728 x 90

L'alimentation de nos hommes

  • Homme
  • 15833 Vues
img

En matière d'équilibre alimentaire, nos hommes peuvent mieux faire ! Messieurs, à vous de modifier vos habitudes de consommation pour faire le plein de vitamines et minéraux qui vous font souvent défaut.

Côté alimentation, nos hommes ont quelques progrès à faire ! 
 
Certes, ils sont généralement moins soucieux de leur ligne que les femmes. Un point pour eux. Leur mode de vie change. Ils sont désormais plus sédentaires qu'auparavant, mais aussi davantage stressés. Là, c'est match nul avec les femmes. Repas déstructurés, repas simplifiés… les hommes se nourrissent mal ou font place à une alimentation trop monotone et insuffisamment variée. Très souvent, ils sont des adeptes des "produits tout prêts " à la fois pratiques et faciles à préparer ou à utiliser directement. D'où une perte de repères en matière de références culinaires. Du coup, ils sont les premiers à subir progressivement un déséquilibre nutritionnel. Il n'y a qu'à regarder leur assiette pour constater. Sous prétexte qu'ils ont besoin d'un apport calorique plus important, ils mangent souvent beaucoup de graisses (taux lipidiques élevés) sous forme de burgers ou frites. Ils consomment insuffisamment de fruits et légumes (aliments végétaux), sources de fibres et de micronutriments. Et leurs apports énergétiques diminuent. Résultats : ils présentent couramment des déficiences en vitamines, notamment en vitamine C.
 
 
Un manque de nutriments
 
De nombreuses études françaises et étrangères montrent que les consommateurs de compléments alimentaires possèdent au départ de meilleurs apports nutritionnels que les non-consommateurs et que leurs statuts nutritionnels finaux sont souvent nettement plus élevés. Un phénomène largement confirmé par l'étude SUVIMAX. À la base, les hommes auraient - de par leur statut biologique (concentrations plasmatiques) - des apports naturellement insuffisants en bêta-carotène et vitamine C contrairement à ceux des femmes. Ceux ayant bénéficié d'une supplémentation nutritionnelle en vitamines et oligo-éléments (prise quotidienne d'un complément alimentaire nutritionnel composé de 6 mg de bêta-carotène, 120 mg de vitamine C, 30 mg de vitamine E, 100 g de sélénium, 20 mg de zinc) pendant 7 ans et demi voient leur risque de cancers baisser de 31 % et celui de décès de 37 %. Autrement dit, «  une telle supplémentation à partir de cinq micronutriments contribue à réduire le risque de cancers et de décès chez les hommes.Cette supplémentation étant sans doute d'autant plus efficace que les apports en nutriments sont initialement bas », explique le Docteur Jean-Michel Lecerf, Médecin nutritionniste, Chef de service Nutrition à l'Institut Pasteur de Lille. Par ailleurs, pour les hommes du groupe placebo, on relève un risque plus fort de cancers et de maladies cardiovasculaires chez ceux ayant les niveaux les plus bas de bêta-carotène plasmatique, celui-ci étant lié à la consommation de fruits et légumes. Par ailleurs, une autre étude épidémiologique (SHEEP) montre que la consommation de compléments alimentaires à dose nutritionnelle entraîne une baisse du risque d'infarctus. Les hommes qui consomment voient leur risque de faire un infarctus du myocarde diminuer de 21 % et les femmes de 34 %.