Le sommeil est une fonction physiologique indispensable à notre bien-être, aussi bien physique que psychologique. Lorsque les troubles du sommeil s'installent, ils peuvent provoquer des problèmes de concentration et de mémoire, une fatigue importante et parfois un état dépressif. Il devient alors urgent de remédier à ce déséquilibre pour retrouver un sommeil réparateur.
Les différents troubles du sommeil Il existe plusieurs troubles du sommeil. Le premier se nomme l'insomnie et touche environ 35 % de la population française. Ce trouble est dû à différentes causes : anxiété, dépression, problèmes d'ordre personnel ou professionnel. Il se manifeste par une grande fatigue autant le matin, la journée que le soir, mais avec l’impossibilité de trouver le sommeil. Le deuxième trouble touche 5 % d'entre nous. Il s'agit du syndrome d'apnées du sommeil, qui se manifeste par des ronflements peu discrets, des arrêts respiratoires et des envies fréquentes d'uriner. Au lever, la bouche a tendance à être sèche, et la somnolence s'installe dans la journée. Enfin, la narcolepsie représente la forme la plus handicapante des troubles du sommeil puisque la personne concernée entre subitement dans un sommeil paradoxal d'une durée variable allant de 20 minutes à 1 heure selon les sujets. Ce sommeil est récupérateur contrairement à l'hypersomnie. L'importance de la consultation Le manque de sommeil peut engendrer des risques multiples. Par exemple, la somnolence multiplie les risques d'accidents de la route, et le syndrome d'apnées augmente les risques des maladies cardio-vasculaires. Quant à la narcolepsie, elle handicape sérieusement les activités professionnelles, et isole de l'entourage. Si le manque de sommeil commence à peser sur votre vie de tous les jours, si vous vous sentez fatigué la journée, sans grande énergie pour mener à bien vos activités, n'hésitez plus à consulter votre médecin traitant. Dans un premier temps, celui-ci pourra vous prescrire un traitement adapté, ou vous orienter (en établissant une lettre de recommandation), si besoin est, vers un centre du sommeil, afin de passer des examens supplémentaires ou plus personnalisés. Une prise en charge permettra de restaurer la qualité du sommeil, la bonne humeur et l'énergie nécessaire pour revivre, tout simplement.
Entretien avec Gérard Favier, vice-président de l'ANC* (Association Française de narcolepsie cataplexie et d'hypersomnie). Savoir Maigrir : Aidez-nous à comprendre ce qu'est exactement la narcolepsie ? Gérard Favier : Egalement appelée syndrome de Gèlineau, la narcolepsie se manifeste par des excès de sommeil diurne irrépressibles. Dans 5 % des cas, c'est une maladie à prédisposition génétique, considérée comme une maladie auto-immune. Mais pour une grande majorité, elle survient à la suite d'un choc émotionnel important, tel qu'une maladie, une méningite ou un traumatisme, par exemple. La narcolepsie touche tous les âges, mais en particulier les jeunes. S.M : Comment se manifestent les symptômes ? G.F : La narcolepsie-cataplexie se manifeste par des excès du sommeil, des chutes partielles ou totales du tonus musculaire mais sans perte de connaissance, des hallucinations et des cauchemars qui interviennent au moment de l'endormissement ou du réveil, ou encore une paralysie du sommeil, lorsque la personne concernée reste paralysée pendant quelques secondes, incapable de parler ou de bouger. S.M : Peut-on guérir de cette maladie et quels sont les traitements actuels ? G.F : Même si les médecins constatent que les symptômes s'estompent considérablement à partir de l'âge de la retraite, la narcolepsie reste une maladie qui ne se guérit pas, mais qui peut être régulée afin d'améliorer la qualité de vie du malade. Lorsque les symptômes se manifestent, il faut consulter son médecin traitant qui pourra, sur lettre de recommandation uniquement, orienter son patient vers un centre du sommeil. A l'heure actuelle, il existe deux sortes de traitements : un médicament contenant la molécule modiafinil, ou les amphétamines si le premier traitement reste inefficace. Pour que le patient ne fasse plus de rechutes musculaires, il lui sera prescrit l'un des 5 anti-dépresseurs agissant pour réguler ce problème de cataplexie.
