La stévia a le vent en poupe. Cette plante, originaire du Paraguay, renferme un édulcorant naturel qui possède un pouvoir sucrant de 100 à 300 fois plus élevé que le sucre raffiné, mais sans les calories. Ce nouvel édulcorant possède l'avantage d'être d'origine naturelle, alors que la plupart des édulcorants intenses sont d'origine chimique. Des produits sont actuellement très décriés.
Qu'est-ce que c'est ?
La stévia ou Stevia Rebaudiana Bertoni, est une plante originaire du Paraguay, en Amérique du Sud, d’une région qui s’appelle l’Amambay, en pleine forêt subtropicale, dans le sud est du pays. C’est une région très montagneuse et un peu isolée, ce qui explique peut être pourquoi cette plante est restée si longtemps méconnue en Occident. Sa culture ne demande ni insecticides, ni herbicides et se rapproche d’une culture bio.
Les Indiens Guarani l’utilisaient depuis bien longtemps et l’appellaient caa-êhê, ce qui signifie "herbe sucrée". Ils ajoutaient à leurs infusions de plantes des feuilles de stévia pour les adoucir. En plus d’un emploi alimentaire, ils en faisaient des “purées” qu’ils apposaient sur leur peau pour leurs vertus cosmétiques. En soin dermatologique, elle aurait une action contre l’eczéma, l’acné, et pourrait aussi être utile pour les soins du cheveu et du cuir chevelu. Au Brésil et au Paraguay, on les utilise depuis des siècles en cuisine. En Amérique latine, la phytothérapie traditionnelle considère le stévia comme hypoglycémiant, hypotenseur, diurétique et cardiotonique.
En 1887, la plante fut "découverte" par un botaniste latino-américain mais elle lui fallut du temps avant d’arriver dans notre alimentation. Les Japonais ont été les premiers à cultiver la plante à grande échelle depuis les années 1950 et l’utilisent maintenant de façon régulière comme édulcorant alimentaire. Elle est maintenant cultivée et consommée dans de nombreux pays d'Asie : Chine (depuis 1984), Corée, Taiwan, Thaïlande et Malaisie. On le trouve aussi en Amérique du Sud (Brésil, Paraguay) et en Israël. La Chine est le plus grand exportateur de stévia.
Lastévia, est un petit arbuste pouvant atteindre jusqu’à 1 m de hauteur de la famille des astéracées dont les fleurs sont petites et blanches. Ses feuilles séchées et réduites en poudre possèdent un pouvoir sucrant de 10 à 15 fois plus élevé que le sucre pour une même quantité. Stevioside, rebaudioside A, rebaudioside C et dulcoside A : tels sont les noms exacts des quatre molécules sucrantes extraites de la stévia (les steviols glycosides). Parmi ces édulcorants naturels, c’est le rebaudioside A qui offre le goût le plus intéressant et le pouvoir sucrant le plus important, de l’ordre de 300 fois le saccharose. Lorsqu’on extrait ces steviols, on obtient une poudre blanche qui ne contient aucune calorie, ne provoque pas de carie, n’engendre pas de prise de poids… Les diabétiques pourraient en être de grands consommateurs car les stéviosides réduiraient le taux de sucre sanguin particulièrement s’ils sont consommés en même temps que d’autres suppléments naturels hypoglycémiants tels que les acides alpha-lipoïques, le melon amer, le chrome, la gomme de guar, la griffe du diable, le psyllium, etc.
On peut citer comme autres propriétés son effet sédatif, régulateur de l'humeur et stimulant nerveux. Elle est antibactérienne car très riche en vitamine C et en zinc, nutriments essentiels pour lutter contre les infections. Elle participe à la régénération cellulaire, lutte contre l'eczéma et même l'acné et l'herpès courant. Elle embellit les cheveux ternes, renforce le muscle cardiaque.Mais plus récemment, la plante a attiré l'attention des scientifiques pour son potentiel présumé à traiter l'obésité et l'hypertension. Elle ne simulerait en aucun cas l’appétit. De plus, elle aurait un effet négligeable sur l'augmentation de glucose dans le sang, en plus d'avoir démontré une capacité à diminuer l'intolérance au glucose que ce soit chez les patients atteints de diabète de type 2, minces ou obèses en bonne santé.
Où la trouve-t-on ?
On extrait la stévia à partir des feuilles de la plante. La feuille entière a un arrière-goût un peu amer qui peut rappeler la réglisse difficile à neutraliser. Ce qui explique que dans la plupart des cas en Europe la stévia reste mélangée à du sucre. La stévia est donc disponible en poudre (blanche ou "verte", la première étant raffinée ; la seconde qui ne l'est pas présente une saveur réglissée), ou en extrait liquide. L'extrait en poudre, une fois mélangé à un liquide, aurait moins d'arrière-goût. Des extraits liquides aromatisés sont aussi offerts (menthe, vanille, etc.).
Ce produit est autorisé comme édulcorant par la Commission européenne depuis le 2 décembre 2011. Sur ce marché en pleine effervescence, dopé par les problèmes de lutte contre le diabète et l’obésité, la France accueille le seul groupe européen capable de concurrencer la Chine, premier producteur mondial. Dans notre pays, son utilisation s’est très développée puisqu’elle a conquis en trois ans plus d'un tiers du marché des édulcorants de table, estimé l'an passé à 70 millions d'euros. Ce qui en fait un sérieux concurrent de l’aspartame. Sans compter les volumes croissants utilisés par les industriels, surtout dans le secteur des boissons light : Schweppes Zero par Orangina Schweppes, Pepsi Next ou Coca-Cola Life. La stévia peut être incorporée dans les boissons, les biscuits, les conserves, les yaourts, les sucreries, les confitures, les chewing-gums, les sorbets…Sans oublier le débouché de l’alimentation animale : la stévia incorporée dans les aliments du bétail les rendrait plus savoureux.
