Au niveau du squelette, la ménopause s’accompagne de douleurs ostéoarticulaires fréquentes. Selon les études, 40% des femmes seraient concernées. On sait que la densité osseuse augmente jusqu’à l’âge 35 ans pour ensuite diminuer progressivement. Les os deviennent plus minces, plus poreux et plus fragiles, c’est ce qu’on appelle l’ostéoporose. Ce processus s’accélère à la ménopause car l’estrogène, qui ralentit normalement la perte de la masse osseuse, se retrouve diminué ou absent. La perte osseuse qui peut atteindre 4% par an après la ménopause. L’ostéodensitométrie est l’examen de référence pour évaluer le risque fracturaire. Recommandée chez les femmes à risque d’ostéoporose, elle est maintenant prise en charge par la sécurité sociale dans ce contexte.
Parmi les autres troubles, mentionnons également l’incontinence urinaire liée au vieillissement de l’appareil génito-urinaire dû à la réduction des estrogènes qui entraîne l’amincissement de la couche interne (muqueuse) recouvrant la vessie.
Les femmes ménopausées risquent également davantage d’avoir une maladie cardiaque. Avant la ménopause, l’organisme de la femme produit l’hormone d’œstrogène qui aide à prévenir les maladies du cœur. Cette hormone contribue au maintien de taux de cholestérol sains. Les risques de maladies cardiovasculaires augmentent lorsque les niveaux d’œstrogène diminuent après la ménopause.
Pour les pertes de mémoire, trous de mémoire, la maladie d’Alzheimer ou d’autres démences, il ne fait aucun doute que les niveaux d’œstrogènes d’une personne ont une incidence sur les fonctions du cerveau. Il y a beaucoup de recherches en cours, et beaucoup d’entre elles sont prometteuses.
Comment traiter tous ces symptômes ?
Le traitement hormonal (TH) de la ménopause (THM), longtemps appelé traitement hormonal substitutif (THS), consiste à administrer des estrogènes chez une femme ménopausée dans le but de contrebalancer les effets de la carence estrogénique. Ce traitement censé traiter un grand nombre des symptômes climatériques a été sujet à controverse il y a quelques années et aujourd’hui toujours prescrit en première intention.
Bref rappel historique : à l’été 2002, une étude américaine WHI déclenche la polémique sur le bien-fondé des traitements hormonaux. Ces derniers, étant, entre autres, suspectés d’augmenter les risques de cancer du sein. Depuis, le soufflet est retombé car on s’est rendu que la cohorte des femmes observées étaient composée d’un grand nombre de femmes de plus de 70 ans, souvent obèses. Ce qui fait que les résultats n’étaient donc pas fiables. Le THM a donc été réhabilité. Les différentes études ont montré que :
- Le risque de cancer du sein semble être identique à celui des femmes non traitées si les progestatifs utilisés sont la progestérone et la rétroprogestérone (dydrogestérone) micronisées.
- Le risque de cancer de l’utérus n’est pas augmenté sauf si on ne donne pas de progestatif avec les estrogènes.
- Enfin que le risque de phlébite et d’embolies veineuses semble identique à celui des femmes non traitées, même chez les femmes à risque, si l’on prescrit préférentiellement des estrogènes par voie cutané (gel ou patch) associé à n’importe quel progestatif.
Parmi les autres troubles, mentionnons également l’incontinence urinaire liée au vieillissement de l’appareil génito-urinaire dû à la réduction des estrogènes qui entraîne l’amincissement de la couche interne (muqueuse) recouvrant la vessie.
Les femmes ménopausées risquent également davantage d’avoir une maladie cardiaque. Avant la ménopause, l’organisme de la femme produit l’hormone d’œstrogène qui aide à prévenir les maladies du cœur. Cette hormone contribue au maintien de taux de cholestérol sains. Les risques de maladies cardiovasculaires augmentent lorsque les niveaux d’œstrogène diminuent après la ménopause.
Pour les pertes de mémoire, trous de mémoire, la maladie d’Alzheimer ou d’autres démences, il ne fait aucun doute que les niveaux d’œstrogènes d’une personne ont une incidence sur les fonctions du cerveau. Il y a beaucoup de recherches en cours, et beaucoup d’entre elles sont prometteuses.
Comment traiter tous ces symptômes ?
Le traitement hormonal (TH) de la ménopause (THM), longtemps appelé traitement hormonal substitutif (THS), consiste à administrer des estrogènes chez une femme ménopausée dans le but de contrebalancer les effets de la carence estrogénique. Ce traitement censé traiter un grand nombre des symptômes climatériques a été sujet à controverse il y a quelques années et aujourd’hui toujours prescrit en première intention.
Bref rappel historique : à l’été 2002, une étude américaine WHI déclenche la polémique sur le bien-fondé des traitements hormonaux. Ces derniers, étant, entre autres, suspectés d’augmenter les risques de cancer du sein. Depuis, le soufflet est retombé car on s’est rendu que la cohorte des femmes observées étaient composée d’un grand nombre de femmes de plus de 70 ans, souvent obèses. Ce qui fait que les résultats n’étaient donc pas fiables. Le THM a donc été réhabilité. Les différentes études ont montré que :
- Le risque de cancer du sein semble être identique à celui des femmes non traitées si les progestatifs utilisés sont la progestérone et la rétroprogestérone (dydrogestérone) micronisées.
- Le risque de cancer de l’utérus n’est pas augmenté sauf si on ne donne pas de progestatif avec les estrogènes.
- Enfin que le risque de phlébite et d’embolies veineuses semble identique à celui des femmes non traitées, même chez les femmes à risque, si l’on prescrit préférentiellement des estrogènes par voie cutané (gel ou patch) associé à n’importe quel progestatif.