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Stress et nourriture : un lien complexe

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Pour ne pas grossir, il faut avoir une bonne hygiène de vie. Cela suppose une prise de bonnes habitudes alimentaires dans l’enfance avec une consommation limitée de sucreries comme gâteries et de repas riches en matières grasses (comme manger Mac’Do ou autres…), ainsi que l’élaboration d’une cuisine familiale contenant des légumes et des fruits. Les repas doivent être pris à heure régulière et dans la sérénité. Au lieu de cela, dans la vie moderne, c’est plutôt le sandwich jambon-beurre ou crudités-mayonnaise et un soda Cola qui trouvent grâce.
Le responsable : le stress de la vie moderne.
 

Quels sont les principaux facteurs responsables du stress ?

D’une manière générale, on peut distinguer le manque de sommeil, le travail de nuit, les contraintes liées à l’emploi.
Depuis l’avènement des trente cinq heures et avec la mécanisation, la robotisation et le développement du travail dans le tertiaire aux dépens du travail en usine, on pourrait supposer que le travail posté pénible a disparu. Or, il n’en est rien. Etant donné la mondialisation et les charges énormes qui grèvent le travail humain en France, on assiste à une course effrénée à la productivité avec un retour de cadences très soutenues comme, par exemple, chez les découpeurs de viande ou chez le personnel des supermarchés. Devant effectuer un maximum de tâches dans un temps très limité, l’ergonomie n’est pas respectée et il en résulte une pathologie musculo-articulaire comme des tendinites ou des lombalgies. Dans les établissements hospitaliers et les maisons de retraite, les aides soignantes n’ont pas le temps d’utiliser les soulèves malade quand ils existent car il y a trop de personnes à toiletter.
 

Le stress : le mal de nos sociétés modernes

Les accidents du travail semblent en recrudescence en France alors qu’ils ont chuté aux   Etats-Unis. Les entreprises américaines ont été amenées à prendre des mesures de correction alors que ce n’est pas le cas dans notre pays. En effet, le coût de la protection sociale est calculé pour chaque entreprise en fonction du nombre d’accidents et d’arrêts de travail qu’elle déclare. Une entreprise peu performante sur le plan de la sécurité voit ses charges sociales augmenter considérablement.« Le responsable d’une mauvaise hygiène de vie : le stress de la vie moderne » Chez nous, ce n’est pas le cas et la correction visant à assurer une meilleure sécurité en diminuant le stress n’est pas prise en compte. De plus, pour maintenir la compétitivité, tous les moyens pour arriver à des réductions de personnel sont utilisés. Parfois, plus l’atmosphère au travail est délétère et plus de gens donneront leur démission sans être indemnisés. L’Homme moderne ne voit pas planer une menace immédiate sur sa vie physique, par contre sa vie sociale devient de plus en plus précaire en raison des délocalisations, des licenciements (tous les moyens sont bons pour trouver une faute professionnelle), du chômage. Il en résulte un stress important qui peut conduire à des troubles psychiatriques voire au suicide. Et là, même la vie physique elle-même est menacée. Des abus de tabac,  d’alcool et de drogues ou de médicaments sédatifs et stimulants sont souvent rapportés. Les femmes sont particulièrement exposées car, en plus de leur travail, il faut qu’elles assurent leurs tâches ménagères et la charge des enfants. Si l’on ajoute à cela tous les stress provoqués par l’inepte utopie des écologistes qui essaient d’exterminer les automobilistes, il ne faut pas  s’étonner que la vie urbaine soit devenue un enfer. Pour quelqu’un qui a tendance à grossir à partir de la quarantaine, âge à partir duquel on est encore plus menacé, bonjour les kilos !
 

Quelles sont les voies qui permettent d’envisager un avenir meilleur ?

Comme d’habitude, il faut espérer que la solution viendra d’où on ne l’attend pas. On peut envisager des progrès dans la connaissance de la physiologie de la prise de poids. Comme aux Etats-Unis, on finira bien par prendre en compte la nécessité de diminuer le stress au sein de l’entreprise. Le développement du télétravail viendra peut-être diminuer les contraintes et l’éreintement dû aux transports quotidiens. La découverte de nouvelles énergies renouvelables  indéfiniment et de moteurs non polluants rendra sa place de plus belle conquête de la liberté  au transport individuel, et la mode des gourous qui ont peur de leur ombre et s’opposent à tout progrès finira bien par passer.