Le THS : le Traitement Hormonal Substitutif
En cas de ménopause, si les symptômes sont trop forts et insupportables pour la patiente, le gynécologue propose le Traitement Hormonal Substitutif (le fameux THS). Comme son nom l'indique, il s'agit d'une substitution hormonale. Dès que la ménopause a fait son apparition et que les ovaires ont cessé leur activité, on donne des hormones à la femme. Objectif : supplémenter les hormones sexuelles (oestrogènes et progestérone) qui ne fonctionnent plus. Premier effet du THS ? Il soulage les signes de la ménopause (bouffées de chaleur, nervosité, sécheresse du vagin). Il assure le rôle protecteur des oestrogènes au niveau des organes, os, vaisseaux, cerveau et appareil urinaire. Premier constat pour l'ensemble des patientes ? Un soulagement rapide et général des symptômes et une meilleure régulation de leur humeur. Le THS apporte de réels bienfaits sur leur rythme et leur qualité de vie. Les femmes ont l'avantage de retrouver un certain confort.Les avantages évoqués sont nombreux. Les bouffées de chaleur se dissipent dès les premières semaines de traitement avant de s'effacer complètement. Vous dormez mieux et vous avez l'impression d'être moins fatiguée. Moins nerveuse, vous êtes aussi moins sujette à la déprime. Et vous êtes de meilleure humeur. Grâce à la hausse de collagène, votre peau retrouve sa densité et son élasticité. Elle paraît moins fragile. Votre circulation reprend aussi le dessus. Côté libido, votre désir sexuel augmente et la lubrification vaginale est plus favorable. Il y a également une diminution de la perte osseuse.
Cependant, la prise d'un THS est susceptible d'encourager l'apparition et le développement de cancers comme les cancers du sein et du corps et du col de l'utérus (endomètre) ou de maladies de la vésicule biliaire. Les oestrogènes du THS ont des récepteurs dans différents tissus, notamment comme dans le sein et la muqueuse de l'utérus, qui peuvent être à l'origine de la formation de tumeur. Telle est la principale contre-indication à la prescription du THS. Seuls les tissus qui ne comptent pas de récepteurs - c'est le cas en particulier du col de l'utérus - ne sont pas sensibles au traitement. Ce dernier doit forcément être accompagné de soins en faveur de la prévention et du traitement du vieillissement cutané.
Cependant, la prise d'un THS est susceptible d'encourager l'apparition et le développement de cancers comme les cancers du sein et du corps de l'utérus (endomètre) ou de maladies de la vésicule biliaire. Les oestrogènes du THS ont des récepteurs dans différents tissus, notamment comme dans le sein et la muqueuse de l'utérus, qui peuvent être à l'origine de la formation de tumeur. Telle est la principale contre-indication à la prescription du THS. Seuls les tissus qui ne comptent pas de récepteurs - c'est le cas en particulier du col de l'utérus - ne sont pas sensibles au traitement. Ce dernier doit forcément être accompagné de soins en faveur de la prévention et du traitement du vieillissement cutané.
La Phytothérapie : une autre alternative
Aucune femme n'est obligée de se soumettre à un Traitement Hormonal Substitutif. Chacune peut avoir recours à des éléments naturels dont l'efficacité a été prouvée par les études scientifiques dans ce domaine. Ainsi les phytoestrogènes sont des éléments chimiques présents dans certaines plantes dont les plus réputées sont les extraits de soja ou de trèfle rouge. Leurs actions ressemblent à celles des oestrogènes dans l'organisme. On retrouve les phytoestrogènes dans le soja, les haricots et les graines. Leurs molécules ont des propriétés aux effets identiques à ceux des oestrogènes ou contraires. On puise naturellement les phytoestrogènes au sein de notre alimentation (cf liste ci-dessous). Lorsque le taux d'oestrogènes est insuffisant, les phytoestrogènes, issus de la consommation naturelle effectuent la mission des oestrogènes grâce à une transformation dans l'organisme. Le groupe des phytoestrogènes comprend trois types de molécules : les isoflavones, les coumestanes et les lignanes. Ces molécules ont donc la faculté de s'associer au même récepteur que les oestrogènes de l'homme. Elles prennent part dans les médecines douces à base de plantes ou de soja. L'apport de phytoestrogènes permet ainsi de venir à bout de la carence en oestrogènes liée à la ménopause. Les phytoestrogènes sont également favorables à la formation osseuse et à la prévention cardiovasculaire et de tumeurs d'origine cancéreuse. Les isoflavones ont prouvé leurs bénéfices quant à la maîtrise du phénomène de la ménopause. C'est le cas avec le soja, qui apaise les bouffées de chaleur pour les faire disparaître complètement. Les phytoestrogènes sont donc fournis directement par l'alimentation ou sous forme de suppléments naturels. Ils préviennent enfin les pathologies cardiovasculaires et l'ostéoporose.
Différentes plantes agissent sur les troubles de la ménopause.Grâce à leurs propriétés, elles ont souvent une activité phytoestrogénique ou progestative, mais aussi une activité antioxydante. Bouffée de chaleur, troubles du sommeil, anxiété et dépression, ces plantes ont des effets à court terme sur les symptômes de la ménopause. Mais aussi des effets à long terme sur les risques d'ostéoporose, les maladies cardiovasculaires, le cancer et le vieillissement.
Voici une liste de ces plantes :
- Achillée
- Actée à grappes
- Alchémille
- Alfalfa
- Avoine
- Caroube
- Dong quai
- Gattilier
- Houblon
- Mélisse
- Onagre
- Persil
- Phaseolus
- Raisin
- Réglisse
- Riz noir
- Sauge
- Soja
- Thé vert
- Trèfle rouge
- Yam