Et si cette année les fêtes ne se passaient pas sous le signe du froid, mais sous celui de la mer ? Après tout, la mer n’est pas le privilège des vacances d’été ! Même si vous ne partez pas cet hiver, vous pouvez inviter la mer à votre table, pour un maximum de dépaysement… et de santé !
Faites votre choix…
La première force de nos amis les animaux de la mer pour que nous les plébiscitions est leur diversité. Contrairement à ce que l’on pense souvent, les poissons et fruits de mer ne se résument pas au saumon fumé, aux crevettes et aux huîtres… Ils sont au contraire très nombreux à nous faire de l’œil et ceux qui disent ne pas aimer les produits de la mer ne les ont forcément pas tous goûtés ! De textures, de formes et de saveurs très différentes les uns des autres, il y en a forcément pour tous les goûts.
Voici déjà quelques idées de poissons à tester :
Alose, anchois, anguille, bar, barbue, brochet, cabillaud (= morue fraîche), carpe, carrelet, céteau, chinchard, colin (= merlu), congre, daurade, églefin, éperlan, espadon, flétan, hareng, lieu, limande, lingue, lotte, maquereau, merlan, mérou, mulet, perche, raie, rascasse, rouget, roussette, Saint-Pierre, sandre, sardine, saumon, sole, tanche, thon, truite, turbot…
Et si vous êtes à court d’idées pour les fruits de mer (coquillages, crustacés, céphalopodes) :
Amande de mer, araignée de mer, bigorneau, bulot, calmar, clam, coque, coquille Saint-Jacques, couteau, crabe, crevette, écrevisse, étrille, homard, huître, langouste, langoustine, moule, oursin, palourde, pétoncle, poulpe, praire, seiche, tourteau…
Faites-vous du bien…
Quels que soient les choix que vous avez faits pour régaler vos convives à la fin de l’année, sachez que d’un point de vue nutrition et santé, ce sont forcément de bons choix.« En fonction de tous ces bénéfices nutritionnels, il est recommandé de consommer du poisson et des fruits de mer 3 fois par semaine, dont une fois du poisson gras. » En effet, les poissons et fruits de mer sont des aliments qui présentent des caractéristiques nutritionnelles exceptionnelles ; ils sont indispensables pour un bon équilibre alimentaire et peuvent même permettre de perdre du poids.
Les poissons et fruits de mer sont globalement pauvres en graisses. Certains fruits de mer contiennent un peu de cholestérol mais les teneurs ne sont pas assez importantes pour qu’ils soient déconseillés aux personnes soufrant d’hypercholestérolémie.
Certains poissons apportent tout de même un peu de graisses. On distingue donc :
- Les poissons maigres (moins de 4 % de graisses) : la majorité des poissons.
- Les poissons mi-gras (de 4 à 10 % de graisses) : lotte, truite, congre, flétan, grondin, hareng, mulet, rouget, sardine, carpe, espadon, maquereau.
- Les poissons gras (plus de 10 % de graisses) : thon rouge, saumon, anguille, mérou, murène, lamproie.
L’avantage des poissons gras est que leurs graisses sont surtout constituées d’AGPI (acides gras polyinsaturés), notamment d’acides gras de la série oméga 3.
Les oméga 3 sont des acides gras essentiels puisque non synthétisables par notre organisme. De plus, ils participent à la diminution du taux de cholestérol et à la protection cardio-vasculaire.On peut ainsi très facilement diminuer les risques d’accident cardio-vasculaire de façon significative en mangeant fréquemment du poisson.
En général, un poisson d’élevage est plus gras qu’un poisson sauvage de la même espèce. Le poisson qui contient le moins d’oméga 3 en contient tout de même 20 fois plus que la viande.
