728 x 90

Mincissez selon votre morphologie

img

Les hormones de votre corps déterminent votre profil morphologique et jouent un rôle dans la régulation de votre poids. Le point sur l’indispensable hygiène de vie à adopter pour assurer leur bon fonctionnement avec la collaboration du Docteur Hubert Sacksick pratiquant les médecines classique et douce, spécialisé en rééducation fonctionnelle, homéopathie, acupuncture et auriculothérapie.

Certaines femmes font un régime pour corriger leurs formes. Mais elles sont souvent déçues devant la persistance des disgrâces. Ce qui implique un taux d’échec important. D’autant plus si elles ont tendance à prendre du poids au moindre écart. À l’inverse, d’autres peuvent manger n’importe quoi à volonté sans jamais prendre un seul gramme ! Ainsi est faite la nature. « Tout se passe comme si on était originaire de deux catégories d’êtres humains, explique le Docteur Hubert Sacksick. Depuis nos ancêtres, les Gaulois et bien au-delà, on distingue les cueilleurs et les chasseurs. Les premiers sont les végétariens qui ont toujours eu à portée de main de quoi manger facilement. Les seconds, quant à eux, ne pouvaient manger que lorsque la chasse était bonne. Ceux de cette catégorie, qui ont survécu, ont développé au sein de leur corps des possibilités de mise en réserve de leurs graisses et d’eau. Les femmes enceintes ont notamment vu apparaître la fameuse culotte de cheval avec des stocks de lipides et d’eau susceptibles de nourrir le bébé en cas de mauvaises chasses. Tout cela s’est ainsi transmis génétiquement de génération en génération. Tant et si bien que maintenant, il y a certaines personnes qui mangent n’importe quoi sans grossir. Elles seraient donc originaires des fameux cueilleurs végétariens. Et il y a d’autres personnes qui ont cette mise en réserve ancestrale transmise génétiquement, prenant alors du poids au moindre écart ». Comme le prouve cette théorie des cueilleurs et des chasseurs, le fait d’avoir tendance à grossir et du mal à maigrir est donc sous la dépendance génétique.


L’action des hormones sur le corps et le poids

En pratique, les glandes endocrines que sont l’hypophyse, la thyroïde, les surrénales et les gonades sécrètent des substances (ou hormones) qui, par voie sanguine, stimulent différents organes : la peau, les os, les muscles, les cheveux… « Mais chacun d’entre vous a une de ces quatre glandes qui domine les autres dans son fonctionnement, précise notre spécialiste.« Le fait d’avoir tendance à grossir et du mal à maigrir est sous une dépendance génétique » Ce qui détermine tel ou tel type hormonal ».
 
On sait, par exemple, que l’hormone thyroïdienne stimule les os pour qu’ils soient plus longs, mais aussi les cellules notamment cérébrales pour développer l’intelligence. Quelqu’un de petit et gros ou de grand et maigre a une dominance thyroïdienne sur les autres glandes. Il incarne donc un type thyroïdien. Du coup, un individu petit et gros est hypothyroïdien et un autre grand et maigre est hyperthyroïdien.
 
De la même façon, on connaît le fonctionnement de l’hypophyse qui réharmonise et contrôle toutes les autres glandes. Une personne petite et harmonieuse est ainsi hypophysaire. Une autre très grande et harmonieuse est hyperhypophysaire.
 
Par ailleurs, on sait que les glandes surrénales stimulent en profondeur la production des poils et les muscles. Par conséquent, les hypersurrénaliens sont grands et poilus. Et les hyposurrénaliens sont petits, malingres et souvent malades.
 
Les gonades, quant à elles, agissent sur les testicules chez l’homme et les ovaires chez la femme. Quand les testicules dominent chez l’homme, cela fait un individu avec des petites fesses et un gros thorax. Et quand les ovaires sont dominants chez la femme, cela fait des grosses fesses si elle est gynoïde ou des petites fesses si elle est androïde.
 
« D’après la morphologie, on peut ainsi déterminer la glande dominante chez l’individu. Sachant que les hormones agissent sur le poids. Selon la glande dominante, il y a une mise en réserve ou pas, souligne notre intervenant. Tous les types hormonaux sont ainsi exposés aux risques de surpoids, en particulier les types thyroïdiens et gynoïdes (notamment les femmes ayant des hormones féminines estrogéniques en excès relatif) ».