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Mincissez selon votre morphologie

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Les grands principes des régimes par type hormonal

Il semblerait que selon votre type hormonal, vous soyez plus sensible à tel ou tel aliment qui fait grossir ou qui empêche de maigrir. D’où l’intérêt d’appliquer des règles d’amaigrissement différentes à chaque profil hormonal.
- Le type thyroïdien a, par exemple, intérêt à éliminer les glucides pour bien maigrir.
- Le type hypophysaire doit diminuer au maximum les laitages.
- Le type surrénalien doit réduire la viande rouge qui freine l’amaigrissement quand on la conserve.
- Le type gonadique doit éviter les graisses, les liquides et les épices.
 
Selon vote type hormonal, que vous soyez en hypo- ou en hyper-, il faut associer un régime particulier. Pour maigrir en cas de surpoids, il est essentiel de sélectionner les apports alimentaires.

Si vous êtes hyperthyroïdien
« En principe, à l’état normal, ce type n’a pas de problème de poids, écrit le Docteur Hubert Sacksick dans son livre intitulé Maigrir selon son type hormonal aux Editions Alpen. Génétiquement parlant, le type hyperthyroïdien signifie que les sécrétions hormonales de la glande thyroïde sont relativement importantes. C’est-à-dire que, bien que dans les limites des chiffres normaux, elles se situent dans la limite supérieure de la normale. Les résultats morphologiques, à condition que l’alimentation apporte depuis l’enfance suffisamment d’iode, donneront un individu grand et mince. Il sera plutôt actif, plus ou moins sportif mais « brûlant » très vite ses calories alimentaires. Il n’aura donc pas tendance au surpoids ».

Seulement, les émotions, les angoisses et le stress de la vie dont dépendent les sécrétions thyroïdiennes et les sécrétions hypophysaires peuvent inhiber le cerveau pensant et ainsi entraîner une personne de type hyperthyroïdien vers un type hypothyroïdien au niveau de ses sécrétions hormonales (toujours dans les limites de la normale). « Un patient immobilisé physiquement voire mentalement peut voir son système hormonal complètement modifié en quelques semaines ou en quelques mois, commente notre spécialiste dans son ouvrage. Le psychisme commande tout ou presque tout, tant dans les assimilations que dans les combustions caloriques, et le patient basculera alors dans le type hypothyroïdien ».« Sachant que les hormones agissent sur le poids, d’après la morphologie, il est possible de déterminer la glande dominante chez l’individu »
 
Si vous êtes hypothyroïdien
« Bien que le type hypothyroïdien ne soit pas forcément pathologique, il faut savoir que physiologiquement, ce type hormonal a tendance à grossir car les sécrétions de la thyroïde sont à la limite inférieure de la normale », indique le Docteur Hubert Sacksick dans son livre.
Dès l’enfance, il est d’abord nécessaire de limiter les aliments sources de graisses et de sucres (boissons sucrées…) et ne pas céder aux grignotages intempestifs en dehors des repas. Il s’agit de privilégier une alimentation riche en protéines naturelles (viandes, poissons, œufs, produits laitiers maigres) excellentes pour la satiété sans négliger la croissance osseuse et le bon fonctionnement de l’organisme.
À l’âge adulte, il est essentiel de bien respecter ces règles alimentaires qui doivent être accompagnées d’exercices physiques réguliers deux à trois fois par semaine. « Dès les moindres kilos dépassant les limites de la normale par rapport à sa taille (en hauteur) et à son âge (voir notre encadré sur l’Indice de masse corporelle), il faudra entreprendre un amaigrissement toujours facile à réussir lorsqu’il s’agit que de quelques kilos et que l’on sait motiver ce patient, note notre intervenant dans son ouvrage. Il faut savoir en effet que plus on est gros, plus il est difficile de maigrir car les fameuses cellules graisseuses sécrètent des hormones qui stimulent l’appétit et engendrent par ailleurs des mécanismes complexes de mise en réserve graisseuse. Cela explique que les « gros » de toujours ont beaucoup de mal à maigrir. À la ménopause chez la femme ou à l’andropause chez l’homme, le combat contre le surpoids sera d’autant plus difficile que s’ajouteront aux bascules hormonales physiologiques grossissantes les tendances à la prise de poids de ce type hormonal hypothyroïdien. Donc, toujours rester vigilant car autant il est facile de perdre 5 à 6 kilos, autant il est difficile de perdre 10 kilos en restant en équilibre lorsqu’on a pris et trop longtemps gardé plus de 15 kilos à partir de l’adolescence, surtout si l’on s’en est accommodé depuis longtemps avec les conséquences sur la santé que cela implique ».