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Zoom sur les fruits de mer

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Coquillages, huîtres et crustacés se dégustent généralement au moment des fêtes de fin d’année. Pourtant, il serait dommage de ne les savourer que quelques semaines par an, car ces produits sont riches en micro-nutriments et très pauvres en calories. Passage en revue de ces délices que la mer nous offre.

Les fruits de mer recueillent en eux toutes les richesses du milieu marin, dont ils se nourrissent pour concentrer en leur chair tous ses bienfaits.

Les huîtres, elles se dégustent comment ?

Connues depuis l'Antiquité, les grecs s'en régalaient et se servaient ensuite de leurs coquilles vides pour voter. Les français, premiers producteurs européens, sont également les premiers consommateurs d’huîtres au monde. Les huîtres sont des coquillages qui se savourent généralement arrosés d’un filet de citron, qui en neutralisera les éventuelles bactéries, puis accompagnés de pain de seigle légèrement beurré et d’un verre de vin blanc. En se rétractant lors du contact avec le jus de citron, l’huître montre qu’elle est encore vivante et donc apte à être consommée. Ces coquillages ne se conservent pas longtemps, mais la rapidité des moyens de transports actuels font que l’on peut en manger toute l’année et dans toutes les régions de France. Elles pourront ensuite se conserver une petite semaine, si elles sont placées dans une atmosphère à la température comprise entre 5 et 15°C, par exemple dans le bac à légume d’un réfrigérateur. Elles devront toujours êtres achetées fermées, et ouvertes avec dextérité car les accidents de couteau à huîtres sont nombreux. Si vous avez la moindre appréhension, n’hésitez pas à demander à votre poissonnier de s’en charger. Une fois ouvertes, jetez leur eau (et les éventuels petits morceaux de coquille qui s’y trouvaient). Elles sécréteront un nouveau jus, de meilleure qualité que le premier. Source importante de vitamines et de minéraux, les huîtres sont appréciables pour leur excellente valeur nutritive. En effet, elles contiennent des vitamines A, B, C, D et E ainsi que du fer, de l’iode, du calcium, du magnésium et du potassium. Non seulement elles sont bienfaisantes, mais elles sont également très peu caloriques puisque 100 g d’huître (environ 8 à 9 huîtres) représente environ 70 à 80 kcal. Les huîtres pourront être laiteuses en été, durant les mois ne se terminant pas par R, mais cela n’altère en rien leur qualité. Les huîtres sont juste plus crémeuses.

Les crevettes, mode d’emploi

Les crevettes fraîches se reconnaissent immédiatement dès leur achat. Elles ont une carapace mouillée, brillante et bien rose, tirant sur le rouge. Riches en vitamine B12 et en niacine, elles se consomment en entrée comme en plat principal. Parmi les espèces les plus courantes, on trouve la crevette nordique et la crevette géante tigrée, cette dernière étant le plus souvent consommée en Asie. Pour décortiquer une crevette, il suffit tout d’abord de retirer la tête en tirant dessus. Ensuite, on enlèvera les pattes, puis la carapace et la chair viendra en un seul morceau.

Les moules, pas seulement avec des frites

A l’achat, vivantes donc, elles doivent avoir leur coquille fermée, ou qui se referme quand on la touche. Les moules doivent avoir certaines caractéristiques à l’achat. La coquille doit être d’un beau noir moiré, humide et surtout bien fermée. Peu importe si cette coquille est encombrée de débris divers, elle sera de toutes façons soigneusement lavée et nettoyée avant la cuisson. Jetez celles qui, lors du lavage, remontent à la surface : c’est le signe qu’elles sont en train de se décomposer, il faudra donc s’en débarrasser. Faites bien attention, au moment de l’achat, à ne pas choisir de moules qui ne soient ouvertes, percées ou cassées.