La stévia ou Stevia Rebaudiana Bertoni, est une plante originaire du Paraguay, en Amérique du Sud, d’une région qui s’appelle l’Amambay, en pleine forêt subtropicale, dans le sud est du pays. C’est une région très montagneuse et un peu isolée, ce qui explique peut être pourquoi cette plante est restée si longtemps méconnue en Occident. Sa culture ne demande ni insecticides, ni herbicides et se rapproche d’une culture bio.
Les Indiens Guarani l’utilisaient depuis bien longtemps et l’appellaient caa-êhê, ce qui signifie "herbe sucrée". Ils ajoutaient à leurs infusions de plantes des feuilles de stévia pour les adoucir. En plus d’un emploi alimentaire, ils en faisaient des “purées” qu’ils apposaient sur leur peau pour leurs vertus cosmétiques. En soin dermatologique, elle aurait une action contre l’eczéma, l’acné, et pourrait aussi être utile pour les soins du cheveu et du cuir chevelu. Au Brésil et au Paraguay, on les utilise depuis des siècles en cuisine. En Amérique latine, la phytothérapie traditionnelle considère le stévia comme hypoglycémiant, hypotenseur, diurétique et cardiotonique.
En 1887, la plante fut "découverte" par un botaniste latino-américain mais elle lui fallut du temps avant d’arriver dans notre alimentation. Les Japonais ont été les premiers à cultiver la plante à grande échelle depuis les années 1950 et l’utilisent maintenant de façon régulière comme édulcorant alimentaire. Elle est maintenant cultivée et consommée dans de nombreux pays d'Asie : Chine (depuis 1984), Corée, Taiwan, Thaïlande et Malaisie. On le trouve aussi en Amérique du Sud (Brésil, Paraguay) et en Israël. La Chine est le plus grand exportateur de stévia.
Lastévia, est un petit arbuste pouvant atteindre jusqu’à 1 m de hauteur de la famille des astéracées dont les fleurs sont petites et blanches. Ses feuilles séchées et réduites en poudre possèdent un pouvoir sucrant de 10 à 15 fois plus élevé que le sucre pour une même quantité. Stevioside, rebaudioside A, rebaudioside C et dulcoside A : tels sont les noms exacts des quatre molécules sucrantes extraites de la stévia (les steviols glycosides). Parmi ces édulcorants naturels, c’est le rebaudioside A qui offre le goût le plus intéressant et le pouvoir sucrant le plus important, de l’ordre de 300 fois le saccharose. Lorsqu’on extrait ces steviols, on obtient une poudre blanche qui ne contient aucune calorie, ne provoque pas de carie, n’engendre pas de prise de poids… Les diabétiques pourraient en être de grands consommateurs car les stéviosides réduiraient le taux de sucre sanguin particulièrement s’ils sont consommés en même temps que d’autres suppléments naturels hypoglycémiants tels que les acides alpha-lipoïques, le melon amer, le chrome, la gomme de guar, la griffe du diable, le psyllium, etc.
On peut citer comme autres propriétés son effet sédatif, régulateur de l'humeur et stimulant nerveux. Elle est antibactérienne car très riche en vitamine C et en zinc, nutriments essentiels pour lutter contre les infections. Elle participe à la régénération cellulaire, lutte contre l'eczéma et même l'acné et l'herpès courant. Elle embellit les cheveux ternes, renforce le muscle cardiaque.Mais plus récemment, la plante a attiré l'attention des scientifiques pour son potentiel présumé à traiter l'obésité et l'hypertension. Elle ne simulerait en aucun cas l’appétit. De plus, elle aurait un effet négligeable sur l'augmentation de glucose dans le sang, en plus d'avoir démontré une capacité à diminuer l'intolérance au glucose que ce soit chez les patients atteints de diabète de type 2, minces ou obèses en bonne santé.
Où la trouve-t-on ?
On extrait la stévia à partir des feuilles de la plante. La feuille entière a un arrière-goût un peu amer qui peut rappeler la réglisse difficile à neutraliser. Ce qui explique que dans la plupart des cas en Europe la stévia reste mélangée à du sucre. La stévia est donc disponible en poudre (blanche ou "verte", la première étant raffinée ; la seconde qui ne l'est pas présente une saveur réglissée), ou en extrait liquide. L'extrait en poudre, une fois mélangé à un liquide, aurait moins d'arrière-goût. Des extraits liquides aromatisés sont aussi offerts (menthe, vanille, etc.).
Ce produit est autorisé comme édulcorant par la Commission européenne depuis le 2 décembre 2011. Sur ce marché en pleine effervescence, dopé par les problèmes de lutte contre le diabète et l’obésité, la France accueille le seul groupe européen capable de concurrencer la Chine, premier producteur mondial. Dans notre pays, son utilisation s’est très développée puisqu’elle a conquis en trois ans plus d'un tiers du marché des édulcorants de table, estimé l'an passé à 70 millions d'euros. Ce qui en fait un sérieux concurrent de l’aspartame. Sans compter les volumes croissants utilisés par les industriels, surtout dans le secteur des boissons light : Schweppes Zero par Orangina Schweppes, Pepsi Next ou Coca-Cola Life. La stévia peut être incorporée dans les boissons, les biscuits, les conserves, les yaourts, les sucreries, les confitures, les chewing-gums, les sorbets…Sans oublier le débouché de l’alimentation animale : la stévia incorporée dans les aliments du bétail les rendrait plus savoureux.