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40 ans... Est-ce l'Heure du Bilan ?

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Deuxième conseil : faites-vous plaisir !
Ce conseil découle du précédent. Mettez-vous au cœur de vos priorités et accordez-vous des pauses détente dans la journée. Dressez une liste de vos envies, comblées ou insatisfaites même les plus puériles. C’est une bonne technique pour sortir de la spirale négative et recouvrer l’estime de soi.

Troisième conseil : écrivez, prenez des notes.
Pour celles qui apprécient l’écriture : dresser un bilan de votre vie détaillant vos réussites et vos projets. L’écriture est un excellent moyen de mise à distance de la réalité. Elle aide à avoir les idées plus claires. On connaît les vertus curatives du journal intime. À l’inverse, vous pouvez également mettre sur le papier vos pensées négatives, tout ce qui ne va pas.  Un bon remède pour éviter l’écran noir et évacuer l’énergie négative qui reste en vous.

Quatrième conseil : prenez votre temps.
Partir ou rester ? Avant de prendre une décision surtout en période de crise existentielle, pas de décisions hâtives. Ce genre de période peut se révéler être une opportunité mais la solution n'est pas toujours dans la rupture. Prenez le temps de peser le pour et le contre. 

Cinquième conseil : regardez vers l’avenir.
Ressasser le passé ne sert à rien. C'est la somme de vos expériences qui a forgé la personne que vous êtes aujourd'hui. Et ce sont ces choix de vie qui vous ont amenée à ce point de votre existence. Le fait de pouvoir s’identifier aux différents âges de la vie est un bon moyen de lutter contre ce genre de crise. Il y a une vie après 40 ans.

Sixième conseil : soyez réaliste.
Il ne sert à rien de vous fixer des objectifs, de caresser des rêves qui, en fin de compte, sont irréalisables. Ce qui importe, c’est d’y aller pas à pas. Faire de grandes enjambées ne servira qu'à vous épuiser et à vous faire commettre quelques erreurs que vous pourriez regretter. Dressez un bilan de votre vie et évaluez si les résultats rencontrent vos désirs.

Septième conseil : faites du ménage.   
Une fois que vous aurez bien identifié les éléments qui vous compliquent l'existence, éliminez ceux qui grugent votre énergie. Vous n'avez pas de temps à perdre en de vaines récriminations et votre énergie sera plus productive dans d'autres aspects de votre vie.« La crise survient parce que la personne se bloque et résiste car elle éprouve un sentiment de peur face au changement » De l’air, de l’air. Mettez les atouts de votre côté et foncez.

Si un problème de sexualité est en cause dans cette crise, il ne faut pas hésiter à consulter un spécialiste. À côté de la perte de la libido, on observe aussi une volonté de libertinage sexuelle, c’est l’époque du fameux « démon de midi » qui touche aussi bien les hommes que les femmes. Mais, la quarantaine, c’est aussi la période où la femme atteint son  apogée sexuelle – et qui peut d’ailleurs se prolonger largement au-delà de la quarantaine. Le problème d’avoir des enfants étant généralement résolu, elle peut se consacrer entièrement à son plaisir.  

Le sexe n’est pas que biologique, son statut est aussi social. Jung a été le premier à évoquer le changement des comportements au cours de la vie selon le sexe. La partie dite féminine (affectivité, dépendance, expression de soi) de l’homme et l’aspect dit masculin (maîtrise, activité, affirmation de soi) de la femme, se développeraient progressivement dans le 2ème partie de la vie, entraînant une « inversion » par rapport aux étapes précédentes pour un nouvel équilibre.

La crise de la quarantaine doit être considérée comme un carrefour. Pour devenir une personne authentique, il importe de savoir émerger vraiment de ses déterminismes originaires et d’avoir la capacité de se réinventer soi-même. C’est une seconde adolescence. Ce désarroi peut n’être que provisoire, permettant la re-création par le sujet d’une identité plus complète et plus profonde. Les Japonais utilisent le même idéogramme pour dire « crise » et « occasion ». Nous aussi, nous pouvons nous interroger sur les occasions à saisir dans cette crise ? Les remises en question qui ont lieu vers cet âge peuvent alors être une occasion salutaire d’aller à l’essentiel, même si cela implique de rompre une relation, de changer de carrière, de réévaluer certains choix apparemment arrêtés. On découvre que vivre c’est choisir mais que choisir, c’est mourir.  Comme Freud le remarquait judicieusement : « La vie perd de son intérêt lorsque l’enjeu suprême, la vie elle-même, ne peut être risquée. »