TEST : Quelle est la qualité de votre sommeil ?
1-Après une nuit de sommeil, vous êtes plutôt : q En pleine forme 0 q Moyennement en forme 1 q Fatiguée 2 2-Au cours de la journée, vous vous sentez : q Energique et vigilant 0 q Un peu mou 1 q Fatigué 2 3-Toujours dans la journée, vous avez tendance à vous assoupir : q Très rarement 0 q Si vous vous ennuyez 1 q Tout le temps 2 4-Côté ronflements : q Vous ne ronflez pas 0 q Vous ronflez très peu 1 q Vous ronflez beaucoup 2 5-Vous être plutôt fatigué, sans moral ni énergie : q Non 0 q Quelques fois 1 q Très souvent 2 RESULTATS : 0 point : vous ne présentez aucun trouble du sommeil De 1 à 3 points : vos troubles du sommeil sont peu importants De 4 à 6 points : vous avez des problèmes de sommeil importants De 7 à 10 points : vos troubles du sommeil prennent des proportions qu'il ne faut pas prendre à la légère. « L'Association Française de narcolepsie cataplexie et d'hypersomie (ANC) travaille en collaboration avec les médecins qui, très souvent, la conseille à leurs patients. L'ANC joue un rôle d'informations sur la maladie en organisant des réunions pour les adhérents et le public, aide les personnes concernées à s'orienter vers des centres du sommeil, et les soutient par téléphone ou sur rendez-vous afin d'établir un dialogue.ANCLe Sartre de Mallet, 07110 LabouleTel : 04 75 88 95 39(ouvert du lundi au vendredi – sauf le mercredi – de 13 h30 à 17 h30).E-mail : anc.paradoxal@wanadoo.fr ou lozerien@wanadoo.fr / Site : http://perso.wanadoo.fr/anc.paradoxal/ » Consultez votre médecin traitant afin de trouver, ensemble, une solution à votre problème.Entretien avec Gérard Favier, vice-président de l'ANC* (Association Française de narcolepsie cataplexie et d'hypersomnie). Savoir Maigrir : Aidez-nous à comprendre ce qu'est exactement la narcolepsie ? Gérard Favier : Egalement appelée syndrome de Gèlineau, la narcolepsie se manifeste par des excès de sommeil diurne irrépressibles. Dans 5 % des cas, c'est une maladie à prédisposition génétique, considérée comme une maladie auto-immune. Mais pour une grande majorité, elle survient à la suite d'un choc émotionnel important, tel qu'une maladie, une méningite ou un traumatisme, par exemple. La narcolepsie touche tous les âges, mais en particulier les jeunes. S.M : Comment se manifestent les symptômes ? G.F : La narcolepsie-cataplexie se manifeste par des excès du sommeil, des chutes partielles ou totales du tonus musculaire mais sans perte de connaissance, des hallucinations et des cauchemars qui interviennent au moment de l'endormissement ou du réveil, ou encore une paralysie du sommeil, lorsque la personne concernée reste paralysée pendant quelques secondes, incapable de parler ou de bouger. S.M : Peut-on guérir de cette maladie et quels sont les traitements actuels ? G.F : Même si les médecins constatent que les symptômes s'estompent considérablement à partir de l'âge de la retraite, la narcolepsie reste une maladie qui ne se guérit pas, mais qui peut être régulée afin d'améliorer la qualité de vie du malade. Lorsque les symptômes se manifestent, il faut consulter son médecin traitant qui pourra, sur lettre de recommandation uniquement, orienter son patient vers un centre du sommeil. A l'heure actuelle, il existe deux sortes de traitements : un médicament contenant la molécule modiafinil, ou les amphétamines si le premier traitement reste inefficace. Pour que le patient ne fasse plus de rechutes musculaires, il lui sera prescrit l'un des 5 anti-dépresseurs agissant pour réguler ce problème de cataplexie.