Vous sentez-vous concernées par les maladies cardio-vasculaires ?
Marie-Lise, 47 ans, chef de pub
« Non, je ne me sens pas du tout concernée, même si j’ai déjà vu des campagnes de pub relater cette information. Mais il me semblait qu’elle visait plutôt les hommes. D’ailleurs, je trouve qu’ils sont plus concernés que nous. Je n’en parle jamais avec mon médecin. Dans mon entourage, personne n’a été touché. Je ne passe pas d’examens, juste une prise de sang tous les ans, prescrite par ma gynécologue ».
Anne-Laure, 30 ans, journaliste
« Je me sens concernée depuis cinq ans et je fais souvent des contrôles sanguins du fait d’un traitement assez dur que je suis et qui me fait grossir, peut me donner diabète et du cholestérol. Les médecins m’ont aussi sensibilisée à ces AVC. La mère de mon cousin en est morte, de façon subite, à 55 ans. Ca fait un drôle d’effet ».
Anne, 29 ans, comédienne
« Je me suis sentie tout d’un coup plus inquiète lorsque j’ai appris que ma cousine de 25 ans avait eu une accident de ce type l’an dernier… J’ai été d’autant plus choquée qu’elle est jeune ! Comment cela est-il possible ? Elle a eu cet accident suite à de gros stress cumulés. Depuis cette nouvelle, je me dis qu’on est toutes concernées, quel que soit notre âge. J’en ai parlé à mon médecin qui m’a expliqué comment prévenir ce genre d’accidents. Sans être parano, je fais souvent des prises de sang et je sensibilise les gens autour de moi ».« Il est important que les professionnels de santé tiennent informer leurs patientes des facteurs de risques »
Maria, 45 ans, paysagiste
« Mon mari a fait un AVC l’an dernier. J’ai eu la peur de ma vie. Pour moi, le risque concernait plus les hommes. Je me sens plus préoccupée par la santé de mon homme que de la mienne ! Cela dit, votre question m’interpelle. Peut-être que je devrais faire plus attention. Tiens, je vais prendre rendez-vous avec mon médecin pour contrôler tout ça. Il y a assez d’un convalescent à la maison ! »
Cynthia, 35 ans, fleuriste
« Je ne peux pas me sentir plus impliquée que ça. J’ai eu un accident cardio-vasculaire l’année dernière. J’étais tranquillement en train de faire du shopping avec mes amies quand je me suis sentie partir. Mes amies ont eu très peur. J’avais fait un AVC. Depuis, je n’ai plus rien mais je suis surveillée. J’ai eu la peur de ma vie. J’aurai pu mourir. Depuis, je fais de la prévention et je tanne mon entourage pour qu’il ait conscience des risques. Au début, on rigole, et puis quand on apprend ce que j’ai eu, on m’écoute. Si je peux toucher les gens, c’est tant mieux ».
Claudine, 55 ans, pharmacienne
« Je fais un métier qui me permet de me tenir informée de toutes les maladies, y compris de celles qui peuvent toucher les femmes. Je papote souvent avec mes clientes qui me racontent leurs histoires. J’en profite toujours pour les informer de tout et des moyens de prévention existants. Car il n’y a pas que le cancer du sein qui nous concerne ! La sensibilisation est très importante pour moi, sinon, j’aurai l’impression de mal faire mon travail. Le corps médical a un rôle important à jouer, et les pharmaciens aussi, il me semble ».