La réduction alimentaire
Surtout chez l’adolescente, une période transitoire de restriction alimentaire est fréquente, sinon habituelle. A 14 ans, 30% des adolescentes ont déjà suivi un régime alimentaire. Très tôt, les filles sont obsédées par leur ligne ; ainsi, fréquemment, elles réduisent volontairement leur apport alimentaire. Cette réduction peut être globale ou élective (pain, fromage, féculents...). Les facteurs environnementaux sont ici prévalants, marqués par la recherche d’une silhouette mince, c’est à dire à la mode. La puberté rend les jeunes filles plus sensibles à la vogue de minceur ; alors même qu’elles sont minces, elles se jugent trop rondes et se voudraient maigres. Ces adolescentes peuvent également se mettre au régime pour d’autres raisons : par attachement éthique à un mode alimentaire particulier (végétarisme, macrobiotique, etc.), elles s’obligent à éviter des aliments qu’elles apprécient. Ces jeunes filles ne sont pas des anorexiques mais elles investissent une part d’elles-mêmes dans leur silhouette et leur façon de manger. Ces originalités nutritionnelles sont souvent transitoires. Seuls quelques cas évoluent secondairement vers une réduction majeure engageant l’adolescent dans une véritable anorexie mentale. Il sera néanmoins utile de demander conseil à un médecin ou à un diététicien, afin de savoir si l’adolescent ne risque pas, du fait de ses nouvelles habitudes, une carence alimentaire préjudiciable.
Surtout chez l’adolescente, une période transitoire de restriction alimentaire est fréquente, sinon habituelle. A 14 ans, 30% des adolescentes ont déjà suivi un régime alimentaire. Très tôt, les filles sont obsédées par leur ligne ; ainsi, fréquemment, elles réduisent volontairement leur apport alimentaire. Cette réduction peut être globale ou élective (pain, fromage, féculents...). Les facteurs environnementaux sont ici prévalants, marqués par la recherche d’une silhouette mince, c’est à dire à la mode. La puberté rend les jeunes filles plus sensibles à la vogue de minceur ; alors même qu’elles sont minces, elles se jugent trop rondes et se voudraient maigres. Ces adolescentes peuvent également se mettre au régime pour d’autres raisons : par attachement éthique à un mode alimentaire particulier (végétarisme, macrobiotique, etc.), elles s’obligent à éviter des aliments qu’elles apprécient. Ces jeunes filles ne sont pas des anorexiques mais elles investissent une part d’elles-mêmes dans leur silhouette et leur façon de manger. Ces originalités nutritionnelles sont souvent transitoires. Seuls quelques cas évoluent secondairement vers une réduction majeure engageant l’adolescent dans une véritable anorexie mentale. Il sera néanmoins utile de demander conseil à un médecin ou à un diététicien, afin de savoir si l’adolescent ne risque pas, du fait de ses nouvelles habitudes, une carence alimentaire préjudiciable.
Différence entre pseudo-boulimie et vraie boulimie
Comme dans la vraie boulimie, les manifestations de pseudo-boulimie sont ressenties comme une nécessité impérieuse et irrésistible de mange mr en dehors des heures habituelles de repas. Mais, les quantités consommées sont beaucoup plus faibles que lors des boulimies. En outre, alors que la jeune fille boulimique cherche avant tout à se remplir sans se soucier du goût des aliments, la compulsion alimentaire est ici sélective, orientée vers le choix d’un aliment ou d’une famille d’aliments bien particulière et très appréciée (charcuterie, pâtisseries, pâtes...). Dans la pseudo-boulimie, le plaisir est donc présent. Par contre, pour la personne boulimique, la consommation de nourriture n’engendre aucune satisfaction et n’a qu’une fonction de remplissage.
Comme dans la vraie boulimie, les manifestations de pseudo-boulimie sont ressenties comme une nécessité impérieuse et irrésistible de mange mr en dehors des heures habituelles de repas. Mais, les quantités consommées sont beaucoup plus faibles que lors des boulimies. En outre, alors que la jeune fille boulimique cherche avant tout à se remplir sans se soucier du goût des aliments, la compulsion alimentaire est ici sélective, orientée vers le choix d’un aliment ou d’une famille d’aliments bien particulière et très appréciée (charcuterie, pâtisseries, pâtes...). Dans la pseudo-boulimie, le plaisir est donc présent. Par contre, pour la personne boulimique, la consommation de nourriture n’engendre aucune satisfaction et n’a qu’une fonction de remplissage.