• méfiez-vous de l’expérience des autres. Si un programme de perte de poids est efficace auprès de l’une de vos amies, ne vous appliquez pas ce programme sans avis médical : votre amie n’a pas le même gabarit que vous, elle ne mange pas la même chose, n’a pas la même activité physique, n’a pas le même passé que vous, ni les mêmes antécédents familiaux... Tout conseil alimentaire doit donc être personnalisé !
• si vous avez des enfants, n’oubliez pas l’expérience de Boucle d’Or et des ours : « à chacun ses besoins, à chacun son appétit, donc à chacun sa portion ». Ne forcez pas à manger un enfant qui n’en peut plus. Tout cela peut paraître compliqué mais, rassurez-vous, il est normal de ne pas tout savoir et de ne pas tout faire absolument bien. Ceux qui s’intéressent à leur alimentation et qui ont envie d’apprendre à mieux manger peuvent se tourner vers les diététiciens, qui sont à leur disposition pour les écouter et les conseiller. »
• si vous avez des enfants, n’oubliez pas l’expérience de Boucle d’Or et des ours : « à chacun ses besoins, à chacun son appétit, donc à chacun sa portion ». Ne forcez pas à manger un enfant qui n’en peut plus. Tout cela peut paraître compliqué mais, rassurez-vous, il est normal de ne pas tout savoir et de ne pas tout faire absolument bien. Ceux qui s’intéressent à leur alimentation et qui ont envie d’apprendre à mieux manger peuvent se tourner vers les diététiciens, qui sont à leur disposition pour les écouter et les conseiller. »
Ne pas transmettre son obsession
Brigitte Coudray, diététicienne au Cerin (Centre de recherche et d’information nutritionnelles), évoque également l’attitude à avoir vis-à-vis des enfants. Dans certaines familles, les deux parents sont obèses ; il existe alors un risque d’obésité pour les enfants et il est important de mettre en place des mesures d’éducation nutritionnelle pour tous. Toute la famille doit réapprendre à manger, à répartir les repas, à évaluer les quantités... « Mais si vous êtes la seule de la famille à estimer que vous devez contrôler votre alimentation car vous souhaitez avoir quelques kilos en moins, n’imposez pas cette démarche à votre famille. Jusqu’à l’âge de 20 ans, vos enfants sont en pleine croissance, aussi bien osseuse que musculaire, et celle-ci nécessite des apports alimentaires suffisants (supérieurs à ceux des adultes pour les enfants qui ont entre 13 et 18 ans). Pas question alors de n’acheter pour votre famille que des aliments allégés, à 0 %, sans sucre et pas question non plus de leur répéter sans cesse “tel aliment est trop gras, est dangereux, rend obèse...”. Vos enfants sont très influencés par vos propos et attitudes. Alors, pour leur santé, proposez-leur des aliments variés pour qu’ils goûtent à tout et satisfassent leur appétit. Ne les frustrez pas avec des restrictions qui risquent de les entraîner vers des troubles du comportement alimentaire. Sachez d’ailleurs que si vous n’avez que quelques kilos à perdre, des mesures draconiennes ne sont pas nécessaires (par exemple, vous n’avez pas besoin de vous isoler de votre famille au moment des repas) : consultez un diététicien pour qu’il vous apprenne à mieux répartir votre alimentation et à adapter vos quantités, sans que votre estomac ne crie famine. »
À chacun son rythme
Stéphanie Régeard (à gauche ci-dessus), diététicienne au Centre Hospitalier Intercommunal de Créteil, insiste sur le fait qu’adapter son alimentation, pour perdre du poids ou améliorer sa santé, est une démarche personnelle. « Il y a des périodes de la vie durant lesquelles vous n’êtes pas forcément réceptif aux conseils. C’est à vous de sentir à quel moment vous êtes prêt. Manger est un acte intime, personnel, et c’est donc à vous de décider quand mettre en place un “régime” alimentaire et c’est à vous de fixer vos objectifs (quelles sont vos motivations profondes pour changer d’alimentation ? Qu’est-ce que ce changement va vous permettre de faire que vous ne vous autorisiez plus ?...). Et dès que vous vous investissez, allez à votre propre rythme. La clé de la réussite d’une prise en charge alimentaire est de comprendre les conseils qui sont donnés. Si vous vous contentez de les appliquer, vous ne savez pas vous débrouiller quand des situations imprévues se présentent. Prenez donc le temps de comprendre pourquoi ces conseils vous sont donnés, et mettez-les en place petit à petit. Faites confiance aux diététiciens car ces professionnels sont justement là pour vous donner des explications et des conseils pratiques. N’hésitez pas à prendre le temps de leur poser les questions qui vous trottent dans la tête, et à leur reposer régulièrement ces questions. »
Infos
Sur ces bonnes paroles, je ne peux que vous conseiller de vous encadrer de professionnels pour toute prise en charge alimentaire. Il y a des diététiciens dans la majorité des hôpitaux ; d’autres reçoivent en cabinet libéral.
• une idée : www.adlf.org, cliquez « cherchez un diététicien libéral adhérant à l’association ».
• Autre adresse utile : le site de l’ADL (Association des diététiciens libéraux) sur www.adl-asso.com
• une idée : www.adlf.org, cliquez « cherchez un diététicien libéral adhérant à l’association ».
• Autre adresse utile : le site de l’ADL (Association des diététiciens libéraux) sur www.adl-asso.com