Des études ont également montré que les personnes malades supportaient mieux les traitements lourds et récupéraient plus vite leur énergie et le moral grâce au Gi Gong. « Attention, le Gi Gong est un adjuvant aux traitements et ne doit pas être considéré comme un traitement de substitution, tient à préciser le président de la fédération européenne de Gi Gong. Il faut plutôt le voir comme un bon moyen d’entretenir sa santé et non comme une façon de se soigner. Le Gi Gong reste dans le domaine du bien-être et de la pleine santé ».
Les effets de cette discipline sont rapides, pour ne pas dire immédiats. Au terme d’une heure de cours, le bien-être, l’apaisement et la relaxation sont bien présents.La vitalité accessible à tous
Qui sont ces personnes qui s’adonnent au Gi Gong ? Des femmes, des hommes ? Des gens principalement stressés ? Des assidus aux techniques chinoises ? « Une étude sociologique réalisée en 2005 a montré que le Gi Gong touche 80 % des femmes, les 40-60 ans, que les pratiquants s’y adonnent une à deux fois par semaine, précise notre intervenant. Que viennent-elles trouver dans ces cours ? « A travers le Gi Gong, les femmes recherchent avant tout une meilleure énergie vitale, une meilleure santé, même si le Gi gong ne guérit pas, pour être bien dans leur corps et leur tête. Il représente une voie d’épanouissement personnel. Beaucoup pratiquent aussi pour développer une conscience de soi et de son corps et un désir de mieux-être pour avoir une meilleure confiance en soi ». Ce n’est pas pour rien si 47 % des pratiquants interrogés avouent que le Gi Gong leur apporte un bien-être certain et 39 % affirment qu’il leur offre le moyen de se calmer et de se détendre. En Allemagne, il fait tant de bien qu’il est remboursé par la Sécurité sociale dans le cadre de la médecine préventive ! Et en France, à quand un remboursement de notre Sécu ? « La France est bien loin de suivre cet exemple car notre médecine a seulement une visée curative et non préventive, s’esclaffe Dominique Casaÿs. L’Allemagne a mis en place un programme de médecine préventive - qui n’existe pas en France - car elle a constaté, sans aucune idéologie, que les personnes qui font du Gi Gong consomment moins de médicaments, ont très peu d’arrêts de travail et font peu d’examens médicaux. Ils coûtent moins chers à la Sécurité sociale. Voilà pourquoi elle a décidé de favoriser le remboursement des stages de Gi Gong sur prescription médicale pour réduire les dépenses ».
- Le yoga
Si le Gi Gong et le yoga mettent en avant la notion d’énergie, les techniques d’approche sont différentes. Le yoga propose des postures, voire des torsions parfois difficiles à exécuter, le Gi Gong des mouvements lents. Le premier argue une notion rigoureuse du travail du corps et une recherche spirituelle, le second en est exempte.
- Le taï chi
C’est un art martial, pas le Gi Gong qui ne met pas en avant cette notion de compétition et de recherche de performance.