• Différentes filières de distribution
Les produits biologiques se retrouvent donc dans de nombreux réseaux de distribution dont la configuration varie d’un pays à l’autre. Dans les grandes surfaces, vous trouverez prioritairement des produits bio transformés et importés. Certains grands distributeurs développent par exemple considérablement leur gamme de prêt à manger (convenience) bio. Le fait que la bio soit souvent mélangée aux produits diététiques et aux produits de régime sur les étalages des GMS peut créer une certaine confusion dans l’esprit des consommateurs et véhiculer une image réductrice de la bio. En France, il existe des alternatives très bien organisées à la grande distribution, notamment un réseau important de magasins, connu sous le nom de Biocoop, exclusivement dédié à la bio. Cette Société Anonyme Coopérative réunit en son sein des groupements de producteurs et des organisations de consommateurs. « Le réseau Biocoop s’attache à concilier les trois éléments de la « bio-attitude » que sont la pérennité, l’équité et la santé, explique notre intervenant. Elle encourage plutôt ses clients à consommer local et saisonnier. D’autres réseaux, oeuvrant dans le même sens tant au niveau régional que national, ainsi que des commerçants indépendants, permettent à celles et ceux qui le souhaitent de s’approvisionner régulièrement en produits bio de grande qualité. »
• Acheter bio futé
Comment acheter bio futé ? On peut commencer en achetant des aliments au plus près de leur état naturel et en vrac. Il s’agit ensuite de favoriser des circuits d’acheminement (distribution) courts plutôt que longs. « Moins il y a d’intermédiaires, plus le produit a une chance d’être frais et plus son prix peut être intéressant, note Jacques-Pascal Cusin. A ce titre, les marchés forains de producteurs peuvent se révéler très attrayants. Vous y trouverez des produits frais de saison et de proximité, le paysan étant le seul intermédiaire entre la terre et vous ».
• Une consommation différente
Lorsqu’on s’alimente bio, on change un peu sa manière de consommer. « Il s’agit déjà de faire preuve de cohérence dans ses choix, indique notre spécialiste. En ayant à l’esprit les trois piliers de la « bio-attitude », on encourage le développement d’habitudes de consommation alimentaire résolument tournées vers le futur. Trois grands défis que doit relever notre société sont en effet d’ordre environnemental, social et de santé publique. La « bio attitude » en tient compte. Eviter les pièges d’une consommation irresponsable et effrénée est donc possible, tout en s’y retrouvant tant au niveau de la qualité que du prix. »
Les conseils de Jacques-Pascal Cusin pour acheter bio futé :
Les 3 critères de base pour acheter bio futé sont : le respect de l’esprit de la bio : pérennité, équité, santé ; le choix d’un circuit de distribution cohérent ; un bon rapport qualité/juste prix. Quelques principes naissent de ces fondements : Privilégier les produits de saison, de proximité, ainsi que les variétés anciennes ; préférer les aliments complets, dans leur état naturel, aux aliments transformés ; réduire sa consommation de produits animaux (viande et produits laitiers) qui coûtent cher et qui, en excès, nuisent à la santé ; acheter le plus possible en vrac, afin d’éviter de payer l’emballage et son marketing ; favoriser les circuits courts, car plus il y a d’intermédiaires entre le producteur et le consommateur, plus le prix augmente. Consommer bio : Consommer bio, c’est consommer différemment ; c’est privilégier la qualité et non la quantité. Pour qu’un aliment bio révèle ses qualités, il doit : provenir d’une agriculture de plein champ ; avoir été cueilli ou récolté à maturité ; avoir été transporté et conservé dans des conditions d’hygiène et de température adéquates ; le cas échéant, être transformé et cuisiné avec respect pour ses qualités gustatives et nutritionnelles ; être savouré dans la détente. Cuisiner bio, c’est : Mettre en valeur les qualités nutritionnelles et gustatives du produit ; Cuisiner avec douceur ; Cuisiner équilibré en favorisant les végétaux ; Cuisiner par le cœur, pour le corps et pour l’esprit.
Quelques pistes :
Renoncer aux produits exotiques sans label équitable fiable et cohérent ; accepter de payer pour une alimentation de qualité, dans un rapport « qualité-juste prix » ; favoriser les circuits courts, les produits locaux et saisonniers ; diminuer sa consommation de produits et sous-produits animaux ; acheter si possible en vrac ; adapter ses habitudes au variations naturelles du marché ; considérer le temps dévolu aux achats alimentaires comme un temps important ; cuisiner avec soin, pour le plaisir et pour la santé.
