De nos jours, snacker signifie prendre des repas en dehors des traditionnels petits déjeuners, déjeuners et dîners dès qu’une petite faim se fait sentir. Une pause snack ne doit pourtant pas être prise à la légère. A vous d'équilibrer et de varier au mieux votre alimentation à côté.
92 % des Français grignotent entre les repas !
C'est en tout cas l'un des résultats d'un sondage IPSOS paru en août dernier. Le snacking est devenu un véritable phénomène alimentaire auquel on n'échappe pas. Et ce n'est pas Sonia, 30 ans, qui dira le contraire. "Je mange facilement à côté des repas. Si bien que le sandwich du midi ressemble maintenant davantage à un amuse-gueule qu'autre chose !". En fait, tout est une question de quantité et de qualité de l'alimentation. Mais aussi de comportement du consommateur lui-même. Aujourd'hui, snacker, c'est prendre des repas en dehors des traditionnels petits déjeuners, déjeuners et dîners.
D'après les études de J.P. Poulain (2001), sociologue spécialisé dans les comportements alimentaires, le snacking correspond aux prises alimentaires qualifiées de repas " déstructurés " ou "simplifiés " qui sont en progression. La plupart du temps, il s'inscrit hors du modèle de repas très structuré. Il consiste en une consommation proche de celle des sandwichs. La prise est ainsi plus riche que celle qui a lieu au cours d'un grignotage. Toutefois, on emploie indifféremment les deux expressions. Quand le phénomène s'apparente justement au grignotage (comme au moment de l'apéritif, par exemple), il est davantage orienté vers le salé. Il a alors valeur d'exception. On grignote des petites choses à gauche à droite lors d'un buffet. Au cours d'un repas simplifié, le snack peut prendre la place du plat principal. Il est souvent constitué de plats préparés à base de charcuterie (pizza, quiche, friand), burgers, salades composées. Or, bien souvent, quelle que soit l'heure, le snacking est devenu un rituel quasi-normal. Au moindre petit creux, c'est le craquage. Bien souvent, on a recours à des produits prêts à consommer. Autrement dit, des produits pratiques et sources de plaisir. Histoire de combler de la meilleure façon possible cette sensation de faim passagère.
Question d'habitude au quotidien
Pour mémoire, la pratique du snacking ne date pas d'aujourd'hui. Durant la première moitié du XXème siècle, il y a déjà eu une baisse du nombre de repas de l'adulte par jour, ceux-ci passant à trois voire deux repas principaux au quotidien. Or, depuis les années 80 jusqu'à aujourd'hui, c'est l'inverse qui se produit : les prises alimentaires en dehors des repas sont de plus en plus courantes. On mange ou dévore essentiellement ces fameux aliments " tout prêts ", directement consommables sur le coup, agréables au goût et extrêmement savoureux. Quoi de plus tentant que d'y revenir souvent, à la moindre envie de se mettre quelque chose sous la dent ? En cause : sans doute l'influence de l'alimentation anglo-saxone sur notre modèle alimentaire. Le snacking concerne souvent les enfants dès leur plus jeune âge. A l'image de ce qui se passe aux Etats-Unis, cette tendance s'accroît chez les plus grands qui mangent aussi en plus grandes quantités. Le coeur de cible de ce comportement alimentaire ? Les jeunes donc, à savoir les enfants et adolescents. Le snacking trouve beaucoup moins d'intérêt chez les séniors. Par contre, du côté des adultes, ce n'est pas la même donne. Rares sont les femmes qui passent outre le phénomène.
C'est en tout cas l'un des résultats d'un sondage IPSOS paru en août dernier. Le snacking est devenu un véritable phénomène alimentaire auquel on n'échappe pas. Et ce n'est pas Sonia, 30 ans, qui dira le contraire. "Je mange facilement à côté des repas. Si bien que le sandwich du midi ressemble maintenant davantage à un amuse-gueule qu'autre chose !". En fait, tout est une question de quantité et de qualité de l'alimentation. Mais aussi de comportement du consommateur lui-même. Aujourd'hui, snacker, c'est prendre des repas en dehors des traditionnels petits déjeuners, déjeuners et dîners.
D'après les études de J.P. Poulain (2001), sociologue spécialisé dans les comportements alimentaires, le snacking correspond aux prises alimentaires qualifiées de repas " déstructurés " ou "simplifiés " qui sont en progression. La plupart du temps, il s'inscrit hors du modèle de repas très structuré. Il consiste en une consommation proche de celle des sandwichs. La prise est ainsi plus riche que celle qui a lieu au cours d'un grignotage. Toutefois, on emploie indifféremment les deux expressions. Quand le phénomène s'apparente justement au grignotage (comme au moment de l'apéritif, par exemple), il est davantage orienté vers le salé. Il a alors valeur d'exception. On grignote des petites choses à gauche à droite lors d'un buffet. Au cours d'un repas simplifié, le snack peut prendre la place du plat principal. Il est souvent constitué de plats préparés à base de charcuterie (pizza, quiche, friand), burgers, salades composées. Or, bien souvent, quelle que soit l'heure, le snacking est devenu un rituel quasi-normal. Au moindre petit creux, c'est le craquage. Bien souvent, on a recours à des produits prêts à consommer. Autrement dit, des produits pratiques et sources de plaisir. Histoire de combler de la meilleure façon possible cette sensation de faim passagère.
Question d'habitude au quotidien
Pour mémoire, la pratique du snacking ne date pas d'aujourd'hui. Durant la première moitié du XXème siècle, il y a déjà eu une baisse du nombre de repas de l'adulte par jour, ceux-ci passant à trois voire deux repas principaux au quotidien. Or, depuis les années 80 jusqu'à aujourd'hui, c'est l'inverse qui se produit : les prises alimentaires en dehors des repas sont de plus en plus courantes. On mange ou dévore essentiellement ces fameux aliments " tout prêts ", directement consommables sur le coup, agréables au goût et extrêmement savoureux. Quoi de plus tentant que d'y revenir souvent, à la moindre envie de se mettre quelque chose sous la dent ? En cause : sans doute l'influence de l'alimentation anglo-saxone sur notre modèle alimentaire. Le snacking concerne souvent les enfants dès leur plus jeune âge. A l'image de ce qui se passe aux Etats-Unis, cette tendance s'accroît chez les plus grands qui mangent aussi en plus grandes quantités. Le coeur de cible de ce comportement alimentaire ? Les jeunes donc, à savoir les enfants et adolescents. Le snacking trouve beaucoup moins d'intérêt chez les séniors. Par contre, du côté des adultes, ce n'est pas la même donne. Rares sont les femmes qui passent outre le phénomène.
Si aujourd'hui le snacking touche toutes les tranches de population, il constitue un mode de consommation majeur chez les jeunes adultes (25-44 ans) et les femmes (étude Crédoc-Inca 1999). Le marché du snacking représente aujourd'hui 4,9 milliards d'euros. Les ménages français consacrent 10 % de leur budget aux produits de snacking et le marché progresse de 5 % par an.