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Où se cachent les oméga 3 ?

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Recommandations

Les pouvoirs publics estiment qu’il est urgent de rétablir un équilibre, en diminuant nos apports en oméga 6 (présents dans les huiles de tournesol, maïs, soja, colza, arachide, bourrache, carthame, germe de blé, noix, olive, pépins de raisin..., les volailles, le porc, le jaune d’œuf, les viandes, les graisses animales, le germe de blé, les céréales, les légumes secs) et en augmentant nos apports en oméga 3. Ceux-ci sont présents dans les huiles de colza, noix, soja, les poissons gras (hareng, saumon, sardines, maquereau...), les légumes verts à feuilles (épinards...), les fruits oléagineux (noix, amandes...). Pour avoir 1,6 g d’oméga 3, il faut consommer environ : 53 g de hareng ou 64 g de maquereau ou 100 g de sardine à l’huile ou 123 g de saumon ou 18 g d’huile de colza (2 cuillerées à soupe) ou 13 g d’huile de noix ou 23 g d’huile de soja ou 46 g de noix ou 1,6 kg d’olives ou d’épinards (quantité peu réaliste). En plus de ces aliments naturellement riches, il est possible de consommer des aliments enrichis (enrichissement direct via l’utilisation d’ingrédients riches en acides gras oméga 3, enrichissement indirect des œufs, du lait... via l’utilisation de graines de lin riches en oméga 3 pour nourrir les animaux). Vous pouvez donc choisir ces aliments pour améliorer vos apports en oméga 3 (pour savoir comment les consommer, lisez l’étiquetage qui mentionne obligatoirement l’apport d’oméga 3 aux 100 g et à la portion).

Pour éviter des dérives au niveau de l’utilisation des oméga 3 dans l’industrie et de la communication faite sur leurs effets santé, l’AFSSA (Agence française de sécurité sanitaire des aliments) a simplement autorisé les mentions suivantes pour l’instant :
- « source d’acides gras oméga 3 » : lorsque 100 g d’un aliment couvrent au moins 15 % de l’apport conseillé en acide alpha-linolénique (2 g/j) pour l’homme. - « riche en acides gras oméga 3 » : à partir de 30 % de l’apport conseillé.
- « le produit participe/contribue au rééquilibrage des apports en acides gras oméga 3 » : (un certain nombre de conditions nutritionnelles doit être rempli par le produit).
- « les acides gras oméga 3 participent/contribuent au bon fonctionnement du système cardio-vasculaire ».
L’AFSSA considère que d’autres allégations du type « les acides gras oméga 3 permettent un meilleur fonctionnement du système cardio-vasculaire », « les acides gras oméga 3 pour conserver un cœur et des artères solides »... ne sont pas fondées. Vous l’avez compris : vous devez améliorer vos apports en acides gras oméga 3 ! Varier vos huiles et consommer du poisson trois fois par semaine (dont un poisson gras) sont déjà de bons réflexes que vous pouvez mettre en place. Même si les oméga 3 n’ont pas encore livré tous leurs secrets, ces gestes alimentaires ne peuvent être que bénéfiques pour votre santé physique et mentale. Vous pouvez également opter pour des aliments enrichis en oméga 3 comme certains corps gras. Quant aux gélules et autres compléments, leur consommation n’est pas nécessaire car l’alimentation peut être suffisante pour rééquilibrer les apports en oméga 3 et car ils peuvent être responsables d’un excès en oméga 3, plus néfaste que bénéfique. En cas de doute, interrogez un diététicien ou un médecin nutritionniste.

Pour en savoir plus : « La Vérité sur les oméga 3 », Jean-Marie Bourre, éditions Odile Jacob