- Diminution du goût et de l’appétit, maladies, isolement... La dénutrition concerne 4 à 10 % des plus de 65 ans vivant à domicile (plus de 10 % des plus de 80 ans), 15 à 38 % des personnes vivant en institution et 30 à 70 % des personnes hospitalisées.
- Après 65 ans, les principales lacunes semblent porter sur les micronutriments comme le calcium, la vitamine D, le magnésium, le zinc, l’iode, le sélénium. Ce qui témoigne déjà d’une alimentation déséquilibrée, voire insuffisante. Après 80 ans, les apports caloriques et donc la consommation de macronutriments (protéines, lipides, glucides) et de micronutriments deviennent souvent nettement inférieurs aux recommandations.
- La fonte musculaire, l’ostéoporose, la baisse de l’immunité, voire les troubles cognitifs sont en relation avec l’alimentation.
- La dénutrition, en plus de ses conséquences sur la santé individuelle, a un coût économique important. Il a été calculé que des mesures de prévention simples comme la consommation de 3 à 4 produits laitiers par jour sont une solution très intéressante en termes de coût/efficacité.
Source : CERIN