Les produits biologiques se retrouvent donc dans de nombreux réseaux de distribution dont la configuration varie d’un pays à l’autre. Dans les grandes surfaces, vous trouverez prioritairement des produits bio transformés et importés. Certains grands distributeurs développent par exemple considérablement leur gamme de prêt à manger (convenience) bio. Le fait que la bio soit souvent mélangée aux produits diététiques et aux produits de régime sur les étalages des GMS peut créer une certaine confusion dans l’esprit des consommateurs et véhiculer une image réductrice de la bio. En France, il existe des alternatives très bien organisées à la grande distribution, notamment un réseau important de magasins, connu sous le nom de Biocoop, exclusivement dédié à la bio. Cette Société Anonyme Coopérative réunit en son sein des groupements de producteurs et des organisations de consommateurs. « Le réseau Biocoop s’attache à concilier les trois éléments de la « bio-attitude » que sont la pérennité, l’équité et la santé, explique notre intervenant. Elle encourage plutôt ses clients à consommer local et saisonnier. D’autres réseaux, oeuvrant dans le même sens tant au niveau régional que national, ainsi que des commerçants indépendants, permettent à celles et ceux qui le souhaitent de s’approvisionner régulièrement en produits bio de grande qualité. »
• Acheter bio futé
Comment acheter bio futé ? On peut commencer en achetant des aliments au plus près de leur état naturel et en vrac. Il s’agit ensuite de favoriser des circuits d’acheminement (distribution) courts plutôt que longs. « Moins il y a d’intermédiaires, plus le produit a une chance d’être frais et plus son prix peut être intéressant, note Jacques-Pascal Cusin. A ce titre, les marchés forains de producteurs peuvent se révéler très attrayants. Vous y trouverez des produits frais de saison et de proximité, le paysan étant le seul intermédiaire entre la terre et vous ».
• Une consommation différente
Lorsqu’on s’alimente bio, on change un peu sa manière de consommer. « Il s’agit déjà de faire preuve de cohérence dans ses choix, indique notre spécialiste. En ayant à l’esprit les trois piliers de la « bio-attitude », on encourage le développement d’habitudes de consommation alimentaire résolument tournées vers le futur. Trois grands défis que doit relever notre société sont en effet d’ordre environnemental, social et de santé publique. La « bio attitude » en tient compte. Eviter les pièges d’une consommation irresponsable et effrénée est donc possible, tout en s’y retrouvant tant au niveau de la qualité que du prix. »
Les conseils de Jacques-Pascal Cusin pour acheter bio futé :
Les 3 critères de base pour acheter bio futé sont : le respect de l’esprit de la bio : pérennité, équité, santé ; le choix d’un circuit de distribution cohérent ; un bon rapport qualité/juste prix. Quelques principes naissent de ces fondements : Privilégier les produits de saison, de proximité, ainsi que les variétés anciennes ; préférer les aliments complets, dans leur état naturel, aux aliments transformés ; réduire sa consommation de produits animaux (viande et produits laitiers) qui coûtent cher et qui, en excès, nuisent à la santé ; acheter le plus possible en vrac, afin d’éviter de payer l’emballage et son marketing ; favoriser les circuits courts, car plus il y a d’intermédiaires entre le producteur et le consommateur, plus le prix augmente. Consommer bio : Consommer bio, c’est consommer différemment ; c’est privilégier la qualité et non la quantité. Pour qu’un aliment bio révèle ses qualités, il doit : provenir d’une agriculture de plein champ ; avoir été cueilli ou récolté à maturité ; avoir été transporté et conservé dans des conditions d’hygiène et de température adéquates ; le cas échéant, être transformé et cuisiné avec respect pour ses qualités gustatives et nutritionnelles ; être savouré dans la détente. Cuisiner bio, c’est : Mettre en valeur les qualités nutritionnelles et gustatives du produit ; Cuisiner avec douceur ; Cuisiner équilibré en favorisant les végétaux ; Cuisiner par le cœur, pour le corps et pour l’esprit.
Quelques pistes :
Renoncer aux produits exotiques sans label équitable fiable et cohérent ; accepter de payer pour une alimentation de qualité, dans un rapport « qualité-juste prix » ; favoriser les circuits courts, les produits locaux et saisonniers ; diminuer sa consommation de produits et sous-produits animaux ; acheter si possible en vrac ; adapter ses habitudes au variations naturelles du marché ; considérer le temps dévolu aux achats alimentaires comme un temps important ; cuisiner avec soin, pour le plaisir et pour la santé.
