Le petit déjeuner n’est pas un repas comme les autres : il intervient au réveil, alors que l’organisme hésite encore entre repos et activité, que la glycémie est basse, et la réserve en sucre du foie(glycogène) est presque épuisée. Se réveiller par un café chaud et une douche ne suffisent pas pour nous mettre sur pied : il faut apporter au corps le carburant indispensable à son fonctionnement, à l’intérieur d’un repas équilibré.
1 - Réhydrater l’organisme : ce dernier, après la nuit, manque d’eau, d’où la nécessité de boire abondamment : au minimum un grand verre d’eau, plus une boisson chaude (par contre, trois bols de café, non…). Au repos, le corps perd en moyenne 400 ml d’eau par nuit, il faut la remplacer et éviter de dormir dans une pièce trop chauffée.
2 - L’apport calorique doit représenter 20 à 25% de l’apport journalier. Si 92% des enfants prennent un petit déjeuner en France, 20% des adultes l’oublient, et un adulte sur deux l’escamote !
3 - Le rôle vital des glucides
Pour le système nerveux, le carburant principal et presque exclusif est le glucose. L’approvisionnement généreux ou limité en glucose modifie certains processus intellectuels et en particulier la faculté de mémorisation et d’apprentissage : il faut des glucides pour notre petite cervelle !
Sous quelle forme, les glucides ? Un apport trop important de sucres rapides (confiture,cookies,nutella) entraîne peut être un sentiment d’euphorie très passager (sérotonine sécrétée par le cerveau), mais aussi une élévation trop brutale du sucre dans le sang, suivie, à cause d’une réaction de défense du corps, d’une chute de la glycémie (hypoglycémie réactionnelle) par secretion d’insuline.« Riche en vitamine C, le fruit du matin apparaît comme indispensable ! » Résultat : une baisse de concentration et des facultés intellectuelles, dans les deux heures qui suivent la prise alimentaire; ce qui rend la pause de 10 heures dangereuse pour certains qui se sentent obligés de s’offrir un deuxième petit déjeuner : chocolat chaud au distributeur et un demi-paquet de biscuits… Pour éviter ce phénomène, il faut limiter les sucres rapides et prendre une bonne ration de sucres lents : au minimum 50 grammes de pain (baguette, multi-céréale, campagne, seigle…tout pain est bon, à choisir et à varier selon vos goûts) ou des céréales (5 cuillers à soupe minimum); le muesli sans sucre ajouté, les flocons d’avoine, sont plus riches en fibres et distribuent plus lentement le glucose dans le sang. Attention aux céréales soufflées et sucrées,vous aurez faim plus tôt.
4 - Protéines : pourquoi et sous quelle forme ? On a pu démontrer qu’associées aux glucides les protéines donnent un sentiment de satiété et de bien-être plus durable que les sucres rapides…sans parler du rôle de réparateur et générateur cellulaire ! Un grand bol de lait, ou deux yaourts, du fromage blanc ou un fromage à pâte ferme permettent aussi de recharger l’organisme en calcium. Peu de Français prennent un petit déjeuner " anglais ", comprenant du jambon ou un oeuf, ce qui est dommage : ce repas complet assure une matinée sans fringale, et permet au corps de démarrer sans risque de fatigue.
2 - L’apport calorique doit représenter 20 à 25% de l’apport journalier. Si 92% des enfants prennent un petit déjeuner en France, 20% des adultes l’oublient, et un adulte sur deux l’escamote !
3 - Le rôle vital des glucides
Pour le système nerveux, le carburant principal et presque exclusif est le glucose. L’approvisionnement généreux ou limité en glucose modifie certains processus intellectuels et en particulier la faculté de mémorisation et d’apprentissage : il faut des glucides pour notre petite cervelle !
Sous quelle forme, les glucides ? Un apport trop important de sucres rapides (confiture,cookies,nutella) entraîne peut être un sentiment d’euphorie très passager (sérotonine sécrétée par le cerveau), mais aussi une élévation trop brutale du sucre dans le sang, suivie, à cause d’une réaction de défense du corps, d’une chute de la glycémie (hypoglycémie réactionnelle) par secretion d’insuline.« Riche en vitamine C, le fruit du matin apparaît comme indispensable ! » Résultat : une baisse de concentration et des facultés intellectuelles, dans les deux heures qui suivent la prise alimentaire; ce qui rend la pause de 10 heures dangereuse pour certains qui se sentent obligés de s’offrir un deuxième petit déjeuner : chocolat chaud au distributeur et un demi-paquet de biscuits… Pour éviter ce phénomène, il faut limiter les sucres rapides et prendre une bonne ration de sucres lents : au minimum 50 grammes de pain (baguette, multi-céréale, campagne, seigle…tout pain est bon, à choisir et à varier selon vos goûts) ou des céréales (5 cuillers à soupe minimum); le muesli sans sucre ajouté, les flocons d’avoine, sont plus riches en fibres et distribuent plus lentement le glucose dans le sang. Attention aux céréales soufflées et sucrées,vous aurez faim plus tôt.
4 - Protéines : pourquoi et sous quelle forme ? On a pu démontrer qu’associées aux glucides les protéines donnent un sentiment de satiété et de bien-être plus durable que les sucres rapides…sans parler du rôle de réparateur et générateur cellulaire ! Un grand bol de lait, ou deux yaourts, du fromage blanc ou un fromage à pâte ferme permettent aussi de recharger l’organisme en calcium. Peu de Français prennent un petit déjeuner " anglais ", comprenant du jambon ou un oeuf, ce qui est dommage : ce repas complet assure une matinée sans fringale, et permet au corps de démarrer sans risque de fatigue.