Quelques rides commencent à apparaître sur votre visage, votre peau semble se relâcher. En vous regardant dans le miroir, vous rêvez de rester jeune. Pour cela, la médecine esthétique propose des techniques de pointe pour maîtriser encore un peu le temps qui passe. Passage en revue de deux d’entre elles : le Mésolift et les fils suspenseurs.
Le Mésolift
Le Mésolift, technique de mésothérapie d’origine française et d’injection de micronutriments en sous-cutané, est indiqué lorsque apparaissent un léger relâchement de la peau, des petites rides et ridules naissantes. Il apporte à la peau les éléments nutritifs dont elle a besoin et rebooste l’activité cellulaire déficiente avec l’âge. Il a donc un effet tenseur sur le relâchement et va agir sur l’hydratation de la peau qui sera moins desséchée. S’il traite les zones du cou, du visage et du décolleté, en revanche, il n’est pas destiné à estomper les tâches, la couperose, les gros sillons ou encore les rides prononcées.
A qui s’adresse le Mésolift ?
A tout le monde. Il n’y a pas d’âge pour y avoir recours. Seule la peau doit présenter des signes légers de vieillissement. « Une femme jeune de 30-35 ans à la peau fatiguée, relâchée, et sans rides, peut très bien recourir à cette méthode douce qui va lui redonner une belle qualité de peau. Le Mésolift permet également d’éviter les méthodes plus lourdes, telle la chirurgie esthétique », explique le Docteur Ghislaine Beilin, médecin esthétique.
Comment se déroule l’intervention ?
Dans un premier temps, le médecin esthétique diagnostique la ou les zones à traiter ainsi que la qualité de la peau. En effet, il est préférable de pratiquer un Mésolift sur une peau qui a été préparée auparavant. Par exemple, si une femme choisit cette technique alors qu’elle a une peau épaisse et ne l’a jamais entretenue, il vaut mieux commencer par faire un petit peeling ou un bon nettoyage de peau avant la première séance afin que les résultats du Mésolift soient optimaux par la suite. Un mélange de vitamines et d’acide hyaluronique fluide est ensuite injecté avec un pistolet dont la vitesse de déplacement de l’aiguille est de moins de 36 millièmes de seconde. Ce qui signifie que chaque injection est très rapide. Le traitement, indolore malgré quelques picotements, ne laisse aucune marque cutanée. « Pour terminer cette séance d’une durée de 30 minutes environ, je mets en place une photomodulation, une nouvelle technique du nom de LED. Ce système de laser, qui envoie une lumière très douce pendant environ une minute, est le seul à bloquer les enzymes de dégradation du collagène. Puis, j’applique une crème adaptée pour éviter les marques ou les rougeurs », explique notre spécialiste.
Quel est le résultat ?
Le Mésolift ralentit et stabilise le relâchement ainsi que la progression de la ride naissante, et tonifie la peau. « Quand je traite les rides d’une patiente de 40 ans, celle-ci n’en n’aura pas plus à 50 ans », rajoute Ghislaine Beilin. Sans aucune conséquence délétère sur le long terme, le Mésolift offre un résultat tout à fait naturel. Impossible, donc, de deviner qu’une personne y a eu recours. En revanche, une seule séance offre un résultat léger. « Après 50 ans, on ne peut pas corriger la peau en une fois. L’idéal est donc de faire trois séances à 15 jours d’intervalle pour bien fabriquer du collagène puis une séance d’entretien une fois par mois », précise notre médecin esthétique. Mais le protocole n’est pas figé. L’entretien de la peau dépend aussi de son état, de la stabilisation des résultats et des objectifs voulus.
Les contre-indications ?
Elles concernent toutes les poussées infectieuses (herpès, acné), les maladies de peau (psoriasis), les éventuelles allergies. Dans ce dernier cas, le cocktail de multi-vitamines est testé au préalable sur les patients pour voir leur réaction. Il faut également faire attention aux personnes qui sont sous anti-coagulants et qui vont marquer beaucoup plus.
Le prix ?
Une séance varie entre 150 et 200 €.