Il suffit d’être passée entre les mains d’un ostéopathe pour être convaincue des bienfaits et surtout de l’efficacité de cette technique. Depuis longtemps, les plus grands sportifs ne jurent que par elle. Car l’action de cette thérapie est désormais confirmée par des études cliniques et enfin reconnue par les pouvoirs publics. Elle a tout de même un avantage énorme : celui de permettre au corps de guérir tout seul.
L’ostéopathie, qu’est-ce que c’est ?
Venue tout droit des Etats-Unis où elle a été développée au XIXe siècle par le Dr Andrew T. Still, l’un des premiers à comprendre l’étroite interaction qu’il y avait entre bonne santé et équilibre physiologique, l’ostéopathie est une thérapie qui agit par des techniques de manipulations corporelles douces. En partant d’un diagnostique axé sur la pathologie du patient, mais aussi sur son état général et ses habitudes de vie, l’ostéopathe va rééquilibrer ses fonctions osseuses, articulaires, musculaires et viscérales à l’aide de gestes extrêmement précis. Le praticien va produire tout un jeu de pressions, de réajustements, de manipulations, d’étirements et de massages, toujours très légers, pour corriger les pertes de mobilité et mettre en route les mécanismes d’autorégulation de l’organisme de son patient. Le but étant de rétablir un équilibre, permettant à l’organisme de lutter seul, et de guérir sans l’apport d’une substance médicamenteuse. Cette médecine, curative aussi bien que préventive, existe depuis une vingtaine d’années en France, bien qu’elle ne soit reconnue officiellement que depuis 2001 dans notre pays. L’ostéopathie peut être pratiquée par des médecins ou des non médecins (souvent des kinésithérapeutes), ayant suivi 6 années d’études approfondies qui concernent l’anatomie, la physiologie, les pathologies et un solide entraînement en pratique manuelle. A l’issue de cette formation dans un établissement agréé par le ministère de la Santé, ils obtiennent un diplôme d’ostéopathe. Ce diplôme, ou D.O., est le seul reconnu par l’Association française des ostéopathes, le Registre des ostéopathes de France et l’Union fédérale des ostéopathes de France. Aujourd’hui, près de 20% de la population française consulte ces praticiens, avec 300 000 nouveaux patients chaque année.
L’ostéopathie, ça concerne qui ?
L’ostéopathie qui est indiquée de 0 à 99 ans, concerne un vaste éventail de pathologies, mais ne soigne évidemment pas tout.« L’ostéopathie guérit grâce à des techniques de manipulation. » Une étude très sérieuse du New England Journal of Medicine, en 1999, a prouvé que cette technique était aussi efficace que l’absorption de relaxants musculaires ou la prise d’anti-inflammatoires, par exemple. Mais il ne faudra pas compter sur l’ostéopathie pour guérir de certaines maladies graves nécessitant des traitements allopathiques ou chirurgicaux. Ainsi, grâce à leur formation approfondie, les ostéopathes sont formés pour être capable de poser un diagnostique d’exclusion et de renvoyer le malade vers un médecin généraliste si ses troubles ne sont pas de son ressort.
Parmi les pathologies traitées efficacement par l’ostéopathie, on peut citer :
- les douleurs au cou : torticolis, douleurs des cervicales...
- les sciatiques - chez les femmes : les cystites, les pertes d’urine à l’effort, les douleurs pendant les rapports sexuels...
- chez les hommes : les douleurs pelviennes, certaines hypofertilités...
- les brûlures d’estomac - les troubles de l’équilibre, du sommeil ou certaines migraines
- les douleurs au niveau de la colonne vertébrale - toutes les douleurs articulaires : entorses, tendinites...
- les otites à répétition, les acouphènes...
- le stress
- les règles douloureuses
Les contre-indications sont rares, et concernent essentiellement certaines manipulations inopportunes sur des fractures, des hernies discales, des cancers ou une ostéoporose.
