Effectivement, votre alimentation n’est pas très équilibrée (une pyramide animée sur ordinateur permet de montrer le profil idéal de l’alimentation et la personne peut faire un bilan de son alimentation) : il n’y a pas assez de légumes, de fruits et de laitages. L’apport en calcium n’est pas suffisant car il faut au moins trois produits laitiers par jour. Mais, pour vous, il n’y a pas de régime type. Il faut plutôt quantifier les matières grasses et les sucreries puisque apparemment vous grignotez. Il faut donc voir dans quelles circonstances vous grignotez et dans quelles quantités. Autre point important : l’alcool. Si toutes les semaines, vous ingérer 50 g d’alcool, cela représente 500 calories environ chaque semaine. Si vous sortez, vous devez éviter de consommer plus de deux verres d’alcool. Au lieu de vous faire servir plusieurs apéritifs, tenez-vous en à un seul et, ensuite, restez sur un verre de vin. En cas d’excès, vous régulerez au repas suivant, en fonction aussi de votre appétit, sans manger non plus n’importe quoi et tout en gardant le plaisir alimentaire.
Sylvia : Et pour les sucreries, je dois vraiment les supprimer ?
Il n’y a pas de pire diététique que l’interdit et il n’existe pas d’aliments qui font grossir et d’autres qui font maigrir. Tout dépend des quantités et aussi de l’activité physique. Dans votre cas, le gros problème est que vous n’avez pas d’activité physique. Actuellement, le PNNS (Programme national nutrition santé) recommande de bouger une heure par jour. Il faut aussi deux activités programmées dans la semaine.
Sylvia : Quel est donc mon programme alimentaire ?
Dans un premier temps, il faut que vous soyez bien consciente de votre alimentation actuelle. Ensuite, c’est à vous de décider ce qui est le plus facile à mettre sur pied, en fonction de votre travail et de votre temps. Le but n’est pas de supprimer les aliments car vous n’avez pas de problèmes de poids mais plutôt d’augmenter votre consommation de légumes et de fruits et de réguler les quantités en fonction de votre appétit et de voir, par exemple, s’il est possible de constituer un petit déjeuner.« La diététique n’est pas une affaire de programme mais d’adaptation aux goûts et possibilités de chacun » Il y a aussi une analyse à faire sur trois points : votre alimentation qui est tout de même déséquilibrée, l’exercice physique qui est très faible et savoir si vous êtes bien dans votre tête.
Sylvia : En combien de temps puis-je espérer perdre du poids ?
Tout le monde est différent. La perte de poids doit être très progressive pour ensuite vous stabiliser à un poids de forme.
Sylvia : Dois-je me peser ?
Une fois par semaine, pas plus. Je vous conseille aussi de noter ce que vous mangez et l’exercice physique que vous faites dans la journée afin de voir ensemble, lors de votre prochaine consultation, ce qu’il vous a été possible de faire. Votre problème actuel est de ne pas reprendre du poids. En bougeant plus et en mangeant mieux, vous allez rester au même poids mais perdre une taille. Le poids ne veut pas dire grand-chose car il y a le poids de gras et de maigre. Il faut vous aider à trouver votre façon de vous alimenter.
Sylvia : Quand est-ce que je reviens vous voir ?
Dans un mois. Mais tout dépend aussi de vous. Chez certains, une seule consultation peut suffire. Revenir permet de réajuster si besoin, de discuter des difficultés rencontrées, d’apprendre à gérer son alimentation en fonction de son mode de vie.
Le rendez-vous touche à sa fin. Sylvia se sent soulagée. Elle appréhendait cette consultation. Elle est aussi un peu surprise, car elle s’attendait à repartir avec une fiche de menus types à suivre à la lettre. Mais au final, elle se sent rassurée car cette consultation lui a montré que la diététique était plutôt une affaire d’adaptation aux goûts et possibilités de chacun. Elle repart sans liste préconçue mais avec une multitude de conseils personnalisés, d’idées pour mieux manger sans dépenser plus ni faire de « régime », et le sourire.
Sylvia : Et pour les sucreries, je dois vraiment les supprimer ?
Il n’y a pas de pire diététique que l’interdit et il n’existe pas d’aliments qui font grossir et d’autres qui font maigrir. Tout dépend des quantités et aussi de l’activité physique. Dans votre cas, le gros problème est que vous n’avez pas d’activité physique. Actuellement, le PNNS (Programme national nutrition santé) recommande de bouger une heure par jour. Il faut aussi deux activités programmées dans la semaine.
Sylvia : Quel est donc mon programme alimentaire ?
Dans un premier temps, il faut que vous soyez bien consciente de votre alimentation actuelle. Ensuite, c’est à vous de décider ce qui est le plus facile à mettre sur pied, en fonction de votre travail et de votre temps. Le but n’est pas de supprimer les aliments car vous n’avez pas de problèmes de poids mais plutôt d’augmenter votre consommation de légumes et de fruits et de réguler les quantités en fonction de votre appétit et de voir, par exemple, s’il est possible de constituer un petit déjeuner.« La diététique n’est pas une affaire de programme mais d’adaptation aux goûts et possibilités de chacun » Il y a aussi une analyse à faire sur trois points : votre alimentation qui est tout de même déséquilibrée, l’exercice physique qui est très faible et savoir si vous êtes bien dans votre tête.
Sylvia : En combien de temps puis-je espérer perdre du poids ?
Tout le monde est différent. La perte de poids doit être très progressive pour ensuite vous stabiliser à un poids de forme.
Sylvia : Dois-je me peser ?
Une fois par semaine, pas plus. Je vous conseille aussi de noter ce que vous mangez et l’exercice physique que vous faites dans la journée afin de voir ensemble, lors de votre prochaine consultation, ce qu’il vous a été possible de faire. Votre problème actuel est de ne pas reprendre du poids. En bougeant plus et en mangeant mieux, vous allez rester au même poids mais perdre une taille. Le poids ne veut pas dire grand-chose car il y a le poids de gras et de maigre. Il faut vous aider à trouver votre façon de vous alimenter.
Sylvia : Quand est-ce que je reviens vous voir ?
Dans un mois. Mais tout dépend aussi de vous. Chez certains, une seule consultation peut suffire. Revenir permet de réajuster si besoin, de discuter des difficultés rencontrées, d’apprendre à gérer son alimentation en fonction de son mode de vie.
Le rendez-vous touche à sa fin. Sylvia se sent soulagée. Elle appréhendait cette consultation. Elle est aussi un peu surprise, car elle s’attendait à repartir avec une fiche de menus types à suivre à la lettre. Mais au final, elle se sent rassurée car cette consultation lui a montré que la diététique était plutôt une affaire d’adaptation aux goûts et possibilités de chacun. Elle repart sans liste préconçue mais avec une multitude de conseils personnalisés, d’idées pour mieux manger sans dépenser plus ni faire de « régime », et le sourire.