Cette question continue de susciter de nouvelles réponses. Selon une nouvelle étude américaine, être heureux aurait aussi un impact direct sur le fonctionnement de nos gènes selon le type de bonheur ressenti : eudémonique ou hédonique. Le premier correspond au sentiment ressenti lorsque l'on a un but profond, un sens dans la vie. Le second lui, découle d'un sentiment d'auto-satisfaction comme peuvent par exemple en éprouver les célébrités. Or, ces deux types de bien-être n'auraient pas les mêmes effets sur nos gènes. Les sujets ressentant un bien-être eudémonique seraient mieux protégés contre les agressions extérieures à savoir : un niveau bas d'expression des gènes inflammatoires et une forte expression des gènes antiviraux et antibactériens, alors que les autres sujets y seraient beaucoup plus vulnérables.