Venue tout droit des Etats-Unis où elle a été développée au XIXe siècle par le Dr Andrew T. Still, l’un des premiers à comprendre l’étroite interaction qu’il y avait entre bonne santé et équilibre physiologique, l’ostéopathie est une thérapie qui agit par des techniques de manipulations corporelles douces. En partant d’un diagnostique axé sur la pathologie du patient, mais aussi sur son état général et ses habitudes de vie, l’ostéopathe va rééquilibrer ses fonctions osseuses, articulaires, musculaires et viscérales à l’aide de gestes extrêmement précis. Le praticien va produire tout un jeu de pressions, de réajustements, de manipulations, d’étirements et de massages, toujours très légers, pour corriger les pertes de mobilité et mettre en route les mécanismes d’autorégulation de l’organisme de son patient. Le but étant de rétablir un équilibre, permettant à l’organisme de lutter seul, et de guérir sans l’apport d’une substance médicamenteuse. Cette médecine, curative aussi bien que préventive, existe depuis une vingtaine d’années en France, bien qu’elle ne soit reconnue officiellement que depuis 2001 dans notre pays. L’ostéopathie peut être pratiquée par des médecins ou des non médecins (souvent des kinésithérapeutes), ayant suivi 6 années d’études approfondies qui concernent l’anatomie, la physiologie, les pathologies et un solide entraînement en pratique manuelle. A l’issue de cette formation dans un établissement agréé par le ministère de la Santé, ils obtiennent un diplôme d’ostéopathe. Ce diplôme, ou D.O., est le seul reconnu par l’Association française des ostéopathes, le Registre des ostéopathes de France et l’Union fédérale des ostéopathes de France. Aujourd’hui, près de 20% de la population française consulte ces praticiens, avec 300 000 nouveaux patients chaque année.
L’ostéopathie, ça concerne qui ?
L’ostéopathie qui est indiquée de 0 à 99 ans, concerne un vaste éventail de pathologies, mais ne soigne évidemment pas tout.« L’ostéopathie guérit grâce à des techniques de manipulation. » Une étude très sérieuse du New England Journal of Medicine, en 1999, a prouvé que cette technique était aussi efficace que l’absorption de relaxants musculaires ou la prise d’anti-inflammatoires, par exemple. Mais il ne faudra pas compter sur l’ostéopathie pour guérir de certaines maladies graves nécessitant des traitements allopathiques ou chirurgicaux. Ainsi, grâce à leur formation approfondie, les ostéopathes sont formés pour être capable de poser un diagnostique d’exclusion et de renvoyer le malade vers un médecin généraliste si ses troubles ne sont pas de son ressort.
Parmi les pathologies traitées efficacement par l’ostéopathie, on peut citer :
- les douleurs au cou : torticolis, douleurs des cervicales...
- les sciatiques - chez les femmes : les cystites, les pertes d’urine à l’effort, les douleurs pendant les rapports sexuels...
- chez les hommes : les douleurs pelviennes, certaines hypofertilités...
- les brûlures d’estomac - les troubles de l’équilibre, du sommeil ou certaines migraines
- les douleurs au niveau de la colonne vertébrale - toutes les douleurs articulaires : entorses, tendinites...
- les otites à répétition, les acouphènes...
- le stress
- les règles douloureuses
Les contre-indications sont rares, et concernent essentiellement certaines manipulations inopportunes sur des fractures, des hernies discales, des cancers ou une ostéoporose.
Ariane, 31 ans, agent de voyages Je ne connaissais pas l’ostéopathie, avant d’avoir fait appel aux services d’un ostéopathe dans l’urgence. Ma fille devait se faire opérer, sous anesthésie générale, d’un canal lacrymal complètement bouché. Je redoutais énormément cette opération, et la veille, je l’ai emmenée, sans trop de conviction, voir un ostéopathe. Il a délicatement manipulé le visage et le crâne de ma fille et a débouché son canal. Je n’osais pas y croire, et pourtant, aujourd’hui que ma fille a échappé à cette intervention, je suis la plus fervente supportrice des ostéopathes !