet la violence de son cours. Enfin, il y a ceux qui acceptent de se laisser aller dans le courant. Ils font confiance au cours de l’eau et n’essaient pas de le contrarier. Ceux-là lâchent prise ». Moralité. « Acceptez de vous laisser aller aux aléas de la vie, bons ou mauvais. Lâchez prise ! »

2 règles à adopter au quotidien

Ayez la main légère avec les matières grasses

Huiles et margarine pour vos fritures, beurre pour vos tartines, crème pour vos sauces, mayonnaise (constituée essentiellement d’huile) pour vos entrées avec salades ou crudités… vous usez et abusez des principales matières grasses d’origine animale ou bien végétale. Pourtant l’essentiel est de les choisir avec discernement. C’est en tout cas ce que rappelle encore le Guide alimentaire. « Selon les acides gras qu’elles contiennent, elles ont des effets plus ou moins favorables sur la santé (surtout sur le cholestérol sanguin et l’état des artères) ». L’idéal est de privilégier le meilleur équilibre dans la façon dont vous les utilisez. Préférez les matières grasses végétales. Chaque huile possède son propre goût et ses qualités. Il est important de les varier au maximum afin de profiter de leurs atouts particuliers. Car elles renferment des acides gras mono ou polyinsaturés, de la vitamine E… Passage en revue de leurs avantages spécifiques. L’huile de colza, de tournesol, de maïs et de soja sont de saveur neutre. Servez-vous de l’huile d’arachide pour vos cuissons. Quant à l’huile d’olive, elle est plus forte en goût. D’où l’intérêt de la marier dans vos salades à l’huile de colza. Car celle-ci est riche en acides gras polyinstaturés oméga 3. Sachant que toutes deux sont une belle et excellente réserve d’acides gras mono-insaturés. Quant à l’huile de noix, elle ravira vos papilles de sa pleine saveur. De plus, elle a une bonne teneur en oméga 3. Certes, rien ne vous retient. Il ne s’agit pas non plus de vous priver. D’autant que vous risquez de craquer par la suite. Mais il est surtout recommandé de rester raisonnable avec vos proportions. Ce qui est le cas quand vous souhaitez vous accorder quelques tartines de beurre le matin. Ou encore lorsque vous voulez ajouter de la crème ou du beurre (plutôt cru que cuit, de préférence) de temps à autres dans certaines de vos recettes de base. « Mais quelle que soit la nature des matières grasses (huiles, beurre et margarines), elles sont toutes très caloriques, souligne le Guide alimentaire. La consommation excessive de matières grasses ajoutées (ainsi que des matières grasses cachées dans les aliments) favorise la prise de poids. Pour profiter du goût des aliments, inutile de surcharger de mayonnaise vos œufs durs ou vos frites, par exemple. Et si vous désirez réduire vos apports en graisses, vous pouvez trouver dans le commerce des pâtes à tartiner, vinaigrettes et mayonnaises allégées ».

- Limitez votre consommation de sel
Salez vos plats avec légèreté. Lorsque vous cuisinez ou que vous mangez, testez votre plat en le goûtant avant d’ajouter une dose de sel voire de resaler. Réduisez votre consommation de fromages, de charcuteries les plus salés et de produits apéritifs salés. Ne laissez pas systématiquement la salière sur la table. Et privilégiez de préférence le sel iodé.