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On mange « quoi » au Japon ?

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Jour 5 : Entre temples du Kansai et gourmandises d'Osaka
 
La visite des temples du Kansaï a bien occupé la première partie de ma journée. Les immanquables sont « Kiyomizu-dera » sur pilotis de bois à Kyoto avec vue spectaculaire sur la ville, et « Todaiji » connu pour son célèbre et très ancien Grand Bouddha à Nara. Pour passer une soirée plus axée sur la gastronomie, je me déplace près de la gare d'Osaka pour y goûter de fameuses spécialités comme les « okonomiyaki »  (galettes de farine cuites avec du porc, du chou ou de la seiche, et recouverte de sauce soja sucrée et des copeaux de bonite séchée) et les « Takoyaki » (boulettes de farine cuites avec du poulpe).
 
 
Jour 6 : Nature et découverte du plus haut sommet du Japon
 
Avant-dernier jour, et toujours en train, à l'aventure pour une étape de choix: l'ascension du Mont Fuji. Appelée « montagne immortelle » par un paysan témoin de sa formation, ce volcan de 3776 mètres domine majestueusement l'océan Pacifique et la plaine du Kanto. En téléphérique, le temps radieux peut cacher des brouillards tenaces, mais j'arrive jusqu'à la plate-forme panoramique et admire la vue splendide. Les cinq lacs au paysage très poétique, situés sur le versant nord, possèdent, chacun leur charme. Un touriste me parle de la beauté des eaux ténébreuses du lac Shoji à découvrir en randonnée mais le temps me manque, et j'avais prévu de me plonger dans un « Onsen », bain thermal d'Hakone, un lieu de vacances célèbre pour ses sources d'eau chaude.
 
 
Jour 7 : Tokyo en folie, encore une dernière fois…
 
Je clôture mon séjour dans différents quartiers de Tokyo, dont Shibuya où un habitant me raconte une anecdote surprenante. Dans les années 1930, un chien nommé « Hachiko » (chien fidèle) est devenu le héros national. Accompagnant son maître, professeur à l’université, pendant plusieurs années, il allait l'attendre à la gare de Shibuya tous les soirs, mais un soir, le professeur, mort d'une attaque, ne revint pas. Pendant 7 ans, le chien fidèle attendait toujours son maître au quai de la gare. Empaillé puis mis dans un musée, ce héros de la fidélité japonaise devint une statue de la sortie du métro de Shibuya. Je ne pouvais pas partir sans ressentir, une fois de plus, ces émotions fortes, mais aussi folles, des rues de Shinjuku. Faire un peu de shopping pour rapporter des souvenirs made in Tokyo et dîner dans ce quartier « de plaisir » pour m'imprégner de ce bon vieux cliché de la furia urbaine. Au départ, les « Yakitori » étaient des petits morceaux de poulet grillé au charbon de bois embrochés sur des éclisses de bambou. Dans ce restaurant spécialiste de brochettes de poulet, foie ou légumes grillés, je me laisse tenter, par gourmandise, par des « tempura » aux crevettes, des beignets frits, qui excitent mes papilles jusqu’au bout de la nuit... Demain, cette animation tokyoïte me manquera sûrement...